La représentation des aristocraties dans les chambres hautes en France : 1789-1815
ANNEXES 319
que les autres titres de la Noblesse ont perdue. Il en est de même des cordons, des croix... »
Sur la manière d’opiner aux États généraux, par M. l'Évêque-duc de Langres, 1789.
IV
[A] Remontrances au tiers état du baillage de Nemours.
Chapitre IL. $ 9.
« Plusieurs paroisses du baillage de Nemours pensent, et c’est une opinion qui paroît assez généralement répandue, qu’il seroit à désirer que les deux ordres supérieurs fussent réunis en une seule Chambre ; qu'il n’y eût à l'avenir que deux ordres : l’ordre noble qui contiendrait les gentilshommes et le clergé, et l’ordre des communes, en sorte que nos États généraux fussent divisés comme le Parlement d'Angleterre, en Chambre haute et Chambre des communes.
« Le tiers état du baillage de Nemours est porté sans doute à regarder comme un avantage tout ce qui tendra à diminuer le nombre des corporations et à rendre la nation plus unie.
Il croit qu’on devroit souhaiter qu'il n’y eût qu’un seul ordre, et que, par conséquent, il vaudroit mieux qu’il y en eût deux
que trois... » Arch. Parl., {re série, t. IV, p.175-176.
[B] Cahier de la paroisse de Neuilly-sur-Marne.
« Les susdits habitants... pensent que, pour éviter les malheurs qui pourroient être la suite d’un enthousiasme subit qui saisiroit ainsi une seule assemblée, il seroit prudent de partager les États généraux en deux Chambres, à l'exemple de