Čovek i inventivni život
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principes de coordination harmonieuse entre les individus, rappelant l’organisation physiologique : comportement des membres -selon les intérêts de la communauté. Chez la plupart des animaux on constate dans leurs instincts envers leur progéniture des actions de protection, d'aide, de sacrifice. Au reste, ces instincts ne sont probablement que des réflexes, des mécanismes physiologiques à actions extérieures, reposant sur des fonctions glandulaires, sur des hormones, comme les régulations physiologiques intérieures. De toute facon ces actions dirigées de manière à conserver la vie de l'individu ou de l’espèce ne dépassent pas le cercle de celle-cj et sont beaucoup plus manifestes dans le cercle étroit de l'individu. Toutes les actions harmonieuses d’une ruche ou d’une fourmilière sont bien plus simples et moins parfaites que les mécanismes physiologiques coordonnés à l’intérieur d’une abeille ou d'une fourmi. Que sont les soins maternels des instincts, comparés aux soins physiologiques prodigués aux petits avant et après leur mise au monde, lorsqu'on songe à la nidification de l'œuf fécondé, à la protection et à l’alimentation du fœtus, au mécanisme de son expulsion à terme, à la préparation de son allaitement, etc. La mère la plus éclairée et dévouée ne pourra jamais faire pour le bien de son enfant ce que font ses mécanismes physiologiques automatiques.
Résumons ce qui précède en parlant au figuré. Il n’y a pas dans la nature de vue embrassant le monde vivant dans son entier, il n’y a pas de tendance à en faire un tout harmonieusement solidaire. L'’harmonie biologique est restreinte, ne dépassant pas le cadre de l'espèce, Mais dans ce cercle étroit elle est manifeste, sa notion s'impose et domine l'étude de l’organisation des êtres vivants.
Mais, dira-t-on, les lois de la nature régissant le monde physique, que la science s'efforce de découvrir et de formuler, ne sont-elles pas l'expression d’un principe harmonisant semblable à celui que nous découvrons dans l’organisation des êtres vivants ? Une loi n'est-elle pas l'expression d’un besoin d'ordre, d’une certaine harmonie ?
En réalité il y a une différence essentielle entre les lois de la nature et les lois que se donne la société humaine. Cette différence est tellement profonde qu’on ne devrait pas désigner par le même nom des notions qui n’ont rien de commun. C’est par une fausse analogie avec les lois humaines que les lois de la nature nous donnent l’idée d’une soumission du monde physique à un ordre décrété. Ce qui caractérise les lois humaines, c'est qu'elles déterminent un certain comportement entre plusieurs qui seraient possibles. Là où il n’y a qu’un seul comportement possible, il n’y a pas de législation, pour le simple motif que la loi ne pourrait être enfreinte. Les lois que se donnent les sociétés humaines imposent un certain ordre. On ne peut dire la même chose des