La correspondance de Marat

260 LA CORRESPONDANCE DE MARAT

regardé comme une pomme ‘ de discorde, et prêt à tout sacrifier au retour de la paix, je renonce à l’exercice de mes fonctions de député jusqu’après le jugement des représentants accusés. Puissent les scènes douloureuses”, qui ont si souvent affligé le public, ne plus se renouveler au sein de la Convention; puissent fous ses membres immoler leurs passions à l’amour de leurs devoirs* et marcher à grands pas vers le but glorieux de leur mission; puissent mes chers collègues ‘ de la Montagne faire voir à la nation Ÿ que s’ils n’ont pas encore rempli son attente, c'est que des méchants enchaïnaïent leurs efforts 5; puissent-ils prendre enfin de grandes mesures pour écraser les ennemis du dehors, terrasser les ennemis du dedans, faire cesser les malheurs qui désolent la patrie, y ramener la paix et l’abondance, affermir la liberté par de sages lois, établir le règne de la justice, faire fleurir l’État, et cimenter le bonheur des Français! MaRaT !.

CI LETTRE AU PRÉSIDENT DE LA CONVENTION (4 juin 1793)

La Convention entendit la lecture de cette lettre dans la séance du 6 juin et en ordonna le renvoi au Comité de salut public ®.

4. Texte du Publiciste : « … comme un sujet... »

2. Texte du Publiciste : « … les scènes scandaleuses... »

3. Texte du Publiciste : « … à leur devoir... »

4. Texte du Publiciste : « .… mes collègues. »

3. Texte du Publiciste : « … à la nation entière.

6. Texte du Publiciste : « … s’opposaient à leurs ete »

7. Le texte du Publiciste ne porte pas de signature.

8. Moniteur Universel (Réimpression, t. XVI, p. 591); Archives

parlementaires, t. LXVI, p. 92.