Čovek i inventivni život
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appartenons n’est pas géocentrique, mais il est, par Ce qui se passe sur la Terre, anthropocentrique. Car, un centre de pensée, au point de vue humain tout au moins, vaut bien un centre dynamique et un foyer de calorification.
L'invention biologique et l'invention humaine, quoique étant au fond la même chose, ne se confondent pas, à cause de la différence de leurs champs d'activité. Aussi peuvent-elles combiner leurs activités, s’entr aider mutuellement ; mais elles peuvent aussi s'opposer l’une à l’autre, entrer en conflit l’une avec l’autre.
Lorsque nous injectons à un malade le sérum antidiphtérique. que faisons-nous d'autre qu'associer notre esprit à l'invention biologique en lui venant au secours dans la lutte qu’elle soutient ? Dans ce cas nous le faisons en employant son procédé, son produit de défense : nous apportons à l'organisme humain ce qui a été produit par l'organisme du cheval, dans le même but défensif. Notre esprit a inventé de renforcer une invention biologique par cette même invention. Une des plus importantes acquisitions de la médecine consiste à trouver les procédés naturels de défense, c’est-à-dire les procédés de l’invention biologique et de s’en servir en les renforçant ou en les transportant d’un organisme à un autre. C’est le principe de la sérothérapie. On sait que cette méthode s’est montrée jusqu'à présent plus efficace que celle consistant à venir en aide ou à remplacer l'invention biologique par des moyens qui ne sont pas les siens, comme cela à lieu en chimiothérapie. La pénicilline, pour prendre une découverte toute récente, qui sans doute est un produit de défense de certaines moisissures, s’est avérée supérieure à tous les agents non biologiques dans la lutte contre les microbes pathogènes. L’invention biologique d’une moisissure a supplanté toutes les inventions du cerveau humain.
Il n’y a pas lieu de s'étonner qu'il en soit ainsi. Car l’invention biologique a plus d'expérience dans la lutte de défense et d’attaque que n’en a le savoir humain ; elle connaît mieux le mécanisme de la vie due nous ne le connaissons actuellement, puisqu'elle l'a construit elle-même de toutes pièces. Elle à des procédés pour guérir les plaies, régénérer les tissus, réparer les fractures, arrêter les hémorragies, fabriquer des contre-poisons, agglutiner des microbes, et mille choses encore, qui permettent à l'être vivant de se défendre, de se maintenir en vie, en réparant les injures qu’il subit inévitablement. La médecine et la chirurgie reposent actuellement, comme du temps d’Ambroise Paré, toute. fois avec plus de connaissance, sur l’utilisation des inventions biologiques de défense et de réparation. D'autre part, il y a en médecine de plus en plus d’inventions humaines proprement dites qui se montrent efficaces, comme la radiothérapie et la chimiothérapie. Et on peut prévoir, qu'un jour notre esprit sera plus savant et plus adroit que ne l’est son ancêtre et maître, que, par
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