La Serbie
LA SERBIE
La préméditation de l'Autriche-Hongrie
Révélations de M. Gérard
On sait que M. Gérard, ancien ambassadeur des Ftats-Unis à Berlin, vient de publier un nouveau livre de mémoires, qui paraît en même temps dans le «Times». Voici quelques passages du chapitre qui traite de la dépendance de Ja monarchie bicéphale à l'égard de l'Allemagne :
«Peu de gens en Amérique réalisent à quel point l'Autriche-Hongrie est sous la domination de l'Allemagne et du «kaisérisme». Il y en a bien qui pensent que le gouvernement viennois avait eu Ia main forcée par Berlin lorsque l'ultimatum à Ia Serbie reçut de ce petit pays une si raisonnable réponse, mais il n'est pas douteux que l'Autriche a toujours été depuis lors de
sous le joug l'état-major allemand. L'empire extraordinaire connu sous le nom
de monarchie dualiste austro-hongroise est moins un empire ou un royaume ou un Etat que Ja propriété personnelle des Habsbourg dont le talent d'acquérir des terriloires est enregistré par: la carte actuelle de l'Furope.
Pendant des siècles, cette famille royale, par traîtrise, par intrigues, par fa guerre, l'achat, le mariage, a augmenté ses possessions, amenant sous sa domination personnelle des races qui ne comprennent pas leurs langages respectiis el qui diffèrent profondément le traditions, de niveau intellectuel et de religion.
La dernière acquisition de territoire par la maison des Habsbourg a eu lieu en 1908, quand le ministère des Affaires étrangères austro-hongrois a déclaré tout crûment que la Bosnie-Herzégovine, placée sous le protectorat de l'Autriche-Hongrie par le traité de Berlin en 1878, était annexée à l'empire.
L'empereur d'Allemagne, assistant à l'effraction comme un complice qui fait le guet, menaça d'une guerre européenne générale si une nation quelconque protestait.
Le vieil empereur donna à la femme de larchiduce François-Ferdinand le titre de princesse Jtchenberg et plus tard l'éleva au rang d'une duchesse, ce qui, dans les empires bentaux, est un rang plus élevé que celui de princesse. ?
En dépit du rang qui lui était ainsi garanti, la duchesse de Hohenberg fut fréquemment viclime de manque d'égards de La part des archiducs et des archiduchesses de la maison des Habsbourg, el quand l'empereur actuel, l'archiduc Charles-Lrançois-Joseph, épousa la princesse Zita de Bourbon Parme, en 1911, et que ce mariage tut suivi par la naissance d’un fils, le 20 novembre 1912, il devint évident pour FrançoisFerdinand et sa femme que l'hostilité du Wieil empereur et des autres membres de la maison. des Habsbourg, avait réussi, grâce aux événements, à exclure définitivement ses enfants de la succession. :
Ges manques d'égards pour sa femme, assez marqués pour entraîner la publication, d'articles inspirés par lui dans un journal dévoué À ses: intérêts, et la naissance d'un héritier doivent avoir eu une influence profonde sur FrançoisFerdinand. Dans toute l'Europe, il y eut un seul mionarqu assez intelligent pour tirer avantage de la situation, pour se gagner François-Ferdinand par les honneurs qu'il rendit à la duchesse de Hohenberg: ce fut l'empereur d'Allemagne. Le kaiser invita le couple à Potsdam et là tous deux éprouvèrent que, dans une cour au moins, les honneurs dus à une femme d'égale naissance étaient rendus à l'ex-comtesse Sophie. Cette visite à lostdam fut faite en 1909 et Je crois que dès lors l’empereur d'Allemagne et François: Ferdinand se rencontrèrent à d'autres occasions.
