La crise balkanique (1912-1913)

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militairement, vigoureusement secondée par la Roumanie, la Serbie et le Monténégro. 4

Les armées d'Osman-Pacha battues à Plewna par les troupes russo-roumaines placées sous le commandement du prince Caroi de Roumanie, découyrirent

la route de Constantinople, les soldats russes s'y

_ ruèrent ; la Turquie à bout de souffle, écrasée,

demanda grâce. Le Traité de San-Stéfano marque le point culminant de la puissance russe dans les Balkans. La Turquie souscrivait : à l'indépendance de la Roumanie et dela Bulgarie, à l’autonomie de la Bosnie et de l’Herzégovine; la Serbie et le Monténégro obtenaient des agrandissements territoriaux; enfin une « clause des détroits » ouvrait les Dardanelles aux navires de commerce allant vers un port russe ou en revenant. La Turquie d'Europe était en pleine décomposition. Elle devait une fois encore être sauvée.

L'Angleterre qui suivait les péripéties de la guerre

russo-Lurque, avec sa flotte sous.pression, servit d'in-,

termédiaire entre les exigences austro-allemandes et les prétentions de la Russie et fil accepter à cette dernière les clauses du Traité'de Berlin. L’Angleterre, pour le service rendu à la Turquie, se vit octroyer l’île de Chypre.

Le Traité de Berlin a été désastreux pour les Bal-