La Serbie
Lundi 14 Avril 1919 — Ne 16
nu nm Dog du one D ete et Ce ee RS
de l'alliance avec l'Allemagne et partisan de la paix avec l'Entente, dont les “erres étaient sous la domination, ennemie. Mais il me le devint que piatoniquement. Il est fort douteux que lui et son parti se seraient Sacrifiës ‘pour l'Enitente.
Ley Yougoslaves furent, çux, Les amis de l'Entente ct comme tels, ils ont fait lous leurs eïforts pour détruire la force ffensive et défensive de la double monarchie. Des milliers de Yougoslaves de Dalmatie el d'Isuie furent internés dans des bar: aques où une mort cer(aine les attendait: des milliers de Serbes et de Slovaques de Hongrie subirent le même sort; les professeurs, les journalistes, les instituteurs furent em-
prisonmnés el condamnés aux travaux forcés. Bien ME: tout un corps d'armée formé de Slaves du sua combatlait À côté de l'Entente. Ce sont là des fais qui parlent clairement et démontent combien les Yougoslavés furént corps (ei âme pour l'Entente, e{ comment ils $'y sont pris pour secouer le joug magyar-allemand.
Que l'ami de l'Entente, comte Carolyi, nous dise, ce que lui, par contre, (el son parti ont lait pour celle-ci; qu #L nous dise dans qu'elle
mesure 565 déclas ions plaloniques ont contribué à la victoire de Foch et de Franchet d'Espfrey. Ou plutôt laissons le soïn de répondie aux pérles faites par TES CANES ER Combat" tr Hongrie.
Malgré lou! les Hongrois ont osé récluner de l'Entente que les sympathies de Carolyi pour ellé fussent récompensées par le ‘mi intien de la dominalion magyare el de notre esclavage.
L'Entente cependant m'a pas été aveugle et les symbpathies de Carolyi n'apparaïssent pas avoir assez d'eflicaci'é pour sauver l'intégrité de l'Etat magyar. four
L'avant-dernière manœuvre dé Carolyi a élé de propager le bolchévisme dans les pays de l'ancienne Hongrie occeupée par les Tchéco-Slovaques, les Roumains el les Serbes, et de l'arrêler dans la Hongrie proprement dité. ‘Dans cette tâche patriotique, 1e concours des socialistes ne lui a pas manqué. Dans les pays occupés, ils ont provoqué des grèves, el dans la Hongrie proprement dite, ils ont aidé Carolyi à mettre les communisies sous clef. Celte tentative aussi à échoué. Les Tchéco-Slovaques et les Yougoslaves du sud n'ont pas voulu embrasser le bolchévisme et l'Entente a fait comprendre aux Magyars que la Hongrie lui était superflue comme barrière du bolchévisme,
Aussi, Carolyi s'estil enfin décidé À une ten: taiive désespérée. N'ayant pu obtenir de Paris, l'intégrité, il l'a demandée à Moscou. Il a organisé en Hongrie le bolchévisme nationaliste pour sauver, coûte que coûte, la Hongrie. Une Hongrie boïarde, démocratique ou commumisle, peu importe, s'est-il dit, pourvu que la domination millénaire hongroïse et l'esclavage magyar soient maintenus. Des centaines de milliers de Hongrois avaient €t6 instruits pour etre eles porteurs de l'idée étatique magyare», les fonctionnaires colonisateurs de la Hongrie, Lorsque les armées da Franchet d'Espérey approchèrent de la frontière méridionale de la Hongrie, tous ces fonclionnaires colonisateurs de Voivodie, de Transylvanie, el (de Slovaquie prirent le chemin de Budapest et de ses environs ct les envahireni. C'est ce corps de fonctionnaires concentré à Budapest qui dirige actuellement la politique hongroise pour sauver son intégrité.
Ah
Pour illustrer Les tendances de domination le la Hongrie, je ne citerai qu'un tas. Emile Kerkovits fut attaché par le gouvernement hongrois, à la mission américaine chargée d'étudier les pays non-magyars de l’ancienne Hongrie. Par tou, il fut témoin des aspirations des non-Magyaïrs qui cherchaïent à obtenir leur liberté et fleur union avec les 6tals limitrophes. A la suite de cela, il fut obligé de convenir que les défenseurs les plus tenaces de l'intégrité de la Hongrik! étaient dans tous Les pays occupés, les socialistesdémocrates el avec eux les fonctionnaires d'Etat,
Les Lloyd » du 11 mars, édition du Soir).
