La Serbie

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les Chambres de commerce, d'industries et des métiers. Ces corporalions connaissent mieux les conditions locales de chaque région et elles nous jolfrent ainsi une garantie suffisante pour la répartition équitable des articles importés. IL va sans dire que je ferai appel, pour ce travail, ainsi que dans d'autres cas, à laide et à la collaboration des députés, En ce qui concerne la répartilion des articles que les commerçants ‘importeront dans le pays, l'Etat n’a pas les mioyens d'intervenir, mais j'ai bien des raisons à espérer que la concurrence dibre et la loi de Poffre et de demande exerceront leur influence sur une répartlilion équitable, . Le dernier devoir et en même temps le plus important consiste dans la nécessité d'utiliser de la facon la plus ralionnille; les forces productives du pays. Le besoin qui ‘se fera sentir sous ce rapport nya déterminé à faire quielques restrailions dans la liberté du mouvement de ceratinis économes (?), ainsi que faire certaines dérogalions aux méthodes ordinaires de travail, Bien que ces deux dernières mesures puissent paraître dans les premiers mloments très gênantes, telles “seront indist pensabels quand nous retnrerons dans le pays. k J'ajouterai immédiatement que celte inlervention de l'Etat ne Se produira que dans la production agricole, d'abord parce que cest la branché la plus importante de notre économie nationale, et ensuile parce que c'est ici ‘que le manque dans les mioyens de production se fera le plus sentir, D'ailleurs des restrictions pareills existent dans lous les pays belligérants, Conformément à larlicle 9 du projet de la loi, l'Etat venidra les instruments et les matériaux procurés par ‘lui pour ‘la production agricole ainsi que le bétail de trail non seulement aux agriculteurs particuliers maïs aussi aux corporations aiulonomes, départements let communes ainsi qu'aux organisations agricoles. En vendant ces moyens de produelion, l'Etat leur imposera une obligation, telle de culliver avec et par lintermédiaire des comités spéciaux (dans les communes et dans les départements) les biens, publics et privés, selon les besoins qui se présenteront. Mais l’exéeulion de celte obligalion rapportera aux communes let aux Zadougas une belle récompense de leurs efforts car après quelRque temps lorsque Ir vie économique reprendra dans le pays son

cours normal, elles pourront vendre aux particuliers ces moyens de production aux

pu normaux que l'Etat leur avait vendus demi-prix, de façon que l'excédent du prix de vente rentre dans leur caisse.

D'autre part, la loi prévoit aussi, dans l'intérêt d’une production plus rationnelle, la réquisition des instruments et du bétail de trait qui sont la propriété privée ainsi que les travaux obligatoires, On ne fera usage de ces deux mesures que dans le cas loù elles deviendraient indispensables et lou la réquisition et les travaux obligaloires ne porteront pas préjudice à Pagriculteur, Ensuite. la loi prévoit J'imposition des prix pour les articles qui servent aux beloins les plus pressants (les denrées alimentaires). Cetbe prescriplion limite la liberté du commerce, mais je suis d’avis qu'une telle restriction est très nécessaire dans lintérêt même du consommateur. »

Ce projet de loi n’a pas été volé Tà cause de la clôture prématurée des Séances de la Skoupchtina. Il sera probablement volé en. automne, à la prochaine l'ÉUnion du Parlement.

La chancellerie austre-magyars æ Et sa < conférence confidentielle >

Tandis que les représentants du mili{arisme prussien continuent à menacer, la chancellerie du Ballplatz allonge ses tenlacules, comme elle Va fait, on ne sail Combien de fois déjà, tantôt ouvertement, tantôt en secret, essayant d'entamer des pourparlers de paix, pour le salut de lEur rope et de l'humanité, Or, sil y a quell4 qu'un qui n'a pas le droit de parler au nom de l'humanité, c’est précisément la chancellerie des Habsbourg, Si cetle pauvre humanité lui tenait tant soit peu à cœur, elle n’aurait pas adressé ‘à la Serbie cet ultimatum fameux, elle n'aurait pas refusé à la Russie la prolongation du délai fixé à quarante-huit heures, elle n'aurait pas rejeté la proposition anglo-française de considérer son conflit avec la Serbie comme une affaire internationale, Et comment la chancellerie de Vienne ferait-elle appel à un arbitrage, puisqu'elle a repousse la demande de la Serbie de soumettre le différend au tribunal de la Haye, sous prétexte que ce serait: au-dessous de sa dignité de grande puissance de com paraître avec la pelite Serbie?

