Histoire du protestantisme français pendant la Révolution et l'Empire

portait surtout. L'opposition des catholiques n'était pas sans augmenter leur désir d'être reconnus comme fonctionnaires et l'opinion était fort répandue que si les protestants ne recevaient rien de l'Etat, ils ne tarderaient pas à disparaitre.

La protection gouvernementale devait encore se montrer par des allocations pour construire des temples dont un grand nombre, modestes pour la plupart, s’élevèrent pendant l’Empire. Les communes avaient la charge de contribuer à l'entretien et aux réparations des lieux de culte.

Deux séminaires devaient aussi donner l'instruction aux futurs pasteurs.

Ce fut enfin la faveur de Napoléon, donc celle du gouvernement, et les mille avantages

petits ou grands qu'on en retira dans la vie de F q

s tous les jours.

1 Toute question de gouvernement mise de côté, l’empereur était favorable aux protestants. « Ce n’est pas ma faute, avait-il dit au moment des débats du Concordat, si on à manqué en France l’occasion d'établir la religion protestante. » Mais considérant le moment propice comme passé, il était bien décidé à ne rien faire qui put amener un mouvement religieux. Cf. Encycl. relig., art. France protestante, V, p. 196.