La crise balkanique (1912-1913)

GUERRE INTER-BALKANIQUE À 275

Par une note identique, le gouvernement roumain demanda confirmation aux Etats signataires du traité de Bucarest, du consentement accordé, par chacun de ces Etats, à donner l’'aulonomie aux écoles et aux églises des Koutzo-Valaques se trouvant dans les futures possessions de cet Elat, avec la faculté pour le gouvernement roumain de subventionner, sous la surveillance de l'Etat souverain, les dites institutions cultuelles présentes el à venir.

Chacun des Etals, par son premier représentant à la Conférence de Bucarest, confirma cette disposition. Les signatures déposées au bas du traité, le prince de Furstenberg, le diplomäte autrichien, avouait avec rancœur à M. Take lonesco : « Vous pouvez vous féliciter, nous sommes les vaincus, vous êtes vainqueurs. » Dans cette apostrophe se résumait toute la déconve-

nue de la politique autrichienne mortifiée par l'échec subi...

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La paix de Bucarest n’était pas encore signée que cerlaines puissances concevaient l'idée d'une ratification, d'une revision du traité, Une homologation devait être donnée par les grandes puissances à

l’œuvre accomplie par les petits royaumes balkaniques ,