La Serbie

“le désarroi

are cents Samedi 27 Juillet 1918 — No 27

es

Le ministère Seidler devant le parlement

LA SERBIE s

M. Seidler a démissionné, et son ministère appartient déjà au passé. Mais pour comprendre de la Monarchie] ‘il est bon de lire les discours prononcés dans les deux Chambres eutrichiennes (et qui ont conduit à la chute du ministère. M. Seidier savait irès bien, que le parlement lui élait hostile, mais cela ne l'a pas empêché de braver. la majorité et de tenir un discours provocaleur, tout en se donnant la mine de vouloir la collaboration de tous les peuplesi Nous reproduisons ici quelques passages des discours qui ne furent qu'incomplètement communiqués par le B. C. V. et qui sont pourtant ‘très insiractifs à lire. Nous les communiquons d'après les comple-rendus publiés par [a «Neue Freie Presse» des 18, 19 el 20 juillet.

Le aninistre-président Seidler a prononcé un grand discours de programme, où il a dit ceci: «Tout plan, d'une rélorme _conStitutionnellie; æuppose J'intégrrilé et l'intangibilité de l'organisme étatique autrichien, dans le cadre de Ja Monarchie des Habsbourg. Si l'on veut voir dans les mesures enireprises par le gouvernement au sujet des délimitations des arrondissements en Bohême, si l'on veut y voir l'annonce. d'une direction. allemande dans notre politique, Je suis le "dernier qui veut le nier parce que, S Il ya en Autriche une direction politique quelconque, cate direction ne peut être aucuns auire que celle qui satisfait pleinement les intérêts légitimes du peuple allemand. IL est un principe ancien et vrai, qu'en Autriche om ne peut pas gouverner contre les Allemands encore n1oiïns sans les Allemands. Ceci est valable non seulement pour le gouvernement actuel mais aussi pour ‘out le gouvernement autrichien, et il n'y a pas d'erreur aussi énorme que de croire qu'on puisse arriver à une union des partis non aillemands et à la forrmatjon d'une majorité non-allemancde. La base de cet Etat compliqué, c'est le peuple allemand et il le restera pour loujours. C'est dans cet esprit que le gouvernenrent actuel continuera à suivre la direction adoptée et il ne se laissera détourner de ce chemin par aucune autre considération. Le gouvernentent est toujours prêt à une entente avec eux qui se tiennent de côté, mais au-dessus de la porte qui conduit à la réconciliation; il est écrit en. icutes lettres: « Bicnvenus tous ceux qui tiennent tidèlément à la! dynastie et à l'Autriche».

Les Allemands d'Autriche n'aspirent pas à opprimer les autres nationalités; ce qu'ils réclament c'est la reconnaissance du principe que dans le cercle des peuples égaux, il faut accorkler au peuple aliemand une situation particulière en correspondance avec bon histoire el sa culture. Les Allemands ne demandent rien d'autre que de conserver les bases établies de cet Etat séculaire».

Après Je discours de M. Scidler, le député Tuser s'est levé pour déclarer que le müinistre-

président est ‘un ennemi dangereux du parlementarisme. Le discours d'aujourd'hui du Dr Seidier

provoquera de nouvelles luites nalionales et augmientera encore davantage les différences existantes. Les Tchèques ne peuvent. considérer autement le régime actuel dans l'administration! et la justice que comme une domination étrangère qu'ils combaitront par tous les moyens dont ils pourront disposer.» Nous n'avons aucune peur et nous ne craïgnons pas pour l'avenir du peuple tchèque. Un peuple aussi appliqué, aussi brave que le nôtre ne peut jamais périr.

. Le peuple ichèque tout entier sans distinction

de parti ou de classe ‘sociale (est convaincu que la grande guerre ne pourra finir par une victoire de l'impérialisme et du despotisme,

Le député Wichtl interrompant: « Mais par une victoire de l'Etat tchéquo-slovaque » !

Le député Tusar continue: «Celle guerre finira non seulement par la fondation de l'Etat tchèque mais aussi par la victoire de l'idée! démocratique dans le mionide entier, par la défaite du mililarisme qui significra l'aube d'une ère nouvelle dans Ja vie de l'humanité. Les peuples libres et égaux vivront désormais en paix et en tranquilité. (Des applaudissements frénétiques. Les ‘députés tchèques lont entonné le chant natiomal «Kdé domiov muj» ce qui provoque sur les bancs des députés allemands ‘une fureur indescriptible). !

