Homéothermie et thermorégulation. 2, La thermorégulation

6 LA THERMORÉGULATION

49 pour une même variation de la température ambiante, la variation absolue de la calorification est d’autant plus forte que le pouvoir déperditeur du corps considéré est plus grand ;

20 la même calorification sera déployée à une température d’autant plus basse que le pouvoir déperditeur est moins élevé (points À, B, C) ;

30 si la calorification ne peut être réduite à zéro (ce qui est le cas de l’organisme vivant), le même niveau minimum de la calorification sera atteint à une température ambiante d'autant plus basse que le pouvoir déperditeur est plus faible (points a, b, c).

Sans en avoir la précision mathématique, ces lois sont valables également pour les divers homéothermes. Elles trouvent leur expres3000 Î

2500

2000

tete

Î LC : 1500 > I Li [ 1 è | ÉD ST | *. | 1000 | 1 | | | | | 1 1 i 500 | ï | | | | i Î | 1 | | \ 1 , 1 i 0 HE 10° 15° 90° 95° 30° 35° Fire. 3. — Allure des courbes de la thermogénèse d’un

oiseau bien protégé par son plumage (oie) et d’un oiseau qui l’est moins (melopsittacus).

sion dans l'allure des courbes de leur calorification en fonction de la température ambiante ainsi que dans les différences de leur neutralité thermique et de leur température critique inférieure (fig. 3). C’est à CrawronD [38] et à LAVOISIER et SEGUIN [116] que l’on doit remonter pour trouver les premiers faits concernant ce que nous