Mais d'où vient que cet orgueil s’esk changé en prévenance? C’est que l'orgueil se sentait soutenu par le mililarisme prussien, tandis que la prévenance d'aujour-+ d'hui ne veut que sauver de la débâcle complète ce même militarisme. Il faut que la chancellerie viennoïse sache que tout

le monde voit enfin clair dans celte affaire et que la, guerre mondiale doit en première ligne résoudre les problèmes terriloriaux, avant de $’embarquer dans des conversations idéologiques. Le plus important de ces problèmes, c’est, à côté de la vestitution de lAlsace-Lorraine, la libération définitive des peuples limitrophes de PAutriche-Hongrie, Si donc la chancellerie des Habsbourg veut sincèrement la paix; ét une paix juste et durable, elle n'a qu'une chose à faire, renoncer à la souveraineté sur les Polonais et les Peltits-Russiens de la Galicie, reconnaître l'Etat des TchécoSlovaques, donner la Transylvanie à Ja Roumanie, Trente et Trieste à l’Ilalie, et reconnaître aux Serbo-Croales et aux Slovènes, depuis le Triglav jusqu'au Moriche, le droit de s'unir à la Serbie et au Monténégro, Une telle proposition contribuerail infiniment plus à la paix qu’une « conférence confidentielle », laquelle, d'ailleurs, ne saurait êlre acceptée par lEntente, M. Wilson s'élant déjà prononcé ouvertement contre toute diplomatie secrète. La chancellerie des Habsbourg a trop longtemps joui d’une indulgence qui m'était pas du tout méritée. Il faut qu’elle apprenne, enfin que ses manœuvres ne trompent plus ; il faut qu'on lui dise sans équivoque que la libération des nationalités limitrophes lui sera dictée sur le même ton, sur lequel fut dicté le funeste ultimatum à la Serbie, el qu'on sera inexorable à toutes ses inslançes, exactement comme elle-même à élé sourde envers la Serbie et à toutes les prières de ne pas déclencher une guerre universelle qui coûterait trop cher à l'humanité.

Pour ceux qui se sentiraient disposés à plaindre lAutriche-Hongrie, ajoutons ceci: il lui restera toujours une vingtaine de millions de fidèles sujets allemands et magyars, c’est-à-dire une population aussi nombreuse que celle de PEspagne et qu'elle pourra rendre heureuse tant qu'elle voudra!

CG,

ne een ee

- Korachets, Pachitch, Troumbitch

La « Jugoslovenska Drzava », organe officiel de l'Union Yougoslave Sud-Américaine, à publié dans son numéro du der juin, entre autres, la constatation suivante: :

« Est-ce simplement une pure etineidence qu'à la tête des représentalions na tionales suprêmes se trouvent un Sloyvène, un Serbe et un Croate? *

Le Club Yougoslave de Vienne est présidé par le Slovène Korochets, en remplacement du Slavène Krek, décédé, Le président du Comité Yougoslave à Londres est le Croate: Trumbiteh et le président du ministère serbe el chef du gouvernement dé Serbie est le Serbe Pachitch. En effet, Landis que le gouvernement serbe représente officiellement, surtout après la Déclaration de Corfou, notre peuple entier devant les Alliés et landis que le Comité Yougoslave de Londres représente la partie. subjuguée de notre peuple le Club Yougoslave où actuellement le Conseil National Yougoslave de la Monarchie représenté notre peuple subjugué entier devant les puissances centrales. C'est de cette façon que les rôles sont pa rlagés el nous croyons que cela s'est produit par un heureux concours de circonstances aussi bien que par La volonté consciente qui à voulu qu'à la tête de notre mouvement nalional soient représentées les trois branches de notre peuple.

