La correspondance de Marat
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tements : que les journalistes aristocrates et royalistes des loges de la salle soient expulsés ; que Clavière ne dispose plus de l'inspection des postes, qu'il soit lui-même destitué : bientôt l'opinion sera éclairée dans tous les points de la République, et bientôt les hommes d'État seront partout en horreur. L
Mes chers collègues, aujourd’hui l'acte d'accusation, et demain l’insertion de ma lettre au Bulletin : voilà les deux objets que je remets à votre sollicitude patriotique.
Paris, ce 18 avril 1793.
Marar, député à la Convention.
Voici maintenant le texte publié par Marat dans Le Publieiste du 18 avril. Tout semblerait indiquer que, si le texte précédent est celui de la seconde lettre de Marat à la Convention (18 avril), le texte suivant est celui de la première, en date du 17, qui ne portait point de signature.
Lettre de Marat, l'ami du peuple, à la Convention nationale de France.
Fidèles représentants du peuple,
La faction des hommes d’État, cette horde criminelle que j'ai eu la faiblesse de ménager comme égarée, et qui est profondément scélérate ; cette horde que le traître Dumouriez avoue pour ses complices; celte horde que j’ai forcée à
1. Le texte‘imprimé par la Société des Jacobins porte La date du {3 avril. L'erreur est évidente. Marat dit lui-même que cé n'est que 1 48 avril qu'il envoya à la Convention une copie siynée de sa lettre; et, d'autre part, il suffit de se reporter à ces mots : « .… déjà six jours se sont écoulés. » pour replacer cette lettre à sa véri-
table date.