Dans le chapitre consacré à l’empereur Guillaume, J'ai signalé la croyance qui régnait, même en Allemagne, qu'il avait l'intention, comme pre-
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manique, auront un intérêt primordial à participer à la création ide cette grande ligne internationale qui les émancipera davantage des puissances germaniques et magyres: À une assemblée tenue à la fin de l’année dernière sous la présidence du député Verstovsek, l «Union des Cheminots yougoslaves » d'Autriche demandait « que désormais Les chemins de fer du pays servent à leur but naturel. savoir le relèvement des forces économiques et de A culture du peuple yougoslave». Le projet d'autrefois n€ trouverait donc plus, pour l'entraver, le « veto » dune Autriche-Hongrie inféodée à l'Allemagne. Il serait, au COM traire, favorisé par un peuple slave avide de prendre en turope la place qui lui revient.
FEUILLETON
Un projet pour l'après-guerre
Partout, chez nos amis comme chez nos ennemis, on prépare l'après-guerre. S'il faut, certes, songer avant tout À remporter la victoire qui, avec la paix, nous apportera une nouvelle Europe, il n'eu-est pas moins nécessaire de réfléchir aux problèmes que posera celte nouvelle Europe. (Le monde économique se trouvera en quelque sorte transformé. Il est bon que nous préparions dès à présent la place que nous devons y occuper. L'Allemagne a, par exemple, ouvert depuis longtemps ses voies de pénétraions, motamment vers les Balkans et l'Orient. Dès avant la guerer, elle avait su détourner À son profit non séulement le trafic des grandes lignes de navigation dont profitaient si largement la « Hamburg-Amerika Linie » ou le « Nord-Deutscher Lloyd », mais encore celui des grandes woies ferrées transeuropéennes, Il suffit de consulter ‘un indicateur où une simple carte des chemins de fer internationaux pour s’apercevoir que le seul itinéraire vraiment pratique, parcouru par les grands express, pour se rendre à Constantinople ou à Odessa, passait jusqu’à la guerre, par l'Allemagne et l'Autriche. Maintenant que l’ambition germanique a rangé à nos côtés tant de grands pays, le moment semble venu de reprendre les anciens projets de chemins de fer et de les réaliser. C’est ce que fait, dans un article solidement documenté et établi avec une
claire logique, M. Charles Loïiseau (1).
1 La Revve de Paris du rer mars, article intitulé « Une artère sud-européenne ».
mier pas vers Son ambilion ouvertement exprimée de dominer le monde, de se faire, à la mort de François-Joseph, chef d'un granil empire conlinentai dans lequel les princes allemands, ses lils, auraient occupé les trônes de Hongrie et de Bohême, l'héritier de la maison d'Autriche devant régner comme roi ou grand-duc d'Autriche, avec, peut-être, un äulre royaume germanique atteignant à la mer, au Sud.
Certains croient que quand le kaïiser, accompagné de von Tirpiz, rendit visite à François Ferdinand à Konopischt, en Juin 1914, avant la semaine de Kiel, une grande conspiration était en (rain, dans laquelle il était prévu qu’un grand empire central serait créé avec l'un des lils de la duchesse de Jlohenberg sur le trône de Bohême et les autres dotés de quelque royame nouvellement créé aux dépens de la Bosnie et dyune portion de la Serbie. EL il peut avoir êté prévu dans ce complot que Kitel Fritz et ds autres fils du kaiser seraient gratifiés de trônis icrmés aux dépens du territoire balkanique..fà
Quand le meurtre eut ‘feu à Sarajevo. (Hs les plans avaient &lé tirés en vue de Ja guerre et la mort de François-Ferdinand et de la duchesse de Hohenberg fournirent simplement une autre excuse pour commencer les hostilités après que l'Autriche, dans le conseil de Potsdam, eut ratilié tous les arrangements pris par l’empereur Guillaume et François-Ferdinand en vue de la guerre européenne. Indubitablement, l'empereur d'Allemagne usa de son influence sur FrançoisFerdinand et sa femme afin de s'assurer l'aide de François-Ferdinand pour entraîner l'Autriche dans la guerre — une guerre commencée pour obtenir la domination du monkle.