L'histoire ne saurait mieux parler de ce fait qu'il ne-parle de lui-même. Jamais notre lutte ne fut aussi unanimement soutenue ni si tragiquement belle! Jamais notre peuple n'a été aussi conscient €L ne s’est trouvé si bien à la hauteur des événements qu'aujourd'hui. L'événement dont nous venons de parler pa ral! au premier abord insignifiant, mails au fond, c’est, dans la vie de notre peuple, un phénomène très important. »

Th. Roosevelt pi et les conditions de paix des Hiliés

Le 6 septembre, à l'occasion, de Ja « Journée Lafayette et de la Marne», l'ancien président des Etats-Unis, Th. Roosevelt, a prononcé dans le City Hall, à New-York, tu grand discours sur les conditions de paix alliées. .

«A la Serbie et à la Roumanie, a déclaré | M. Roosevelt, doit etre remdiu ce que les Bul: gares leur ont pris. L'empire d'Autriche el l'empire ottoman sont à dissoudre ct leurs: peuples à libérer. Les Turcs doivent être tout-à-fait chassés de l'Europe. Nous ne voulons pas que les Allemands et Magyars soient opprimés par les autres, mais nous m'admettons non plus que ces deux peuples dominent et oppressent d'autres nationalités, L'Alsace-Lorraine sera rendue à la France, la Belgique restaurée et indemnisée, l'Italie autrichienne rendue à l'Italie et les provinces TOU« maines de Hongrie rendues à la Roumanie. Les Tchéco:Slovaques constitueront un Etat indépendant, les Slaves lu Sud seront réunis en un. Etat indépendant, tt la Pologne sera unifiée; Elle bobliendra les provinces _polonaises \'Autriche, de Prusse et de Russie. La Lithuanie, la ‘[ivonie et la Finlande auront leur liberté et aucune partie de l'Empire russe ne selix

livrée à l'Allemagne. »

. titude,

«Das ritterliche Bulgarien”» !

Nous navons pas-lhonneur de connaître un M. Asséo qui jouit dé l'hospitalité de la « Neue Zurcher Zeitung» et qui est utilisé quelquefois par les Bulgares pour servir de porte-parole à leurs désirs. C'est lui qui à arrangé, l'année passée, une interview aux tendances ententophiles avec M Mileff, directeur de l'Agence Bulgaré, interview que M. Mileff, sur l’ordre de Berlin, s’est empressé de démentir lui-même. Or ce M. Asséo propose aux Bulgares, dans la « Neue Zürcher Zeitung » du 2 août, de prendre liniliative d’une union des peuples balkaniques, let de s'efforcer de la réaliser.

« Tout gouvernement bulgare, comme le serviteur responsable du destin de son pays, doit souhaiter lunfon balkanique ‘el {travailler à sa réalisation, Je sais (tiens, tiens!) et l’on sait (qui cela on?) qu'un tel ‘désir existe, que ce désir a pris déjà la forme d’une volonté. et pourquoi alors le cacher? Nous sommes arrivés au sommet du calvaire et il est le devoir de chaque peuple qui se respecte de dire à haute voix ses désirs et de prendre l’humanité entière pour arbitre. À la place de l'aigle mourant des armies il faut installer une noblesse nouvelle, celle du cœur qui répare le mal. En ce qui concerne la Bulgarie il est sûr qu’elle abrite un peuple chevaleresquie...»

Si mous avons bien compris M. Asséo, il propose aux Bulgares d’essayer d'obtenir par leur « noblesse » let leur esprit « chevaleresque » ce que l'aigle mourant allemand n'a pu conquérir pour eux par les armes. La conquête se ferait sous le symbole de union balkanique.

