La correspondance de Marat

LA CORRESPONDANCE DE MARAT. 33

sous le n° 32, qu'ils adressèrent à M. le comte d’Arcy.

Malgré les clabauderies des prétendus oracles de l’Académie, j'ai pourtant eu la satisfaction de voir presque tous les autres journaux me rendre justice.

Je vous renvoie pour le FEU au Journal de littérature, n°16 et 17, de 1719, au Journal de Paris du 9 juin 1180, au Mercure de France d'août 1779, au Journal encyclopédique de janvier 1781, à L’Année littéraire de.

Pour la Lumière, au n° 25 du Journal de littérature de 1180, au Journal encyclopédique de décembre 1180, au Journal de physique de janvier 1781.

Pour l'Écecrriciré, aux n° 33 et 34 du Journal de littérature de 1780, au Mercure de janvier 1181, au Journal encyclopédique d'août 1782.

Et sur toutes ces branches, à L'Esprit des Journaux de 1182.

Il est possible, mon ami, que la mémoire me manque sur l'exactitude de ces dates; mais parcourez quelques numéros antécédents ou conséquents à ceux que je cite, et vous trouverez les articles en question.

Aux papiers nationaux, j'ajouterai les papiers étrangers qui ne m'ont pas moins rendu justice, entre autres Le Courrier de l'Europe, Le Correo Litterario et le Monthly Review, dont je vous fais passer un article sous le n° 33. Vous y verrez que, quoi qu'il s'agisse de la gloire de leur immortel Newton, les Anglais n'ont pas craint de remettre en question ce qu'il croyait avoir décidé.

Mais une observation digne de remarque c’est que le Journal des Savants, rédigé par des membres de l’Académie des Sciences de Paris, n’a jamais dit un mot de mes ouvrages, quoiqu'il dût être le premier à en rendre compte.

Au milieu de mes succès, ce qui m'a le plus flatté, c’est le zèle de quelques professeurs étrangers qui ont fait le voyage de Stockholm et de Leipsick à Paris, pour se mettre au fait de mes expériences. Je ne dois pas oublier plusieurs de nos professeurs de province, entre autres M. Paté,