La Serbie

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Lundi 28 Avril 1919 — Ne 18

RE

ue parmi la noblesse et la bourgeoisie, - {historien goritsien Morelli constate ce fait ans sa «Storia della Contea di Gorizia » atume IL, p. 188), en appelant l'allemand yQuesta antica nlostra favella» (cette ansenne langue à mous); l'élément italien ne commence à gagner d'importance dans la … ville qu'à partir du XVIIIe siècle, L'af* fluence de Commerçants et d'artisans vénitiens devient à célte époque assez nom | bre maïs ce sont surtout les jésuites . expulsés en 1606 de Venise, qui, par leurs écates, contribuèrent à l'italianisation de la … plus grande parlie des habitants de Goritsa. Les Slovènes, habitants de la camipagne tout entière, ne purent se prévaloir de quelque ümjporlance dans la ville que depuis 1867, lorsque la constitution autri. chienne à reconnu, au moins en principe, es mêmes droits à la langue slovène qu'à . italien et à l'allemand, Pendant plus de 40 ans, ils durent cependant lutter encore contre les obstacles que les bureaucraties > talienne et allemande opposaîeni À la mise à en pratique des prescriplions légales en question. > Grâce au progrès rapide de l'instruction, … fait dans les vingt dernières années parmi . La population slovène, el grâce au perfec_tionnement des voies de communications, jJ'affluence de la population de la cam _ pagne à la ville s'accentua de plus en _ plus La ville, qui, autrefois. se pressait “ autour du château féodal, grandit et s'éten- 4ùt vers les villages slovènes environmants, et aujourd'hui rien d'autre que la limite administrative ne Les sépare de la ville. > Le dernier recensermient (1910) indique, … pour la ville de Gorilsa, 10.090 Slovènes et {4812 Italiens Avec les faubourgs de …. Podgora, Solkan, St-Peter et St-Andrez, l'agà _glomération de Goritsa compte cependant - environ 20.000 Slovènes et seuleinient 15.000 » jtaliens. Si l’on considère le district administratif de Goritsa et la région du haut . {souzo, dont Goritsa constitue égalemieni …_ k& centre économique, le chiffre dts Slo… vènes monte à 118.443, tandis que celui des Italiens reste à 17.606. En indiquant . cs chiffres, nous n'avons pas temii compte - de la région entièrement slovène du Carso, » de Ja partie de la vallée de la Vipava, . qui appartient administrativement à la Car… niole, et de cette partie du Coglio slovène, . qui est admünistrativement comprise dans

_ Le chiffre des Slovènes, liés à la ville de

… Goritsa par les intérêts éconamiques.-de près de 170.009 âmes.

… Vu cette situation de la ville de Goritsa,

ac doute ne saurait subsister sur son

“sort si l'on nè veut pas anéantir et la

“ille et sa région par une décision con-

pr

…_traire aux lois naturelles.

“ Ala veille de la guerre, les Slovènes possédaient à Goritsa une organisation cenÙ de 80 coopératives, une union de plus ) 200 sociétés, ayant pour but l'éducaù mbrale et physique du peuple, plu…_eurs établissemients de crédit, ete.

… Tous les partis politiques slovènes de . la régon avaient leur siège central dans . la ville, où ils publiaient Cinq périodiques poliliques, Une revue scientifique ct une _ mvue socialiste slovènes, qui paraissaient - Également à côté de plusieurs autres pu. blications périodiques de moindre impor. tance, Une société y publiait des ouvrages

_ traitant les questions sociales. En outre,

LA SERBIE

lé Slovènes mäintenaient à its

l'aide de leurs ressources eee écoles primaires. Goritsa était aussi le siège d'un lycée (depuis 1912) et d'une école normale (slovènes, entretenus par l'Etat . Au printemps de 1914, l'élément slovène était déjà si fort dans la ville qu’il put, aux élections municipales, entamer la juite contre les Italiens avec beaucoup de chances de succès. Pour garder le pouvoir,

les Italiens se sont alors liés aux Allemands

en leur cédant deux pièges au sein du conseil municipal. ;

La ville de Goritsa est inséparable de son pays. La rég'on du bas Isonzo, (districts de Gradisca et de Montfalcone), comip+tant 72.000 Friouliens et Italiens, qui avait été jointe par l'administration autrichienne à celle de Goritsa, pour en former une province, n’a rien de commun avec cétte dernière, Aucun lien économique ou autre ue l'y attache, la population Friouliennke du bas Isonzo ne demande d'ailleurs pas

du tout à rester unie À Goritsa Elle ne

vil jamais dans cette union qu’un obstacle au développemient de {son pays.