L'idée est excellente, il ne $agil que de trouver des imbéciles pour la palronner, et tout Sarrangera au mieux!

Une fête en l'honneur de l'héroïque Serble à Evlan-les-Bains

Le 31 août eût lieu à Evian-les-Bains une touchante manifestation en lhonneur de l'héroïque Serbie et en faveur de la villemartyre de Monastir, La fête était patronnée par le distingué ministre de France en Serbie, M. le vicomte de Fontenay el honorée par la présence de M. Pachitch, Président du Conseil des Ministres serbe. M. Mariani, sous-préfet de Thonon à prononcé un vibrant discours, saluant Pillustre représentant de la Serbie et relatant en quelques termes éloquents la lutte de la Serbie pour la défense du droit el de la justice et pour la libération de tous les Serbes, Croales et Slovènes.

Une nombreuse assistance a vivement applaudi les petits élèves serbes de Thonon, qui nous ont fait entendre des chan5ons nationales serbes. Dans toutes ces chansons le publie sentait la vibration de l'âme serbe toute animée des sentiments patriotiques, d'espoir, de confiance et d’une foi inébranlable dans la vicloire commune.

M. et Mme Bourgeois, de l'Opéra Comique, avaient prêté leur précieux concours à celte manifestation franco-serbe, destinée à recueillir quelques fonds pour la nial-

heureuse population de Monastir, exposée depuis deux ans au bombardemnt des-

tructif des canons bulgares.

Nouvelles de Serbie

Une citation méritée Le Général commandant en chef des armées d'Orient cite les militaires, dont les noms suivent, à l’ordre du jour:

Michaiïilo, préfel

Marianovitch

de Monastir, depuis un an à la tête du département de Monastir, à prêté laide

la plus dévouée el le concours le plus actif aux autorités mililaires françaises.

Par son aulorité personnelle et son alil a loujours maintenu l'ordre el le calme parmi les habilants, notamment lors des bombardements et de Pincendie de Monastir el s’est loujours fait remarquer par ses belles qualités de courage,

d'énergie et de décision.

Lechegnarévitch, Pierre, maire de Monastir depuis le 6-19 novembre 1912, est resté auprès de ses administrés jusqu’à la dernière extrémité et a repris ses fonclions dès la réoccupation de la ville. ….

Dans les circonstances les plus difficiles, a toujours prêté aux autorités militaires françaises le concours le plus précieux el a élé au milieu de bombardements constants dont la ville a été l’objet, un bel exemple d'énergie et de courage pour la population si éprouvée, chez qui il a su maintenir le calme et la confiance.

Le 17 août 1918. : (Signé:) Franchet d'Esperay.

M. Pachitch à Paris

Le « Temps» du 17, mande :

M. Pachitch, président du Conseil et des Affaires étrangères de Serbie, est Paris, accompagné de M. de Fontenay,

ministre arrivé à ministre!

Samedi 21 Septembre 1918 —

- doit être élargi et développé; 4.

No 35

üe France: en Serbie, L'éminent homme d'Etat

serbe a té salué à la gare de Lyon par un représentant du ministre des Affaires étrangères de la République, ainsi que par M: Vesnilch et le, personnel de da légalion serbe.

M. Pachitch restera une semaine à Paris et aura des énirevues importantes concernant les intérêts serbes el yiougoslaves.

La politique en Autriche-Hongrie

L'impudence magyare

L'« Az Est» annonce que deux projets s& trou, vent en présence pour la « solution» dé la question yougo-slave. Le premier de ces projets, préconisé par le président du Conseil Weckerrlé, pré. voyait l'incorporation de la Bosnie à la Hon. grie. Celte combinaison élait déjà bien près de sa réalisation, lorsqu'un facteur politique impor. tant est venu y faire obstacle. M. Weckerlé pro, posa alors les les solutions suivantes: 1. la plus grande partie de la Bosnie doit être rattachée à la Croatie; 2. la Hongrie obtiendra une bamde importante de Littorral; 3. le port de Fiume la partie de la Dalmalie et de la Bosnie habitée par les Serbes doit être rattachée à la Croatie, pendan que Cattaro deviendra mn port hongrois. La Croatie céderait les «comitals » serbes À la Hon:grie. :

Ca projet est, dit-on, actuellement à /l'ékuide.