Le Dr Waldner à parlé au nom de l'union allemande. Il déclare que c'est une énormité de voir les peuples de la Monarchie, Les Tchèques et les Yougoslaves travailler presque en accord aveo les ennemis de l'Etat autrichien à la destruction de la Monarchie des Habsbourg. Il fait appel à tous les Allemands de s'unir pour la lutte contre les Slaves. nent au Ministre-Président actuel parce que le Dr Seidler, poussé par l'activité néfaste des parus Ilaves, est enfin devenu un véritable ministreprésident allemand, comme ül s'est exprimé luimême aujourd'hui avec les paroles qu'on, a jamais entendues auparavant dans la bouche d'un minüstre-président autrichien. Le’ Dr Seidler a eompris le problème autrichien d'une façon claire et précise comme personne de ses prédécesseurs, Les partis slaves ne veulent pas une entente avec nous au sujet de la réforme constitutionnille Ts attendent de la maïn de motre ennemi l'avenir ae leur peuple. Quant à nous, nous tenons à à l'idée de l'unité de l'Etat. Le projet de dissoudre l'Etat dans ses éléments nationaux et de les rassembler après dans une confédération, ce projet signifie la fin de l'Autriche parce que, une fois le démembrement effectué, les parties ne pourraient plus être coordonnées dans un tout ofgai nique. Il y a encore une chose qu'il me faut pas perdre de vue. Toute réforme en Autriche doit porter en elle une garantie que l'alliance avec l'Empire allemand sera conservée. L'alliance austro-allemande n'est pas seulemient une demandé des puissances cenlrales, elle est devenue un élément de la paix mondiale. Ce n'est qu'après la formation. définitive de l'Europe centrale s’étendant jusqu'en Orient que les projels autrement ulopiques des fédérations et des, ligues des peuples avec l'arbitrage obligatoire pourront obtenir une ferme concrète.

Lo Dr Verstovchek (Slovène) déclare qu'il consi-

.dère comme ‘un, cynisme inouï l'audace du gou-

vernement de convoquer par ces chaleurs étouffantes, les députés à Vienne, dans l'unique but de leur faire accorder les crédits et de donner à un ministre-président sans serupules une licence peur laire de nouvelles vici imes parmi les Yougoslaves. Tout ce que l'on fait dans la Monarchie au nom de l'Etat, n'est fait que par les représentants de deux ‘nations privilégiées qui veulent dominer des autres. À Salzburg, à Vienne, à Berlin et à Budapest, on n'attire aux pourparlers engagés que des Allemands et des Magyars. Au mom des Vougoslaves, le député Verstovchek tient à réaffirmer que l'idée de l'indépendance vil toujours dans le peuple, qu'elle devient chaque jour plus forte et que les Yougoslaves consttatent avec satisfaction que plus les peuples yougoslaves sont maltraités plus l'effel produit est. contraire à celui auquel le gouvernement s’aitendait. Le Dr Ællenbogen (socialiste) parle du traité de Bucarest qui a consacré toute une série d'annexions, non seulement en faveur de l'AutricheHongrie mais aussi en faveur de ses alliés: IL proeste que les deux traités, de Brest-Litowsk e! de Bucarest, n'ont pas été soumis à l'approbatien eu Parlement. Au nom des socialistes autrichiens, il déclare que lui et ses amis diemankeronit \ la conférence internationale de paix, une révision. de ces traités el la restitution intégrale des terriloires annexés. Parlant de la Pologne, l'orateur se prononce contre la solution austro-polonaise el réclame la comsullation du peuple polonais. Il adresse également une question particulière au gouvernement en demandant ce que la Monarchie cherche en Albanie. Û À la fin de sen discours, le député Ellenbogen, «éclare ten, langue française — chose qu'on n'a pas encore vuo en Autriche, ni au Parlement autrichien — que l'Autriche suivant l'opinion des socialistes, si elle doit exister, ne peut se maintenir que sur la ‘base d'une. entente libre de tous les peuples. Toute nation repousse la domination d'une autre dans de cadre de la Momarchie, C’est pourquoi l'Autriche-Hongrie ne peut exister que comme une confédération des peuples libres et égaux. IL ne s'agit pas de gouverner contre les “Allemands ou avec les Allemands, comme M. Seidler le préconise, mais de reconstruire et de réformer cet Etat par un, accord des Polonais, Tehèques, Allemands et Yiougoslaves, sur la base de l'égalité absolue de ces peuples. Cette question d'une réforme de

Les Allemands tien-.