Une excision de la ville de Goritsa, cœur de (son pays, n’est pas possible sans qu'on enlève, en même temps une bonne partie du pays lui-même, A qui une telle opéralion pourrait-elle profiter?

D'après ce que nous venons de dire, il ast donc tout à fat erroné de considérer le pays de Goritsa comme mixte au point de vue ethnographique. À imbins que, pour sauver les 14.000 Italiens de la ville de Gorilsa, l'Italie ne se prétende autorisée à annexer 170,000 Slovènes,

Le point de vue de ceux qui. pour des raïsons stratégiques, revendiquent le pays de Gorilsa pour l'Italie, ne repose sur

aucun motif valable, En réalité, les mon-:

lagiies qui forment. de Ponteba jusquà Goxilisa, l’ancienne frontière austro-italienne, Montasio, 2752 mètres, Confin, 2328 inêètras, Prestreljenik. 2503 mètres, Canin, 2592 mètres, Baba, 2161 mètres, Montemagaiore, 1615 mètres, Monte Mia, 1188 mètres. Matajur, 1641 mètres, Kuk, 1243 inètres, Kolovrat, 805 mètres, Trübil, 703 mètres, dominent partout les hauteurs qui se trouvent immédiatement à l'est, et cons-

| lituent pour une bonne armée des points

d'appui absolument sûrs. L'ancienne fronlière austro-italienne était pas ‘un résultat du hasard, imais

les mondes slave et italien.

Les Slovènes du pays de Goritsa on! une conscience mationale très prononcée. Leur degré de civilisation est très élevé. I ÿ a notamiment, parmi eux, sensiblement moins d'illettrés que dans la population du Frioul, En 1910, il n’y avait, par exembple, dans le district montagneux et exclusivement slavène de Tolmäin (haut Isonzo) que 15.12% d'illettrés, tandis que dans le düstrict de Monfalcone (bas Isonzo), ayainl une population en grande maijorilé italienne. il y en avait 22100%, bien que la fréquentation des écoles soit beaucoup: plus facile dans la plaine que dans la mjiontagne. En outre, les Slovènes du pays de Goritsa sont économiquement très b'en, OTganisés avec leurs nombreuses associations de crédit et de coopératives, et enfin on ne doit pas oublier que cette population a toujours été le plus sûr obstacle contre

la poussée germanique vers l’Adriatique.

De tout ce qui il résulte avec évidence, que le pays de Gorilsa et son centre la ville de Goritsa, doivent être intégralement réunis à l'Etat des Serbes, Croates et Slovènes. Cette réunion est absolument conforme au principe des nationa-

| lités comme au droit des peuples de

—une-barière, désignée par la nature entre |

me

disposer librement d'eux-mêmes; elle est, de plus, en accord, tant avec la nécessité du développement économique de la région qu'avec celle du progrès intellectuel et politique des populations qui y résident.

La nouvelle phase du BolchéviSme magyar

Le come Karolyi a toute raison de verser des larmées. Le processus qu'il a déclenché a trahi ses espérances. Les bons socialistes, maquillés en bolchévistes, auxquels il transmit le pouvoir pour se venper-de-Pattitude-de. l'Entente, se sont montrés imipuissants à mener les affaires de la Hongrie dans la voie qu'il aurait désirée. Les socialistes patriotes mlagyars sont absorbés par les communistes, à qui Karolyi et Son héritage sont comiplètement étrangens. L'intégrité de la Hongrie, qu'on voulait sauver par une révolution générale en Europe, ne paraît pas avoir beaucoup de chances sous le régämke bolchéviste.

