Études historiques et figures alsaciennes

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despote sans esprit et sans cœur, aux yeux froids et durs, le Florentin aux penchants vulgaires, qui avait collé sur sa figure le masque de l’Autrichien bonasse, et qui ne s’entourait systématiquement que dégens tarés qu’il pouvait à chaque instant renvoyer d’un coup de pied » ; du roi d'Angleterre Georges IV, « autrefois le roi de la mode, expert dans le choix d’une pommade, d’une cravate ou d’une boucle nouvelle, maintenant un ivrogne prématurément vieilli, une des cervelles les plus vides qui aient jamais déshonoré un trône, n’ayant même pas la seule vertu qu'on n'ait jamais contestée à sa race, le courage »; du roi des Belges Léopold fer, «un homme grand et mince, au teint pâle, aux traits délicats, avec des yeux sombres et mélancoliques, une perruque noire lisse et plate, parlant bas, lent dans ses mouvements, taciturne en tout, dans les affaires aussi bien que dans ses amours, tour à tour monsieur Peu-à-peu, ou le marquis Tout-doucement, ou Léopold-le-Sournois! » Le tsar Nicolas [*, le roi Louis-Philippe,

ne sont pas mieux traités.