LA SERBIE
juges; les procureurs généraux. GE Pester
Voilà pourquoi la seconde révolution magyare n'est autre chose que la continuation ide la guerre. Sous l'empire de Guillaume Il, les Magyars ont voulu consolider et élargir Jeur domination. KIls
comploïèrent avec les Bulgares pour le partage
de la Serbie) La guerre perdue, äls se bornent
à déjouer les principes wilsoniens comme alliés lardifs do l'Entente, en sacrifiant leur alliance avec l'Allemagne, les Habsbourg et Tizsa. Cejia manœuvre ayant échoué, ils ont'recours à une spécialité magyare: le bolchévisme nalionaïiste;
Cetle tentative m'est pas très intelligente, mais c'est leur dernier moyen d'essayer de défendre
une cause injuste. V. M. STAITCH.
Une nouvelle uL (6 QUErre
Le comte ao cel espoir de tant dé politiciens de l’Entente, disait l'autre jour au sujet ae la Hongrie des Soviels: «Je ne puis faire autre” chose, dans. la sibualionmactuele® que de l'aider
tous les moyens. Je travaïllerai. comme sinxple soldat, car ie vois que la songrié ne peut être sauvée que par l'Internalio nale, L'intérêt de la Hongrie est que 1 révolution rouge terrasse l’ordre impérialiste et à Paris s'apprêtent à réduire à la mendicité les millions d'hommes du peuple Magyar ».
Un autre haut fonctionnaire des affaires catholiques, par les paroles suivantes, conti le clergé catholique à se ranger aux côtés du bolchévisme: « C'est uniqireiment la dictature du prolétariat qui peu
sauver la patrie ».
Ces paroles montrent de quel genre ist le bolchévisine magyar. Les journaux ma gyars annoncent que toules les couches sociales acceptent la siluaton actuelle et promæftent de l’appuyer de toutes leurs forces. Il est probable que cette promissa n'est pas très sincère, mais, le bolchévise éfant reconnu connme la forme nouvelle de la guerre contre l’Entente ou, comme ils le disent, contre l'impérialisme de l’'Entente, les Magyars arborent iimmédiatemkent le drapeau rouge. Le espoir d'arriver à modifier la s uation par la force renaît d'autant plus que, cette fois-ci, la Russie figurera aux côtés des Centraux dans l'alliance bolchéviste.
En cetté occurrence, on peut se rendre compte de l'énorme influence de. l'Allemage sur ses alliés. Aù premier moment, lorsque sombra le vaisseau de l'Allemagne, ce fut, parmi ses alliés, à celui qui renierat le plus vite celle à laquelle ilisi avaïent juré une éternelle fidéité. Ces satelêtes pensaient que le simple fait d'avoir tourné le dos à l'Allemagne suffrail à les faire accueillir comme amis par ladversaire. Ils durent se convaincre, enfin, que le mérite d'avoir tourné le dos à l'Allemagne ne compensaït pas celui de Pavoür combatfue pendant quatre ans. Aussi, jettent-ils maintenant le masque et retombent-ils dans les bras de l’Allemagne, en enfants repentants. Les hommes seuls (et l'étquette ont changé. Le casque À pointe allemand paraît de nouveau sous, La forinie du bolchévismie, Pour le mioment, seuls les (si atellites bougent, mais il est certain que, si les pol'ticiens et diplomhates alliés
persévèrent dans leurs manières hésitantes
et leur irrésolution, l'Allemand ne tardera TT à profiter de leur faiblesse.
el dé la seconder de toules mes forces et par:
capital: ste, dont les représentants |
À qui la faute si les rars ont bolchévisé la Hongrie? Certainement pas à Foch, -mais à ceux qui ont laissé libre champ aux Magyars. La Commission que les Alliés ont Ænvoyée à Budapest n'était qu une simiple ‘commission, qui ne pouvait inspirer aucun sentiment de respect aux Magyars. Or, les Magyars ne seront calmes que le jour où on les contraîndra à l'être: L'évolut:on qu'ils ont parcourue depuis la capitulation jusqu’au bolchévisme est suffisamment instructive à cel égard. D’abord soumis et serviles jusqu'à donner le dégoût, ils évoluèrent {oul doucement, voyant que personne ne Les gênaït dans la préparation de la nouvelle guerre. Plus le contrôle des Allés leur parut faible, plus üls se hasardèrent dans les sentiers dangereux qui ont abouti, enfin, à la guerre ouverte.
