Homéothermie et thermorégulation. 2, La thermorégulation

LA THERMORÉGULATION 5

1. CONSIDÉRATIONS THÉORIQUES.

Dans l’étude de la thermorégulation chimique, il est bon d’avoir présent à l’esprit le cas simple de la calorification d’une masse homogène à température constante dans un milieu thermique variable. Ce n’est pas dire que la calorification de l'organisme homéotherme soit régi par les mêmes lois, mais ce schéma théorique fera ressortir ce qui est particulier au phénomène physiologique par rapport au phénomène physique.

La vitesse de refroidissement d'un solide est proportionnelle à la

ue:

\Q

Ÿ

D <S

S S ÿ S Tempéralure di milieu. F16. 2. — Calorification d’un corps à température cons-

tante selon qu’il est plus ou moins protégé contre la déperdition calorique.

différence de température entre le solide et son milieu (loi de NewTON). Par conséquent, pour maintenir la température de ce corps à une température constante sa calorification devra avoir la même proportionnalité. Cette calorification en fonction de la température ambiante sera représentée par une droite partant de l’axe des températures ambiantes au point ayant la valeur de la température fixe du corps considéré, s’élevant proportionnellement à l’abaissement de la température ambiante.

Si la surface du corps considéré a son Pouvoir déperditeur calorique modifié, l'angle que la droite forme avec l’ordonnée change : il devient plus aigu et la droite moins inclinée si le pouvoir déperditeur diminue, et inversement. Dans la figure 2, la droite I représente la calorification du corps à pouvoir déperditeur le plus fort par rapport aux droites IT et [IT de corps à pouvoir déperditeur de plus en plus faible.

La simple inspection de ce graphique nous r

1 évèle les particularités suivantes de la thermorégulation chimique :