‘disposés à acconder

l'Autriche à une importance internationale parce que c'est d'elle que dépend La guerre où la paix. Les pacilistes dans les pays de l'Entente s efforcent de prouver au monde que l'Autriche est viable et qu'elle ne doit pas nécessairement être une prison pour ses peuples. La guerre a éclaté sur la frontière yougoslave et aujourd'hui vers la fin de la quatrième année, le ministre-président suscite par les persécutions des Slaves une nouvelle. question. yougoslave. »

Le Dr Tertil (Polonais), parlant au nom du Club polonais, constate que les Polonais sont les crédits nécessaires sous condition de voir à la tête du gouvernement un personnage autre que le Dr Seidiler.

Le Dr Smodlaka (député dalmate) déclare que les Yougoslaves ont des raisons, particulières d'être mécentents avec le cabinet Seidier. Le Dr Seidier est devenu le champion du pangermanisme au dépens des droits des peuples slaves. IL regarde tranquillement les Magyars se préparer À établir leur aominalion en Bosnie-Herzégovine. La question yougoslave n'est pas un problème intérieur de 1x Monarchie. Elle rentre dans le complexe des questions nationales de l'Europe entière que la guerre a placées à l'ordre du jour el qui doivent {reuver leur solution dans le sens des granks principes démocratiques. La demande des Allemands d'occuper cerlains territoires $loyènes sur le littoral sous prétexte die la nécessité d'une issue sur Ja mer Adriatique, n'est pas justifiée. Les Yéugoslaves sont disposés à entrer en pourparlers avec les Allemands et aussi avec les autres nationalilés en vue de régler par un accord réciproque, leurs intérêts vitaux. Un accord avec les Yougoslaves ne sera Jamais possible au prix de la renonciation des Yougoslaves à une grande partie de leur corps national, à la partie slovène. Là-dessus tous Les Dalmates sont unanimes: IL y a encore le principe suprême du Droit international futur: le droit des peuples de disposer. de leur sort. Aucun, peuple n'a montré par un plébiscite si vigoureux sa volonté de faire partie de l'Etat yougoslave que le peuple slovène. Les Yougoslaves nent pas l'intention de se séparer des auire peuples par tune muraille chinoise et ils sont disposés à régler loutes les questions y respectives sur la base d'un accord amical entre: Elats nationaux et libres. Le reproche de l'illoyalisme laisse les Yougoslaves parfaitement froids.

Le député Daszynski (socialiste polonais) décare que les deux tiers de l'Autriche ne sont pas allemands «et ils doivent voir dams la dépendance de l'Empire allemand leur plus grand malheur national. Le résultat de l'approfondissement de l'alliance avec l'Allemagne a &té de voir l'Autriche complétement privée de son indépendance militaire, politique, économique et abaïssée au rang d'un Etat vassal de l'Allemagne. C'est le rôle historique de la bureaucratie en Autriche de miontrer toute son habileté dans la haïne cionstente ccmire le Parlement. La bureaucratie es heureuse lorsqu'elle réussit à renvoyer ces «beslies» chez ‘elles, et pourtant le Parlement est la seule chose que tous les peuples en Autriche ont de commun. Ïl est vrai que les organes de l'État peuvent invoquer une circonstance atüénuanie et celle-ci s'appelle Seidler. Comme objet, le ministre-président est tellement petit qu'on devrait plutôt avoir de la pitié envers lui que de se fâcher de lui, L'orateur ne peut pas lui en vauloir et serait plutôt disposé à lui crier. comme le Dr Weiskirchner l'a fait: «Avez-vous déjà vu un enfant de cet âge? (Grandie hilarité).

Le député parle ensuite contre la solution! ausiro-polonaise et se mioque des relations austroukrainiennes. «Nous avions une nouvelle mode maintenant qui s'appelle « Ukraine». On veut utiliser trente millions de paysans orthodoxes comme l'appui pour l'Autriche catholique. Les Ukrainiens ccimmetent ia même erreur que les conservateurs polonais qui s'imaginent que le gouvernement autrichien soit capable d'une œuvre historique quelconque. Un banqueroute me peut pourtant ten promettre et ce gouvernement autrichien est un gouvernement banqueroute.

Le Dr Glcmbinski (Prlonais) constate qu'il est l'interprète de la grande majorité du peuple polonais qui n'approuve pas la politique timide at inconséquente des Polonais en Autriche, ni celle du gouvernement polonais À Varsbvie, surtout em ce moment critique où l'on décide mon seulement du sort de la Pologne, mais aussi de l'avenir et de la dignité du peuple polonais. Le peuple polonais demande que ses

