La patrie Serbe

PATES CAL CCE | CE

trait la vérité, Marko interrogea la source ef Jut l’annonce de son heure dernière. Seule la main de Dieu pouvait abattre le héros. Marko tua son cheval Charatz afin que l'ennemi. ne puisse s’en emparer ; il brisa son sabre et sa lance de guerre: du haut de l'Ourvina il jeta sa massue dans la mer ef plaça sur une branche

la lettre contenant ses suprêmes instructions. Résigné,

Kralievitch s'étendit sur son dolman pour mourir. Mais il dort seulement, transporté par les esprits dans une caverne où il aftend la réssurrection de la Patrie tandis que Charalzle veille.

Dans les antiques légendes, comme dans la mythologie, on auréole certains personnages réels ou fictifs d’une multitude de faits symboliques. Les aventures du prince Kralievitch nous décrivent la eonstante lutte entre Opprimés et oppresseurs ; elles sont le défi perpétuellement lancé par le fier raya au visage du maitre, devenu le maître par la force de ses armées tropnombreuses.

Le troisième cycle des pesmés est consacré aux Haidouks. Le peuple aime ses Haidouks. Ils forment une glorieuse pléiade. Vivant généralement en plein air, ils étaient en communion étroite avecla nature. Les plantes leur offraient un lit parfumé, les arbres arrondissaient sur leurs têtes d’épaisses ogives. Radoïitza est certainement un des Haïdouks les plus sympathiques aux imaginations féminines. Radoïtza, valeureux guerrier avait été capturé par les janissaires Békir-Aga. Quand on l’enferma dans le cachot où déjà vingt personnes Jansuissaient, les prisonniers se lamentèrent car ils espéraient que Radoïtza les délivrerait. Le nouveau venu les consola leur disant qu'il ferait semblant d'être mort, de la sorte il s'évaderait et reviendrait en conquérant. La femme del’Aga était méfiante, elle refusa de Croire à un pareil dénouement ; inspiré par elle, le Turc, son

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