L' École de Mars (1794) : avec une gravure en couleurs

FERMETURE DE L'ÉCOLE 22)

député de son département postulèrent pour lui l'emploi de sous-lieutenant, en attestant qu'il avait toutes les qualités nécessaires pour le remplir avec distinction. Le 6 avril 1795, la Convention le nommait sous-lieutenant au 3° bataillon du Cantal.

Antoine Portier, du district de Mur de Barrez, élève instructeur, grand, robuste, écrivait au Comilé qu’il s'était « mis dans le cas d'acquérir des connaissances soit dans la théorie soit dans la pratique du maniement des armes et dans toutes les évolutions militaires », et il demandait un poste pour aider ses concitoyens à « exterminer lereste des tyrans ». Il était neveu du représentant Bo et il avait deux frères, l’aîné qui depuis le commencement de la Révolution appartenait à un régiment d’infanterie, le cadet qui venait de périr à l’armée d'Italie. Il reçut de la Convention un brevet de sous-lieutenant à la 3° demi-brigade d'infanterie légère, parce qu'il avait « acquis à l’École de Mars des connaissances qu’utiliserait son zèle pour le service de la République ».

Un élève de la commune de Paris, le Liégeois Jacques-Joseph Ransonnet, fils du général Ran-