La Macédoine

dans l'his-

Ainsi, deux moines de nationalité grecque, cle;

joire des maîtres d'Epire qu'ils ont écrite au xv° Siè content entre autres que Siméon, le demi-frère de l’emur Dusan, fut renversé par son beau-frère Niképhoros el exilé à Kostur. Siméon s'établit dans cette ville, se

quelques places fortes avoisinantes el « Comme un grand nombre de Grecs,

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rendit maitre de assura sa défense. de Serbes et d'Albanais avaient pris parti pour lui, il réunit quatre à cinq mille hommes et se proclama empeeur » (1). Lhistorien grec Laonic Chalescondyla, en donnant le récit de la bataille de Marica, raconte que le roi Vukasin et son frère Ugljesa élaient des « voïvodes serbes » (»). Parlant de la Macédoine, Antoine Bonfini, historien hongrois, de la fin du xv° siècle, dit que ce pays « S'appelle maintenant la Serbie » (Macedoniam quam Serviam nunc appellant) (3).

Après la suppression du palriareal serbe, la Macédoine est demeurée pays serbe, et ses habitants sont

restés Serbes.

LA MACEDOINE DEPUIS LE RETABLISSEMENT JUSQU'À LA NOUVELLE SUPPRESSION DU PATRIARCAT SERBE (1557-1766)

Le rétablissement du patriarcat serbe. — La délimitation du territoire du patriarcat se fait en vertu du principe des nationalités. — L'organisation de l'Eglise et le relèvement de la religion, de la littérature et de la nationalité dans les limites de l'Eglise restaurée. L'accroissement du rôle. des patriarches serbes. —

1) Messager de la Société Savante serbe, XIV, p. 238, 4.

(2) Laonici Chalcondylae Atheniensis HisL., p. 30; éd. Bonn.

(3) Ant. Bonfini rerum Hungaricarum déc. I, lib. IX, Viennac 174%, p- 248 a.

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