La Macédoine

le poète national ne crut pas trouver de meilleur sujet que le « beau chant » suivant, ainsi qu'il l'intitule :

Dé nos plus anciens, etde nos meilleurs Qui ont régné longtemps

Dans l'illustre Macédoine

Et y ont fait bätindes monastères.

Les ballades serbes établissent strictement les différences qui existent entre le peuple de Serbie et de Macédoine — qui est Serbe — et le peuple de Bulgarie — qui ne l'est pas. Au sujet de l’église de Decani, dans la ballade sur la construction du monastère de Decani, nous trouvons les vers suivants

Dans ce monastère on y chantera la messe Là, la nalion serbe se rassemblera, Venant de toute la Serbie et de Macédoine Ainsi que la nation sœur de Bulgarie.

La poésie nationale serbe nous montre les héros macédoniens ayant les mêmes mœurs et les mêmes coutumes que les autres Serbes. Nous ayons déjà dit que la coutume serbe la plus remarquable et la plus caractéristique est la « slava ». De même que les ballades nous disent que le tsar Dusan et le prince Lazar ont célébré leurs « slavas », de mème nous apprenons que ;

La Slava fut obseryée par Kraljevie Marko

Qui célébrait sa slava le jour de Saint Georges.

De nombreux invités sontvenus célébrer la fête avec Marko Deux cents prêtres, trois-cents vénérables moines,

Et, en outre, douze évêques serbes.

Constantin Dejanovic, également, est chanté comme célébrant sa «slava », et il en est de même des autres liéros macédoniens cités dans des ballades nationales.

Mais. plus que la tradition populaire des autres territoires serbes, celle de la Macédoine elle-même révèle

(L) S. Ristic-Decanski spomenjici — Belgrade, p. 71. (2) VS: Karadzic « Srpske narodne pesme » poèmes nationaux serbes, vol. Il,Vienne, p. 215. |

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