Homéothermie et thermorégulation. 2, La thermorégulation

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plus élevée consécutive à la vaso-dilatation périphérique. Ces résultats ont été confirmés sur le pigeon par Kayser [106]. La transmission des excitations thermiques périphériques semble se faire donc non seulement par les. nerfs cérébrospinaux mais aussi par le système sympathique (FREuND et JaANssen [54]). La section de la moelle cervicale supprime aussi bien la thermorégulation physique que la thermorégulation chimique et la température de l’animal varie avec celle du milieu et dans le même sens.

Quelles sont les voies centrifuges de la thermorégulation ? Pour la thermorégulation physique ce sont les nerfs moteurs des organes prenant part à ce mécanisme : nerfs de l’appareïl respiratoire pour la polypnée, nerfs vaso-moteurs, nerfs des glandes sudoripares, etc. La question se pose particulièrement pour la thermoréguiation chimique, mais on ne peut y répondre d’une façon précise puisque Pon n’est pas encore fixé sur le mécanisme et le siège de cette thermorégulation. Il semble toutefois que l'intégrité des nerïs moteurs cérébrospinaux de la plupart des muscles n’est pas indispensable à la thermorégulation chimique, ainsi que le témoigne la conservation de celle-ci après la section dorsale de la moelle. On a admis que c’est au système sympathique qu’appartiendrait la conduction des incitations vers les organes de la calorification de la thermorégulation chimique. Cependant l'accord est loin d’être complet à ce sujet (F. C. Newron [149], KurÉ, Arakti et MaËDa [111]).

Si après la section de la moelle dorsale, la thermorégulation étant conservée, on sectionne les vagues au-dessous du diaphragme ou si l’on extirpe le ganglion étoilé, la régulation chimique est supprimée. Une question intéressante, restée jusqu’à présent sans aucune réponse est celle du mécanisme du niveau absolu de la température de l’homéotherme. Quelle est la cause qu’un homéotherme dès que sa température centrale s'éloigne de 37° environ met en jeu les mécanismes la ramenant à ce niveau normal ? Dans un appareil physique de régulation de la température, thermostat, étuve, le niveau auquel la température est réglée dépend du fait qu'il se produit à cette température un phénomène réversible (ouverture et fermeture d’un courant électrique ou élévation ou abaissement d’une flamme chauffante, etc.), Dans la thermorégulation physiologique il doit y avoir également un phénomène réversible, quelques modifications physico-chimiques se produisant à la température que l’ho-