L'habile empereur d'Allemagne, jouant sur les ambitions de l’ex-comtesse Sophie, induisit. Franecis-Ferdinand à consentir à la guerre mondiale, et les choses avaient 616 si loin que même la imvort de l'archiduc Firançois-Ferdinand ne pouvait fuhanger la situation ni détourner le parti de la guerre, en Autriche-Hongrie, de son pro-
gramme sanglant. Agé de quatre-vingi-quaire ans,
le vieux François-Joseph ne put offrir qu'une faible résistance à la belliqueuse insistance de Tisza, premier ministre de Hongrie, et son adroit
- subalterne Korgach, qui le représentait au minis-
tère viennois des Affaires Etrangères, et qui est certainement l'homme qui lança l'ultimatum de quaran{c-huit heures à la Serbie. »
L'affaire Lammasch-Friedjung
Dans notre dernier numéro, nous avons parlé du cas du Hofrat Lammasch. Nos prévisions et nos conclusions viennent d'être confirmées par une lettre du professeur Lammassh, publiée dans la « Neue Freie Presse » du 16 mars. Dans cette lettre, le professeur Lammasch dément toutes les nouvelles concernant sa prétendue action en faveur d'une paix séparée de l'Autriche-Hongrie. Du voyage en Suisse, il ne parle pas, parce que c'est un fait que l’on ne peut nier. Mais le plus important, c’est l'assurance formelle de Son Excellence qu'elle n'a jamais songé à détacher l'Autriche de l'Allemagne. Cette déclaration catégorique est à enregistrer et elle est à retenir par ceux qui espéraient voir précisément le professeur Lammasch à la tête d’un mouvement imaginaire anti-allemand en Autriche.
La lettre de M. Lammasch est intéressante aussi sous un autre rapport. En effet, M. Lammasch dit d’une façon catégorique que les affirmations du professeur Friedjung à son égard sont de pure invention, et que le document dont M, Friedjung parle dans son article, n'existe que dans l'imagination de L’« historien » viennois. Le fameux Friedjung n’a vraiment pas de chance. Tous les documents qu'il produit se révèlent être faux ! ! Il semble que c'est à cause de ces (spécialités que le Ballplatz eutretient avec Friedjung les relations des plus intimes. ' Un tel maître en matière de { documents » est toujours utile
à quelque chose !
M. Loiseau rappelle que le premier coup porté au monopole allemand des chemins de fer fut le percement du Simplon (1900-1906). Le nouveau tunnel, non seulement facilitait les relations entre la France et l'Italie, mais ül créait la possibilité d'une route courte el commode vers l'Orient. On s'aperçut, en effet, qu'on gagnerait une centaine de kilomètres à ne plus passer par l'Allemagne, ce qui constituait un gain économique, et aussi politique appréciable. La nouvelle ligne envisagée passait par Paris, Pontarlier, Milan, Mestre (Venise), Cervignano, Monfalcone, Nabresina (Trieste), Steinbruck, Agram, Brod, Vinkovce, Indjija et Belgrade, où elle devait rejoindre l’ancienne ligne vers Constantinople. Pour la réaliser, il ne manquait que certaines modifications insignifiantes, sur un parcours de 70 kilomètres, de Steinbruck à Agram, à l'horaire des chemins de fer hongrois. De 1905 à 1906 des démarches furent donc faites en vue d’oblenir ces modifications. (Le gouvernement magyar sembla tout disposé à acquiescer. (Pourtant lorsqu'en mai 1906, M. Noblemaire, au nom du P.-L-M. présenta à la Conférence internationale ‘des horaires, tenue à Brême, une proposition dans ce sens, elle fut mettemient repoussée. Les Magyars faisaient déjà le jeu de Berlin et, à la brillante perspective d'une «Mitteleuropa» capable de dominer l'Europe, ils étaient tout prêts à renoncer à des intérêts qui leur semblaïent de moindre importance.
