Čovek i inventivni život

Boxuaap II. M. Aypuauñ

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exemple, il ne s’adressera plus à lui pour qu'il nous fournisse le sérum curatif que l’on obtiendra par synthèse chimique, ayant appris à faire dans nos usines ce que, actuellement, seule l’invention biologique sait faire dans l'organisme d’un cheval ou d’un filament de moisissure.

Non seulement la médecine, mais d’autres activités humaines sont actuellement dirigées vers ce même but : réaliser par l’invention humaine ce qui à été obtenu par l'invention biologique. Et vien ne modifiera autant nos conditions matérielles d'’existence que les réussites de notre esprit dans cette voie de conquête de la nature.

L'esprit humain s’efforce de faire ce que fait l'invention biologique, dont il prend les produits pour modèle. Il essaie d'obtenir par d’autres procédés, dans des usines fumeuses et malsaines, à atmosphère corrosive, dans le bruit et à des températures et pressions élevées, ce que la plante fabrique dans le calme réconfortant des forêts et des champs ensoleillés, dans des usines qui, vues au microscope, ne nous montrent guère plus que des granulations vertes de chlorophylle.

Quoique avec infiniment moins d'élégance et de simplicité, l’esprit humain réussit peu à peu dans l’art du chimisme de la vie : il obtient par synthèse de nombreux produits dont la vie avait le monopole, sucres, graisses, hormones, hydrocarbures et autres produits organiques. Nul doute qu'un jour on aura appris dans le domaine physico-chimique à faire tout ce que l'invention biologique réalise, et plus même, comme le promet déjà la synthèse de nombreuses substances qui n existent pas dans la nature.

L'homme continue l’œuvre de la vie avant même d’avoir appris tout son art.

Pour l'instant il utilise dans son industrie, comme pomt de départ pour ses inventions, les innombrables produits de l’industrie biolosique que l’on désigne par matières premunères, qui sont en réalité les matières ultimes de la nature, de sorte que, à ce point de vue évalement, l'industrie humaine est la continuation de l’industrie biologique.

On ne peut imaginer l’extension actuelle de l'humanité, même pas son existence, sans l’appui apporté à l’homme par l’industrie biologique. Sans fibres végétales et animales, sans peaux et fourrures, On ne peut actuellement fournir à l’homme une protection vestimentaire efficace. L'industrie humaine s’émancipe de plus en plus des inventions biologiques. À ses débuts elle s’y approvisionnait presque exclusivement : os, cornes, peaux, bois, écorcers étaient avec la pierre, presque les seuls matériaux qu’elle savait utiliser. Actuellement elle puise de plus en plus dans le monde minéral, elle emploie les métaux et métalloïdes, tout comme l’industrie biologique, qui a le monde minéral comme unique source de ses matières premières.