Bien que le comimissaire aux affaires étrangères, Bèla Kun, un comimiunisie authentidque, ait déclaré au correspondant de la « Neue Freïe Presse » que le nouvealr gouvernement nenvisage pas dans son programme lPintégrité de la Hongrie et que, p: urant, il ne prévoil aucune cause de, tension avec -les.peuplesvoisins;on men do't: pas imboins être vigilant. Entourée de peuples hostiles, la Hongrie s'unbrerait facilement aujourd’hui; mais si, dcinaïn, les troupes rouges de Lénine para'ssatent sur les crêles des Carpathes, il est sûr que le commissaire du peuple tñendraït un d'out autre langage.
Il est urgent d’agèr. Les Alliés n'ont qu'une chose à faire: “occuper Budapest, qui est non seulement capitale du pays. miañis encore chef-lieu de toutes, I£s intrigues one perturbal'ons politiques. Si un funeste
gard laissait -aux Bts imagyars tite liberté de gagner la sympalhie des masses profondes, imisérables et exploitées pendant des siècles, une armée fantastique
et formidable se constituerait à nos frontières. Notre point de vue, dans la présente
situation, est clair. En peuple démocratique ct t désireux de progrès pacifique, nous ne nourrissons aucune haime contre le peuple IMAGYAT ; cependant, dans lintérêt de notre sécurité, nous devons demander qu'on ne laisse pas se conslituer dans notre voisinage lun foyer de troubles el de désordes Nous adressons donc aux Alliés lappel le plus pressant. Qu'ils liquident promiptemrent un état de choses qui n’est encore qu'une menace, Mais, demain peut-être, un véritable péril. Les armées nationales qui montent la garde aux frontières de la Magyarie sont priobablemient en nombre suffisant pour en] finir sans grand@ eflusion de sang avec la bolchévisme nationaliste des Magyars. Et cet avant-poste allemand, la Magyarie, étouffé, l'Allemagne hésitera longtemps avank de se risquer à suivre son exemple.
EP"
Les Yougoslayes SOnt- sont-ils des ennemis ?
Certains hommes pol'ques et publ'cistes italiens, qui, avec une mhesir'a incomparable, soutiennent devant l'opinion française les revendications, de leur pays, le font parfois sans: trop se soucier de la vérité et avec un manque de scrupule qui est un outrage au bon sens du publie auquel ils s'adressent.
Un ‘de leurs argumjents revient comme! un refrain dans tous leurs écrits. C’est l'affirmation que les Yougoslaves auraient . cause commune avec l'ennemi durant la guerre.
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EEE mn on de Mu de à dd de plus fus el de plus injuste: que cette assertion. Aussi devons-nbus re auettre les choses) au point
Nous laïsserons de côté l'attitude des Serbes, qui forment la majorité de la nation yougoslave, qui est compiasée de trois branches du même peuple. Cette attitude est par trop connue en france pour qu'on ait besoin d’insister. Elle n'est pas non plus ignorée des Italiens. Les pdes où Gabriel d’'Annunzio chante les- -exploits de notre peuple ne peuvent pas déjà être oubliées en Italie? L'auteur de ces poëmes, qui poussait jadis son admiration pour notre nation jusqu'à déclarer qu'il était disposé à (se faire naturaliser Serbe, au-
raït-il changé d'opinion en présence du conflit qui a surgi à propos de lAdriatique? Il emibrasse, en effet, à présent, dans un mênre senti ment de haine, tous les alliés de lltalie et traite uné partie de notre peuple de «race immionde ».
Quant à l'attitude des parties de notre nation qui se trouvaient durant la guerre sous le joug austro-hongrois, elle ne fut pas inoins admirable. N'éaent-ce pas les députés yougoslaves qui, avec les députés tchèques."firent la plus’ énergique obstruction au Parlement de Vienne? N'étaient-ce pas encore des lég'ons yougoslaves qui se rendaient partout aux Allés, dès que l'occasion s'en présentait, sur les fronts russe et serbe, comlme sur le front italien.
