Études historiques et figures alsaciennes
HENRI DE TREITSCHKE 193 quelques apostrophes brutales, accompagnements ordinaires de sa polémique, il formulait ses revendications. C’étaient : « 4° les territoires français de langue allemande ; 2° une étendue de territoire français indispensable à leur protection ». Et il expliquait : « Ce n’est pas la tâche d’une sage politique nationale de s'étendre beaucoup au delà de la limite des langues; néanmoins, elle ne doit pas non plus, par un esprit doctrinaire étroit, s’en tenir à cette limite comme à üne barrière infranchissable. Le domäine de langue allemande en France est assuré militairement par deux places fortes, situées à quelques lieues au delà de la limite des langues : la forteresse de Belfort domine la trouée du Jura et des Vosges; le cours supérieur de la Moselle est couvert par Metz, qui est aujourd'hui, comme Belfort, une ville presque entièrement française. Nos prétentions seront modérées, si nous nous en tenons là. » sa
Mais que diront les Alsaciens etles Lorrains ?
Ils seraient bien hardis d'élever La voix. « Qui 43