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désins, ses plainites et ses aspirations soient exprimées ici au Parlement d'une façon catégorique. Le député regrette que le président du Club polonais, Fertil, n'ait pas rappelé dans son discours d'aujourd'hui la résolution des, députés polonais du 28 mai de l'année dernière et qu'il n'ait pas non plus protesté contre les .déclarations récentes du gouvernement de Varsovie faites “ous la pression des Allemands. Tandis que l'Entente déclare à Versailles que la question polonaise possède un caractère international, les puissances centrales voudraient représenter le problème polonais comme ‘une question purement interne concernant uniquement la. Mittel-Europa et qu'il faudrait résoudre pendant la guerre en ratfachant la Pologne à l'une où à l'autre des puissances centrales. Un tel point de vue me sera jamais admis par les Polonais. Le caractère international du problème polonais doit être en tout cas conservé. Le discours du comte Czernin

Du discours important du comte Czernin, prononcé à la Chambre des Seigneurs, la presse alliée et neutre a reproduit ‘uniquement la partie qui se rapporte à l'opinion du comte Czermin que l'Autriche est appelée à servir d'intermédiaire entre l'Angleterre et l'Allemagne. Pour bien comprendre l'esprit de cette idée, il faut lire la première partie du discours que nous reproduisons ici @l qui prouve encore une fois la duplicité autrichienne. Le comte Czernin à déclaré : 7e ee PNR OU

«Dans Ja politique extérieure, nous suivons, Dieu merci, le cours allemand. Nous travaillons

très activement à un resserremient et à l'élargissement de l'alliance avec l'Allemagne. Une

politique intérieure qui se trouve en accord avec la politique extérieure peut s'appuyer uniquement sur ‘une magorité qui serait dans son essence allemande, L'Assemblée se rappellera que, dans un passé loïntain, nous étions traités par ?aris et par Londres avec une bienveillance particulière. (Quelques gens voyaient dans cette bienveillance de l'Entente envers l'Autriche un symplôme favorable. À mon avis, c'était ‘une erreur. Aussi longiemps que l'Entente pouvait espérer nous séparer de l'Allemagne el nous faire ccnelure une paix séparée, elle nous traitait avec bienveillance. Mais depuis qu'elle possède l'assurance que nous me sommes pas capables d'une félonie et que nous poursuivrons la guerre peur la protection des intérêts allemands aussi bien que pour celle de nos propres intérêts, son allitude a changé. La situation est aujourd'hui très claire et nous savons à quoi nous en tenir. On veut nous révolutionner. Nous cevons lutter énergiquement contre toutes les tendances ayant pour but la dissolution ét les troubles à l’intérieur. La Monarchie peul, penaan! la durée de la guerre, être où l’alliée où l'ennemie de l'Allemagne, mais jamais une puissance neutre. Je mets de côté, pour un moment, ce que l'honneur et Je devoir d'allié nous commande et je ne parle que des possibilités physiques que comporte la situation géographique de la Monarchie. Nous sommes situés entre l'Allemagne et les Balkans. L'Allemagne respre par les Balkans. Elle a ses troupes là, elle recoit du blé et des graisses des pays balkaniques el, en général, elle ne pourrait plus continuer la guerre si elle ne possédait plus les Balkans. Ün rôle neutre de la Monarchie signifierait que nous me devrions plus laisser passer les troupes allemandes par notre terriloire sans cetle condition, nous n'obtienroms Jamais ‘une paix avec l’Entente. Mais, dans ce cas-là, nous aurions ‘une guerre avec l'Allemagne et on aurait changé une guerra contre une autre. Je ne parle pas de tout cela peur notre souvernement, ni pour aucun autre facteur. compétent de la Monarchie, parce que, Dieu merci, ils sont tous d'accord dans la décision de maintenir l'alliance. Je le dis plutôt à cause de ces éléments irresponsables qui ne cessent de prêcher «Los von Deutchlands, je l'ai déjà dit, je mets de côté tout ce qui aoncérne l'honneur &t le devoir d'allié, quoique ces raisons me suffisent, ainsi qu'à fous ces Messieurs, pour moe pas même en parler. Je ne peux piourlant pas m'abstenir de dire une chose: On a commis dans l'Histoire beaucoup de vilenies, mais... si ces vilenies sont en même femps fstupides, alors.» (Hilarité générale.)

