La patrie Serbe

1912

Nous sommes en l'an 1912. Avant d'entamer le chapitre des guerres balkaniques disons quelques mots du soldat serbe, qu'un commandant de l'armée française, en Orient depuis deuxans, considèrecommeun merveilleux outil de combat. («Davantage on connaît ce soldat, davantage on l'apprécie », continue l'officier dont nous invoquons le jugement : « Solide, vigoureux, énergique, il est doux, sobre, résistant, discipliné, jamais il ne S’enivre. Ses relations sont très cordiales, sans quil oublie jamais le respect et la déférence dus à ses supérieurs. Quant aux ofliciers, ils sont dignes de leurs hommes, ils ne se ménagent pas dans le danger et par leur sérieuse instruction aussibien que par leur courage méritent de commander. »

Ayant reproduit ceslignes quinous furent très aimablement écrites, entamons la première guerre, prologue peut-être de la catastrophe de 191%.

Les Turcs n'ayaient jamais tenu compte despromesses faites par eux au moment du Congrès de Berlin. Les chrétiens de Macédoine, exaspérés s'étaient unis, prôts à une suprème révolte. De leur côté, pourles assister, les royaumes balkaniques s étaient alliés, espérant chasser les Tures déjà alfaiblis par leurlutte contre les Italiens, en Tripolitaine,

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