La patrie Serbe

LL PE Ï | LA PODEE RASE

Depuis tant de HKa MER Mie de la délivrance, l'heure appefée Gars édaDurs des pesmés passionnés, l'heure de la croisade sainte qui affranchirait définitivementles provinces macédoniennes du joug détesté et les unirait à la Grande Patrie Cette Serbie si merveilleusement tenace et énergique accomplissait leniemenf son œuvre de résurrection avecune irrésistibilité comparable à celle des rivières souterraines opérant leur travail d’érosion. Combien lointaines les premières insurrections de jadis,les guérillas desbandes de Haidouks Qui avaient présidé à la naissance de la jeune Serbie. Maintenant les pionniers de l'idée yougoslave éfaient réunis en une armée puissante ‘par son énergie, admirablement organisée, conduite par des chefs instruits et valeureux. Sentant leur force, les Serbes devaient éprouver quelque mépris pourles pronostics des grandes nations ignorantes, persuadées des succès turcs. Dans leur égoïsme, les grandes nations Cspéraient le résultat escompté. La victoire ottomane élait un s/aru quo ne troublant pas l'équilibre établi. Les jeunes peuples balkaniques désireux de vivre seraient écrasés rapidement découragés pour quelques années au moins ils se laisseraient égorger sous l'œil indifférent de la civilisation prête à se partager plus fard les dépouilles d’une TurQuie trop vieille.

L'Autriche, par Salonique, saisirait l'Egée. La Russie, en prenant Constantinople, obtiendrait l'absolue prépondérance sur la Mer Noire.

Nombreux furent ceux qui raisonnèrent ainsi.

Pour les excuser, on peut montrer le Spectre apocalyptique d'une guerre mondiale. Ce cataclysme prêt à s’écrouler sur le globe entier était une Catastrophe tellement efiroyable que rien ne pouvait donner l’idée de son horreur,