Les divisions y ougoslaves compbattirent aux côtés des Alliés, À “Dobroudia et Salomique, comme en Russie, sur la côte mourmane. Aujourd’hui même, après cinq mois d'arimistice, ct bien que les Alliés hés tent encore à reconnaître l'Etat yougoslave, de forts détachemkents %e l'armée yougrislave combattent pour les Allës sur la côte miourmane, sous le commandement du colo nel Marincovitch. Faut-il s'étonner alors de la surprise que cause aux Yougoslarves le fait de se voir traiter en ennemis après tant de preuves d'attachemikent et de dévouement à la cause des Alliés?
Nous n'avons jamais entendu parler de divisions italiennes formées dans les régfons dites irrédentistes qui auraient com battu aux côtés des Alliés. Bien au contraire, c’est un fait bien connu que plus de la moitié de la population italiennef de Trieste a péri dans cette guerre jen combattant pour l'Autriche-Hongrie. Nous sommes loin, cependant, d'en faire un gräet au peuple italien.
Les Italiens ont baptisé l’une des plus belles rues de Romkée du nom) de Baptisti, que l'Autriche condamna au gibet. Si les Yougoslaves avai ‘ent voulu homiorer, de la même façon, tous leurs martyrs: exécutés “par ? Autriche durant cette guerre, les rukes de toutes les villes vougoslaves n'auraient pas suffi.
Le problème de l’Adrratique n'est pas. insoluble si lon y imkt de la bonne vor lonté. Le fout est de savoir si nos adversaires sont de bonne foi. Le fait qu'ils traïtent une nation alliée en ennemie parmiet de juger du degré de leur sincérité.
Les Italiens exploitent aujourd'hui très habilement leur parenté de race en faiSant vibrer à tout propos la corde de l'union latine. Seulement, au lieu de s'inspirer de l'esprit de justice de leur grandk sœur latine, ils s'efforcent d'entraîner ceheci dans l’engrenage où ils se sonf enr g'adés.
Ils ne cessent pas d'assurer la « sœur latine» de leur grande affection. La France sa doit à elle-même de prendre des assurances pour ce qu ‘elles valent. Nous autres Serbes, nous! n'avons aucune parenté à invoquer à l'appui de nos revendications.
=== FEUILLETON
RÉSUMÉ des opérations de la bataille du Vardar (Septembre 1918)
(Suite.) … ,\
Au cours de la nuit, l'ennemi contre-attaque nos éléments qui ont lraversé la rivière dans là direction de Veprecani et réussit à refouler un peu une de mos compagnies. Sauf cetle exception, ä n'y a, au cours de la muit, que de petits engagements.
À cause des difficultés du terrain, l'artillerie divisionnaire \ié l'armée n'a réussi qu'en partie à se placer pour appuyer nolra attaque. L'autre paitie, la moins importante, me sera placée, auw cours de la nuit suivante, qu'au prix de grands efforts des aflelages.
En résumé, on a formé dans la journée du 19 septembre de solides têles de pont sur la rive gauche. de la Cerna ct assuré la pâssage du gros de l'armée dans la boucle de cetla rivière, d'où on menacera d'une part les lignes de comimunicalion ennemis, Grodsko-Prilep et, d'aute part, tout Je système fortifié de la boucle &t de la région de Monastir. L'enmemi, comprenant le danger, amène de nouvelles ‘unités sur de front de la 1ré Arméa pour essayer d'arrêter notre avance par son artillerie et par des confre-a(taques.
L'aviation a élé active toute la journée. Dans l’un et l'autre seclewr, sa lâche principale consistait À suivre l'avance de notre infanterie ct à jalonner notre front. En outre, elle a effectué des reconnaissances lointaines, milraillé Lie convois et: bombardé des bivoüacs de l'ennemi.
-A la droïe de la 2me ‘Armée, l'action des armées : alliées peut êlre définie comme suit: ;
Le détachement de Nonte (valeur 2 bat.) coniinue som avance vers la Dzena et atteint, vers Ja fin. de journég les cotes 1901 et 2005. Un bataillon en marche du Tuzin sur la Dudica aborde, à 15 h., la cote 1850 et continue sans rencontrer de résistance. Une colonne u 2 bataillons franchit le Coloubac et la cota 1676 vers midi.
