La patrie Serbe

LA PATRIE SERBE ! HN 0

sa veste où son corsage d'un bouquet. La brise fait! courir sur la campagne le chant des cloches et les ondes sonores frémissent au tonnerre des bombes. La théorie enjolivée par ses banderoles, ses bannières, les vêtements somptueux du clergé, les joyeuses couleurs des femmes, ouvré et ferme ses anneaux. Serpentine, elle coule entre les pâturages et enfin retourne dans la «porta ». Sous le hangar où festonnent les guirlandes, le pope s'approche de la petite table vêtue d'une nappe richement brodée. Un notable du village, le « Domatchine », remplace le maître de maison de la Slava. C'est lui qui payera les dépenses du festival. Auprès de lui se Lientle futur « Domatchine » à qui il remettra le cierge pour l’année suivante,

Inutile de décrire une seconde fois le cérémonial habituel. Un déjeuner est ensuite offert aux invités.

Toute l'après-midi la musique joue; sur la pelouse apritée du soleil par les hautes ramures, les kolos se déploient. Les boutiques, fournies de mille riens, S'épanouissent ainsi que de grandes fleurs dans la « porta »

et sortent de la clôture des murailles revêtues de lierre. Pendant trois jours encore la fête continue. Il n° Y a plus ni messe solennelle, ni procession, il n'y a mème plus de banquet, mais on danse toujours. La jeunesse de la

race serbe rit et s'agite au son des violons et des «froula » (4).

Fêres pes Monasrères

Pour l'artiste, les fêtes des monastères « Sabora Slava » sont encore plus altrayantes que la Seoska

1. Galoubets,