Société Génevoise d'Edit. et d'Impr. — Genève

ou

si chers aux Serbes, Slovènes et Croates. Puisse la libération venir bientôt. Puissiez-vous voir de nouveau de beaux jours comme ceux de Stephan Douchan, mais avec les bienfaits de paix accordés par la Providence au peuple yougoslave douloureusement éprouvé et qui supcourage porte ses tant de

patience. »

souffrances avec

Lord Burnham envoya le lélégramme suivant:

« Demain, je penserai à votre pays et à ses souffrances imméritées et vous aurez mes vœux les plus”sincères

pour votre libération et votre prospérité »

M. Whyte, le principal de l'Université de Edimbourg,

écrivait :

« Je regrette profondément de n€ pouvoir êlre avec vous aujourd’hui. Je suis un vrai fils et héritier des covenantaires écossais et ce serait pour moi renoncer complètement à ce nom, ce serait être indigne du pays des covenantaires que de ne pas sympathiser de toute mon âme, de {out mon cœur avec le peuple serbe au milieu de toutes 5es souffrances si amères. Jamais un peuple au monde ne soutfrit davantage que le peuple écossais, Mais aucun peupie au monde nest aujourd’hui si heureux et si- uni que le peuple écossais, au double point de vüe religieux et politique. Puisse tout cela être bientôt vrai de vos vaillants compatriotes Si durement éprouvés. »:..,

Le générai Sir Baden Powell écrit:

« Les boys scouts britanniques vous adressent leurs

et de de Kossovo. »

le message suivant:

façon. »

ve: 4 *

cordiales salutations. à l’occasion de. la journée, anniversaire de Kossovo et désirent exprimer leur chaleureuse admiration et leur sympathie pour leurs frères boys scouts serbes. Les cœurs de vos frères boys scouts britanniques sont avec vous en cette journée du glorieux anniversaire

« Je suis très heureux de voir que les Serbes ont encore le courage indomptable de célébrer l'anniversaire du terrible désastre de Kossovo, même pendant cette pér'ode de tristesse. La nation qui produit de tels hommes et de telles femmes ne peut jamais mourir. Personnellement, je ne suis pas trop vieux pour avoir. l'assurance qué je verrai votre race magnifique s'élever sur les horrib::5 ruines de cette période tragique. Déjà la race yougoslave tout entière, en dépit des massacres, . du manque d'ali+ ments, occupe dans le monde une position plus haute qu'à nimporte quel moment avant la guerre. La nouvelle conquête de sa liberté et de son indépendance est assurée. Puisse-t-elle se faire bientôt. Je pleure sur vos désastres passés et présents. Je me réjouis de votre prochaine victoire sur le mauvais destin, supporté d'une si: noble

Société slovène Janez Krek

Les Slevènes résidant en Suisse «nt fondé à Genève une société slovène pour le renforcement de l'action yougoslave. La société porte le mom du grand patriote slovène feu Janez Krek et elle à pour but dé contribuer, dans la mesure de ses forces, à la réali:

M. Hyndmann, chef du parti socialiste national, a adressé

salicn de l'unité yougoslave. La société ne s'occupera pas des questions ‘de partis. et se base sur le droit des peuples de disposer de leur sort, ainsi que sur la déclaration de Corfou. La jeune société a commencä son activité par la publication d'une « Bibliothèque slovène»s dont le premier volume «Les deux Yougoslaviesék par Vladislov Fabiantchitch, est une contribution utile du prchlème yougoslave. 3

Son programme est uniquement national

À la solution

Yugoslavia : a new nation. — M. Pierre de Lanux, l’auteur

plaires, M.

Î

dédioine !

bien cennu du livre «La Yougoslayie, et l'un des hommes les plus..au, courant des < révue américaine très répandue « Colliers» (numéro du 25 mai), un article substantiel sur la question youkoslave.

Tenant «ccmpte du fait que le «Collier's» est une revue populaïüre qui se vend chaque semaine à plus d'un million d'exemde Lanux a exposé le problème yougoslave dans ses léments essentiels, s'arrêtant surtout au rôle de la Serbie ainsi qu'à la Déclaration de Corfou.!Son article permettra aux hicimbreux Américains d'envisager le problème des nationalités d'Autriche-Hiongrie avec plus de compétence et de justice.

questions balkaniques, & publié dans la

Sur la réponse des Socialistes bulgares, par le profssseur ARvantrakI. — (Genève, 1918). .. Parmi les pièges que la rouerie bulgare tend sans cessé aux Alhés, l'un des plus dangereux est la création d'un Etat fanKôme, d'une Macédone aulonome, qui, un beau jour, serait annexée à la faveur d'un coup d'Etat par la Bulgare, comme l'a déjà été la Roumiéle Orientale. N'ayant pas osé accepter dans cette province le principe universel de la libre disposition des peuples, les socialistes bulgares —: dont le chef lui-même déclarai S’être entendu avec M. Radoslavoff avant son départ pour Slockhblim — se contenteraient de l'xautonomie» de

de la Ma-

Ce que sont ces socialistes et ce que veut dire cette «fauior momie» voilà ce qu'explique bien la brochure de M. Arvanitaki, que nous recommandons à nos lecteurs.

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