Mais ce qui doit attrister le plus le comte Karolyi, c’est que les communistes ne sont pas des agneaux naïfs qui ne savent pas leur affaire, Au contraire, leur activité esl telle que déjà un grondemient sourd parcourt la Hongrie contre Karolyi qui, dans son dilettantisme enfamtin se laissait emportier à devenir l’apôtre de l'idée que « seule l’Internationale mouvait sauver d'intégrité de la Hongrie », En attendant que l'intégrité si chaudemient désirée vienne, les bolchévistes magyars aménagent les bases de leur pouvoir de telle façon que'les bons bourgeois commencent à oublier l’intégrité pour demander Je retour aux anciens temps.

L'esprit de Lénine gagne Les chefs bolchévisles magvars. Bela Ktun, son disciple et ami, grandit en popularité dans la! masse et les journaux, devenus comimumistes, ont lous les jours quelque nouvelle louange à lui adresser, Szamiuelly, son bras droit, également disciple de Lénine, prend une

place en :vue-à côlé de lui ‘el ces deux-

dictateurs façonnent la Hongrie selon les préceples qu'ils ont appris de leur maître à Moscou. L'ancienne Hongrie se mgægurt pour donner, place à une Magyarie nouvelle, sinon pour toujours, du moins pour un laps de temps qui est suffisant pour anéantir les anciens rapports et apporter une confusion inextricable dans la vie sociale, De vérilables avalanches d'ordres tombent lous les jours. Tout est socialisé, depuis les terres jusqu'aux collections de

tümbres-poste, L'armée rouge s'organise fièvreusement. D'abord Les chefs n'ont

agréé dans l’armée prolétarienne que des éléments de confiance, écartant les bourgeo's, dont la présence aurait pu infecter

- l'esprit prolétarien, Mais il paraît que l'es-

prit prolétarien {s'est plutôt manifesté dans les manifestations que par le désir de mourir pour la dictature du prolélariat.

Aussi les commissaires du peuple se sontils vu obligés de recourir au service obligatoirè dans l’armée, en contraïgmant aussi les bourgeois à y entrer. Les anciens ôfficiers et fonctionnaires somt invités à s’inscrire dans l’armée rouge, sous peine en cas de refus de comparaître devant le trébunal révolulionnaire,

Ces mesures ont naturellement provoqué une réaction craintive des bourgeois, réaction qui ne (se traduit pour le moment que par le désir de fuir le «sol sacré de la Hongrie millénaire ». L'exode pe fit bientôt sur une telle échelle que les com-

.mäissaires ont octroyé des passeports intérieurs avec interdiction aux bourgeois de

quitter leur domicile et de se déplacer n'importe où en Hongrie, En même temps. el voyant cette résistance passive des bourgeois, beaucoup de bolchévistes forgent des armes sanglantes pour « apprendre leur devoïr aux bourgeois », Ils demiandent purement et simplement la Éerreur rougi; parce que, disent ces zélés de la révolution, ce n’est pas le sang boürgeoïs qui peut consacrer l'avènement au pouvoir du prolétariat, On dit. même que les commissaires ne résistent qu'avec peine au désir deis masses de piller les bourgeois,

La révolution mhgyare est arrivée ax point où la populace paraît prendre de plus en plus le dessus en exerçant Sur les chefs ‘une influence tyrannique. En effet, süils tiennent à conserver leur plact, les chefs n'ont qu'à approuver les actes des masses, celles-ci ne se souciant ‘guère de savoir si quelque chose répond ou non aux principes ‘du socialisme, Menée par son üinslinct qui s’épanouit sans aucune entrave, la populace ne voit que ce qui lui est agréable et utile,

La pauvre Hongrie millénaire, ce corps intangible de la couronne de Saint-Etienne, se débat dans une triste crise, Voulant faire du mal aux autres, elle s’est blessée mortellement, avac des chances très pâles de rétablissement. C'est le sort des oppresseurs aveligles et les nouveaux tyranneaux qui veulent gravir ce chemün et opprimier les peuples peuvent y puiser des enseignements salutaires.