Aujourd'hui les choses sont changées. L’'Entente sait qu’elle a pour elle les populations slaves du sud de l’'Autriche par le territcire desquels passerait la future artère sud-européenne. Or ces Yougoslaves, lorsqu'on aura constitué l'Etat indépendant et unifié qu'ils réclament avec juste raison, cel Etat des Serbes, Croates et Slovènes qui opposera une solide barrière au « Drang nach Osten » ger-
Le mouvement yougoslave contre l’Autriche
Les constatations d'un journal viennois
La «kReichspost» de Vienne est très préoccupée des événemenis qui se déroulent dans les pays yougosiaves et des déclarations données par les Yougoslaves. Voici quelques passages d’un article paru dans le numéro du 9 mars:
« I n’est pas aisé, dit La « Reichspost », de voir clair dans la presse yougoslave, car les déclarations politiques qui doivent exprimer la véritable opinion des partis se voient précisément interdites par la censure, de sorte que des colonnes entières sont vides.
Dans les masses populaires, on recueille des signatures en faveur de la fondation d’un État yougoslave. On dit que chez Les Slovènes seuls le nombre des signatures dépasse déjà cent mille, étant donné qu'elles sont recueillies dans les paroisses et que les jeunes filles let Les femmes cons'tcrent leur zèle à en recueillir le plus grand nombre. Cet exemple est suivi maintenant par les Croates.…. e
Jusqu'au mois de mai 1917 les aspirations des Slovènes et de certains Croates allaient jusqu'à l'union de ces deux peuples sur la base du droit d'Etat croate. Les Sérbes n’entraient pas encore ans la combinaison. IL est vrai que depuis l'avènement au trône du roi Pierre, Belgrade entretenait consciencieusement les sympathies des Croates et des Slovènes libéraux à l'égard de la Serbie. La décla‘ation du 30 mai 1917 repose sur le droit d'Etat croate et se borne au cadre de a monarchie. Cette déclaration contient néanmoins deux mouveaux éléments à savoir le droit des peuples à disposer d’euxmêmes et l'extension de la communauté étatique aux Serbes...
Comme réponse à cette déclaration yougoslave de Vienne est arrivé quelque temps plus tard le pacte de Corfou, conclu par Pachitch avec les émigrés slovènes et croates, pacte d'après lequel tous les Croates, Slovènes et Serbes doivent s'unir sous l'égide des Karageorgevitch...
Ces deux étapes ont été suivies d’une troisième. De plus en plus, on a'commencé à souligner le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. L’organe du Club Yougoslave paraissant à Zagreb, da « Hrvatska Drzava » publie des déclarations d'adhésion à la politique, du Club Yougoslave sous le litre: Pour le droit absolü des Yougoslaves à disposer d'eux-mêmes.
L'interprétation de celte nouvelle for-_
mule est donnée par le « Glas », organe de Hribar, paraissant à Zagreb, qui explique l’évolution de la conception du droit d'Etat qui règne chez les Tchèques el les Yougoslaves. Le 30 mai 1917. les Tehèques ct les Yougoslaves se sont trouvés dans une situation telle qu'ils ont dû immédiatement formuler une déclaration du droit d'Etat. La déclaration tchèque comme celle des Yougoslaves ne doit donc être considérée que comme une tactique dans un moment donné, alors que le contenu de ces déclarations ne satisfaisait ni les Tchèques ni les Yougoslaves, étant donné que toutes deux contenaient en elles-mêmes des «éléments étrangers ». L’élimination: de ces éléments « étrangers » s’est effectuée chez les Tchèques dans leur résolution de Prague. Les aspirations étatiques des Yougoslaves ont suivi, elles aussi, la même évolution loue.
Par l’exclusion des éléments «étrangers », on est arrivé enfin à la formule défini-
: «On peut donc, conclurons-nous avec M. Charles Loïseall, aborder un pareil sujet avant que le canon se soft fu: Peut-être même la réunion d'une commission: inter--alliée «aid hoc» répondrait-elle à un intérêt immédiat. Si lon ne se Contentait pas d'y convier des fonctionnaires et des compétences professionnelles; si, à côté des repré M sentants officiels (de Ja des Etats-Unis, de la
tive du droit absolu des peuples à disposer d'eux-mêmes.
