Homéothermie et thermorégulation. 2, La thermorégulation

24 LA THERMORÉGULATION

mie a été retrouvée par Mlle L. Vrsnyro [197] chez la tourterelle : après une faible hyperthermie accompagnée de polypnée, le métabolisme de base, par rapport à ce qu’il était avant l’hyperthermie -est tombé de 1.305 à 981 ce. d'oxygène consommé par kilogrammeheure dans un cas, de 1.272 à 944 dans un autre cas. Durant l’hyperthermie la dépense est au contraire augmentée.

III. — Le métabolisme de sommet (la puissance thermogénétique).

Quel que soit le mécanisme de la thermorégulation chimique, la question se pose de sa puissance (LEFÈVRE). Lorsque la température ambiante baisse à partir de la neutralité thermique, la production calorique réflexe et automatique augmente. Lorsque la température critique inférieure est atteinte, la calorification à cette température représente le maximum de la thermorégulation chimique de l’état homéotherme. C’est la puissance thermogénétique (Lerèvre) ou le métabolisme de sommet (GrayA [66]).

Nous verrons que l'intensité de la calorification continue à augmenter lorsque la température ambiante continue à baisser au delà de la température critique inférieure, c’est-à-dire avec l'apparition de l’hypothermie. Le métabolisme de sommet ne représente donc pas la puissance thermogénétique maxima que l’organisme peut déployer dans la lutte contre le froid ; 1l représente le maximum de la puissance de calorification avec conservation de la température corporelle normale.

La puissance thermogénétique, de même que la puissance museulaire, est fonction de la durée de l'effort. Il peut s’agir de la puissance thermogénétique que l’homéotherme est capable de soutenir indéfiniment ou de celle, semblable à un puissant effort musculaire, qu'il ne peut déployer que durant un temps limité.

1. LE MÉTABOLISME DE SOMMET DANS LA SÉRIE DES HOMÉOTHERMES.

Le métabolisme de sommet est l’effort thermogénétique maximum de durée limitée de l’homéotherme à la limite de sa résistance homéotherme. Pour l'obtenir expérimentalement, il est nécessaire de placer l’homéotherme à sa température critique inférieure et de