Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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régi tous les revenus de la cité (1), & entre les Repréfentans de la Commune , qui n'ont eu que la furveillance fur les premiers, & la puiflance réolementaire.

L’Aflemblée des Repréfentans de la Commune

n’a pas même voulu fe réferver la nomination d'aucune place (2).-Elle; a porté fa fcrupuleufe

(1) Nous voulons feulement dire que les foupçons pourroient malicieufement & calomnieufement atteindre les Membres du Confeil de Ville; car perfonne n’eft plus empreflé que nous à leur rendre Ja juftice qui leur eft due.

(2) Ce n'eft que fur la préfentation de M. le Commandant-Général que l'Affemblée a nommé aux places militaires, ainfi qu'on peut le voir par {es différens Are rêtés & en particulier, par ceux des 13 Août , & 30 Octobre 1389: enforte que c’étoit M. ie CommandantGénéral, qui étoit le véritable nominateur. Mais les principes de févérité , & de délicatefle de M. le Commandant-Général , lui avoient infpiré l'idée de ne préfenter les Sujets à l’Aflemblée, qu'après les avoir foumis au Comité militaire ; & c'étoit le réfulrat de ce Comité, qu'il offroit à l'Affemblée, — Nous pouvons ajouter ici que , maloré les fervices rendus à la Commune par les Gardes de la Ville , maloré les témoignages de fatisfaction que nous leur en devions, nous n'avons pas même ctu devoir déférer à une demande formée en leur non par le brave & fidèle M, Hay , leur Colonel, Il ne demandoit pourtant qu'à être maintenu , ainf que fes Compagnons d'armes ; dans leur, activité | & à porter le titre de Gardes-<'honneur de la Commune. Nous avons renvoyé cette demande au Bureau de Ville,