C’est ainsi que la dernière formule de la déclaration yougoslave: «le droit ah. solu de lauto-disposilion », fait le par lequel les Yougoslaves de la monarchie se donnent la main avec Ceux de l’Entente.
La déclaration du 80 mai 1917 se trouve donc dépassée considérablement et abandonnée. Au cours de dix mois, l'agitation
a pris des formes de plus en plus radi-
cales, en enflammant les passions et ‘en soulevant la haine contre la Monarchie quiest considérée comme le seu] obstacle àñlaréalisation du droit des peuples à disposer d’euxmêmes.» Les procédés bulgares en Serbie orientale
M. Léon Savadjian, Directeur de l'Agence Balkanique,
nous adresse la leltre suivante : Monsieur le Directeur,
Le «Bureau Historique» de la région de Morava, c’est-à-dire de la Serbie ürientale, institué par le gouvernement bulgare pour dénalurer et falsifier les données historiques relatives À ces contrées, répand à profusion une lettre adressée en 184 par le Patriarche grec Antim V aw Métro: polite Pétar, l'invilant à racheter tous les + évangiles, en langue bulgare, mis en cireulation dans les Pays de Morava. La ,propagande bulgare tire de cette lettre Ja conclusion que déjà en 1841 l'élément bulgare a dû être très puissant pour donner lieu à une persécution systématique de Ja part des autorités religieuses serbes el grecques.
Il faut avoir un loupet extraordinaire pour tirer une pareille conclusion d’une lettre qui démontre uniquement que, déjà en 1841. le clergé bulgare menait une propagande effrénée et sans scrupules aussi bien en Macédoine qu’en vieille Serbie afin de faire naître des éléments bulgares. Car — et contrairement aux affirmations des Bulgares — il est incontestablement établi que ce n'est pas l'élément bulgare en Macédoine qui a créé l’'Exarchat bulgare, mais bien ‘au contraire, c'est l'Exarchat — avec des subventions suspectes, provenant Su vent du gouvernement lurc — qui créa par-ci, par-là, des communautés bulgares sur lesquelles on base aujourd’hui toutes les aspirations de la Bulgarie.
La lettre d'Antim V démontre que déjà en 1841, la propagande bulgare avait essayé de bulgariser, par moyens décrits et d'Evangiles certaines contrées de la vallée de Morava aussi. Rien me’st plus juste que de s'être opposé à une pareille propagande, susceptible de troubler la vie paisible des populations. Elle démontre engore que malgré tous les essais de propagande et d'influence bulgares, les Pays de Morava n’ont pas renié leur origine serbe, leurs cultes, leurs traditions et leur
langue... Léon SAVADIJIAN, :
Nous publions cette lettre uniquement à titre d'information; la propagande bulgare en Serbie orientale étant trop ridicule pour être prise au sérieux. Ce qui est cependant sérieux, c'est l’œuvre bulgare d’exterminationparlaforce de tous ceux qui ne veulent pas se recon-. maître Bulgares, et c'est sur cette action ignoble que nous attirons encore une fois l'attention du monde civilisé.
N.d LR
France, de l'Angleterre, de l'Italie:
— de même qu'on vient d'offrir:
mi de
Roumanie, on invitait à Belgique, de la ‘Serbie et ide 18 4 anie, On finvitait à siéger des délégués de l’émigration yougoslave et tchèque tout justement, une place de combat sur notre front "À des volontaires tchèco-slaves — on mettrait en évidence une Image de plus, complète et fidèle, des intérêts coalisés re la prépotence austro-germamique. On escom pe mn É fait», qui ne saurait passer inaperçu nos amis, ni de nos adversaires, la solidarité que ie temps prépare, dans l’ordre économique tout au moins entre la cause de l’Entente et celle des Slaves d'Autriche: Il manquera sur le tapis, dira-t-on sans doute, quelque” dossiers techniques pour aboutir à des conclusions 5