La correspondance de Marat
226 LA CORRESPONDANCE DE MARAT
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Je vous laisse le choix des moyens de le lui faire connaître, au cas que vous ne jugiez pas à propos de lui faire remettre ma lettre d'emblée, avant d’avoir pris langue.
Tout à vous.
Marar, l'ami du peuple.
Paris, ce 3 mars 1792.
P.-S. — Si, pour.s'opposer à la réussite de cette importante entreprise, quelque endormeur proposait l'examen de l'ouvrage, et que la Société, se laissant surprendre, adoptait cette proposition, je vous prie de retirer à l'instant ma demande, pour ces trois raisons majeures :
La censure est abolie;
Je suis mon propre censeur, je n’en aurai jamais aucun autre, et je ne saurais en trouver de plus sévère;
La Société propageant mon ouvrage ne sera jamais appelée à garantir toutes mes opinions, supposé que quelques-unes ne soient pas de son goût.
LXXXIV
LETTRE AU PRÉSIDENT DU CLUB DES CORDELIERS
(3 mars 1792)
En\même temps que la lettre :précédente, Marat'en écrivait une autre, adressée au président du club des Cordeliers, 'et relative au même objet.