L'Herzégovine : étude géographique, historique et statistique

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Narenta, la route se dirige à l'E. plein, et c’est ainsi qu'elle arrive à Kognitza après un parcours de seize heures.

Les deux principaux défauts de ce projet étaient : 1° D’avoir passé la Narenta à Valja, lorsque l’on pouvait rester sur la droite du fleuve jusqu’à Jablanitza ; 90 d'avoir nécessité deux ponts, lorsqu'un seul et de moindre importance suffisait ; 3° d’avoir cherché les aspérités du mont Papraska, lorsqu'il était tout indiqué de suivre la Narenta jusqu’à Kognitza. On objectera sans doute qu'il était impossible de se tenir sur la droite à cause des aspérités du rocher; mais je répondrai que, sur la gauche, les difficultés ont élé égales ; on me dira qu'il a fallu remonter le Papraska pour éviter les méandres de la Narenta ; je répondrai que le temps gagné en montagne est une illusion, car si on avait suivi le fleuve, au lieu d’une montée el d’une descente, on n'aurait eu qu'un tracé uni sur lequel il aurait été possible de déployer une rapidité plus grande et compensant les trois ou quatre kilomètres gagnés par le Papraska.

Quoi qu'il en soit, la faute est commise, et la route restera telle qu’elle a été projetée. Elle constitue cependant un véritable progrès, comparée à l’ancien tracé décril ci-dessus ; par ce côté, les communications seront toujours sûres et plus rapides. De Mostar à Jablanitza, la chaussée est finie, solide et bien tracée ; de Jablanitza à Kognitza, tout est à faire encore; enfin, il reste à poser à Valja et à Jablanïiza les deux ponts en fer qui attendent en magasin, à Mostar, leur emploi depuis nombre d’années.

3° de Mostar à Metcovitch.