Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité
204 notre noîm ; & par une voix éloquente (1). au milieu de tous ces Fédérés qui, le lendemain, païtoient pour leurs Provinces , à été une leçon inutile dé patriotifme ; de fraternité, de haine contre les préjugés , & d'amour pour la conftitution ?
Voilà pourtant ce que nous avons fait dans les derniers mois de notre exiftence; & combien de chofes pafons-nous encore fous le filénce ? (2) Nos Aflemblées ont-elles donc été inurilés 3
Seroir - ce le cas, d’ailleurs, dé déinandér ce que nous avons fait de bién dans ces derniers tems , lorfqu’il fufiroit de quelque mal que nous aurions empêché , pour n'avoir pas ceflé de fervir la chofe publique; & avoir encore'été utiles à l’intérèr des Citoyens ; lorfqu’il eft évident que Fexiftence d’uné grande Affembléé , la feule, dans le Royaume entier , qui pendant uhe année en-
_tière a été perpétuellement en activité , étoit effentiellement néceflaire pour déconcerter les manœuvres coupables des ennemis de la révolution, & fembloit placée, par la Providence même , à CR AR |,
(1) M. l'Abbé Faucher, did
(2) Tout raconter n'eût été qu'une copie. faftidieule des Procès-verbaux ; ne jetter les objets gen mañle , en ne parlant que des opérations majeures, n eût pas été un compte fidéle de nos travaux ; il a fallu prendre um
juite milieu entre ces deux extrêmes. C’eéft ce que nous avons tâché de faire,