La correspondance de Marat

LA CORRESPONDANCE DE MARAT 193

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LETTRE A M. D... (Janvier 1791)

Le numéro 353 de L'Ami du Peuple (jeudi 27 janvier 1791) contient une lettre de M. D..., citoyen actif, qui se plaint d'un conseiller au Châtelet, nommé Boivin, qui est en même temps président d’un district et commandant d'un bataillon. Ge Boivin avait été accusé, en pleine Assemblée, d’avoir dilapidé 8.000 livres. Enfin, le correspondant de Marat ajoute : « Quant aux prud'hommes de notre section, ils sont presque tous des bas valets des noirs ou des ministériels. » Marat répond par le billet suivant, inséré dans le même numéro :

Mon cher correspondant, donnez un peu de votre jugement à vos concitoyens, et je vous promets que tout ira le mieux du monde. En attendant, faites mettre Boivin sur le tableau des infâmes, et envoyez-moi des certificats de vie et mœurs de vos prud'hommes.

LXXI

LETTRE AU CITOYEN BERRUIER

(Février 1791)

A propos d'un article que Marat avait consacré, dans le numéro 255 de L'Ami du Peuple, à la garde citoyenne de Dieppe, un « ancien régisseur des écuries des quatre maisons des princes », nommé Berruier, écrit à Marat une lettre datée

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