L'offensive franco-serbe

Des nouvelles des plus satisfaisantes nous arrivent de front macédonien. Après l'échec que Les Grecs ont infligé aux Bulgares à l’est du Vardar, dans le secteur de. Serès, ce sont les Franco-Serbes qui maintenant donnent les coups les plus durs, dans le massif de Morihovo, entre Monaslir «et le Vardar.

La prise de Dobro Polié, de Vetrenik, de Sokol et de Koziak, qui constiluenk une chaîne montagneuse de loule importance au point de vue stratégique, aura pour effet de faire reculer plus au norcl l'ensemble du front bulgare et de dégager dans une certaine mesure la ville de Monastir, qui a été jusqu'à présent conslamment exposée au feu des canons ennemis. Si le front entre la frontière albanaïsa et le Vardar se redresse et prend la hauleur quatteignent actuellement les troupes franco-serbes avec la prise de Koziak, les villes d'Ochride et de Ressan tomberont emgfre les mains des Alliés. En tout cas ces deux villes sont fort menacées à

.la suite ‘de la dernière opération dans

le Morihovo,

Les opérations, dit un communiqué, ont l'air de prendre la direction du nordest pour afteindre la voie ferrée UskubSalonique, près de Kavardar, Dans ce cas les Franco-Serbes auront à leur gauche la montagne de Babouna, qui reste lune position importante et qui constiluerail une gêne pour les opérations devant amener les Franco-Serbes sur dla ligne de chemin de fer Uskub-Salonique. Il est à prévoir que les Alliés prendront celte importante position avant de poursuivre leurs opérations ailleurs. La Babouna passe pour imprenable, En 1915, un seul régi-

. ment serbe, avec quatre canons el une

dizaine de mitrailleuses, qui occupail cette posilion stralégique, avait résisté à plus d'une division bulgare en lui infligeant des pertes effroyables. Les Bulgares on! élé forcés de renoncer à la prise de Babouna par celte voie directe el Pont tournée à l’ouest en faisant leur apparition à Krouchévo et Kitchévo, de façon que les Serbes ont dû l'évacuer, Cependant la Babouni offre du côté du sud plus de facilités pour êlre prise, eu égard que le lerrain est moins à pic.

La prise de la Babouna, outre les avanlages stratégiques qu'elle offrirail pour le développement des fulures opérations, constituerait une garantie absolue contre In menace de la Macédoine serbe du sud. les Alliés disposant d'assez de troupes pour assurer l'aile gauche du côté de Krouiéhévo, qui est facile à défendre avec pell de troupes quand on est maître de la Babouna, Ainsi, quoi qu'il arrive, avec la prise de celte montagne la Macédoine du Sud resterait hors de danger jusqu'à Ja fin de la guerre. Les Serbes auraient une partie de leur sol national restauré, qui permettrait à Padministration d'Etat et aux réfugiés en exil de rentrer chez eux.

Berne, 19 Septembre:

Surmontant de formidables difficultés, n05 troupes poursuivent jour et nuit l'ennemi. Gelui-ci est complètement battu. Nous avons pris les hauteurs de Topolats et KoutchovKamen (cote 1800) et les villages de Poltchisté, Vitalisté, Melnitsa, et le pont de Rezime-bey sur la Gerna. L'avavce atteint une profondeur de 20 km. Les régiments tout frais venus au secour pour combler les brèches sont battus à plate couture. Les Bulgares en se retirant ont incendié de

nombreux villages.

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