À midi, 2 bataillons du 85e régiment hellénique franchissent le Biatec. Ces deux colonnes avancent avec da mission de s’emparer. de la crête Dzena-Dudica, pour s'unir sous un seul commandement el continuer à progresser vers Kionjsko.
Dans la boucle de la Cema vive activité des détachements da reconnaissance st des _pAtouIIeS accompagnée d'une forle action
d'artillerie.
Dans la région du le de Déoiran, les forces combinées francoanglo-helléniques n'ont pu se maintenir sur [la ligne conquisa et doivent se replier légèrement Gevant de fortes contre-attaques de l'adversaire.
Sur le front des armées serbes, d'activité de l'ennemi commence à faiblir et on sent qu'il est bouseulé ei désagrégé bans liaison entre ses unilés et que ses dépôts sont améantis. Ses troupes refoulées sur la rive gauche de la Cerna, ainsi que vers le nord et le mordiest, la hrêche est élargie. L’ennymi essaie de la refermer en amenant des renforts. Jusqu'au 18 reptembre, il à fait venir 5 nouveaux régiments bulgares et un bataillon de complément et un bataïllon de: chasseurs aflemands. Mais dous ses efforts demeurent vains.
20 septembre 1918.
Le 20 beptmbre, l'action de la 2me Armée nest quo la continualion des opérations précédentes qui devaient l'amemer au bord du Varaar à l'est et sur la Cerna à l’ouest, entre son embouchure et l'aile droite de la ire Armée.
Dans ce but, la division. klu Timok a poussé ses deux colonnes sur le front Gornja- -Drahovica-Barovo, sur lequel l'adversaire toppose maintènant une résistance plus forte à l'avance de la colonmé de gauche et plus faible À celle de la colonne de droite.
La division yougoslave a continué son action, qui avait pour. ob- |
jectit la conquête du Dreevico ‘Brdo, pù sa colonne de droite a:
dû mener le combat toute la journée, parce que l'ennemi a duo va JE anne ban naar cale Un cou ana Gode mc qu lot À opposait une forte résistance cn vue de protéger la ligne de chemin de fer du Vardar.
La gauche de cette division a avancé en direction de Kavadar et Vozarci. Cette colonne a agi en fiaison avec la division de cavalerie, qui opérait devant l'infanterie, et s’est emparée das la journée, à Vozarci, du pont reslé intact et a réussi à pénétren dans Kavadar. Cette divison a capturé 12 canons de campagne
Quant aux autres divisions de celte armée, ‘celle de la Chottmadia est rassemblée aux environs du village de Glavic, la 1708 D. I. C.-est échelonnée dans la région Mréjince-Rozden.
Le terrain excessivement difficile et les troutes tertiblement eMondrées ont rendu le ravilaillement des iroupes de la 2me armée presque impossibie. L'emploi des camions étail complètement exclu, ‘ la circulation des camionnettes et des voitures rencontraient dis très grosses difficultés quoique le temps fut sec. En général ce terrain, était impropre aux mouvements et au favitaillement des masses importantes et il a fallu montrer une Énergie exceptonntile &t savoir Se passer du nécessaire pour triomipher de tous les obstacles qui se dressajeñt devant nous.
A l'aile droite de la ire armée, la gauche de Ja division ‘dt la Morava s'empare, à 10 h. 30, des hauteurs au nordest de Godijac où elle place, à 11 h. ‘une batterie dé montagne ct progressa en avant en Juitant contre le da l'ennemi, qui est d’ailleurs faible. La réserve divisionnaire 5e maintient toujours sur la rive droite fle la Cerna. Vers 17 he. l'ennemi lance une contre-attaque sur les hauteurs occupées dans Ja matinée et réussit à en reprendre une au nord-est de Dodijac, du côté de Galiste, tandis que la hauteur à l'Ouest reste en not possession. L'action a 616 exécutée par des ‘étachements combinés de Germano-Bulgares. !
Au cours de la journée, la lolonne de gauche réussit à s’empart de Galiste et de la 1re hauteur au nord du village. L'importance des «efleclifs ennemis devant nous n'a pu être évaluée. Pendant la nuit, on consolide les positions occupées.
Au cours de la nuit, le commanaant de la division de la Mosave
n'a pu entrer en liaison avec Sa colonne de droite; les C. re
forrain et brisant la résistances
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