Le régime italien sur la côte adriatique

On nous mande de Zagreb: «Tous les journaux insèrent de longs commentaires Sur les violences des Italiens dans les com. trés yougoslaves occupées par les troupes ilaliennes, Les arrestations et les interneinentis sont à l'ordre du jour en Dalmatie, en Istrie, dans les îles, à Trieste, à Gorilsa et à Gradioska, Dans la seule ville de Trieste, on a arrêté 3000 Slovènes, Croates et Serbes, pour la simple raison qu'ils avaient refusé de signer les déclarations demandant la réunion des provinces côlières au royaume d'Italie».

Les Albanais et les Italiens

On mande de Salonique: «D’après des : informationis reçues d’Albaniüe, Les Italiens défendent aux Albanaïs le port des armes. Les troupes italiennes s'installent même dans les villages albanais, A Koritza, à Podgradetz, Sur le lac Ochrida, les Français défendent de hsser le drapeau albanais. »

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d'aider les troupes alliées du ler groupement! de divisions qui . était en retard. * Læs patrouilles montées envoyées en aval sur le Vardar ont _afteint Gradec d'où un détachement d'infanterie emnemi s'était … tiré. _ La gauche de la division yougoslave opérant en liaison avec la division de cavalerie triomphe à 15 h. des défenses enne_mies sur La position Toplik-Dragovo. L'ennemi mis en déroute, reflue vers Stip, fuyant, pris d'ung terreur indescriptible, jetant “tout ce qu'il porte. La position était défendue par le 12e régiment % lamisturm allemand. Après là conquête de ces positions, la division de cavalerie est dirigée sur Sup vec l'avant-garde de la Le Vision yougoslave, forte de deux balaillons et ‘d'une batteris de … “mpagne, chargée de l'appuyer. La division de cavalerie connus à opérer jusqu'à tard dans la nuit, en livrant des gere u la. région de Stip, où elle capture entre autres le colonel * G@mmandant Le 80e régiment bulgare et son aide de camp. L'extrême … gauche de Ta division occupe le Kolac, la village de Gradsko eÿ Le gare, d'où l'ennemi s'est retiré en désordre, talonné par n05 À son aile gauche, la 17me (M altaquani Le front cote 260-Cicevo,

D. IL C. a pris part au combat et s'est rassemblée ensuite | dans la région cote 260-Krusevica-Cicevo, Les D de la di… Vision de la Morava débouchant sur la même ‘ligne. Sas …. Le butin fait par la division! vougoslave à la gare Ho . Si énorme: 19 canons dont 13 lourds (avea une pièce da à * 0 œissons, 40 à 50 locomotives à voie élroile et un HE EL » fre de wagons, de magasins de vivres, d'outils de génie et d'aut L tre matériel de chemin da fer, ete. en dre armée. — Les troupes dia la division de la jor'av Ke = Kignent dans ln journée le Vardar, entre Gradsko et Robe _% Vodenicka. & À 5h. 5, les élémenfs avancés « parer“ de la hauteur de Nikodim; ! prise aussi, La poursuite continue? ® Krajniciveci Babuna-Cifluck, la gauche par : ojnika et le Golik. Un, troisième détacheamen

division da la Drina de ; ce 5, la cote 1008 la ‘droite: par Popadfja la cole 1000, vers a pour misSION

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de couper la communication Prilep-Vélès à Izvor et En-Babuna, sur lequel à été dirigé la nuit précédente un escadron. Une patrouille d'officiers est parvenua dans là matinée sur la ligne Krstac-cote 1534. La colonne, à 17 h., a pris le village de Krnina ci poursuit son avance. : se PS - |

Sur ces entrefaites, la gauche fle la division, die la Drina a poussé ses avant-gardes jusqu'à près de la route à proximité du En-Babuna. Les troupes ennemies, en relraite de Prilep vers Vélès, ont élé surprises par motre feu d'artillerie dirigé du col de Nikodim et se voient obligés de reculer par le versant occidental du Mukos. a * -

A 8h. 30, l'ennemi met en pla une batterie aux environs de Vladilovei conte la droite de cette division ; mais, pris sous la feu de nos canops, il abandonne 6es pièces et s'enfuit. Des sroctions de la division, surprenant une section de mitrailleuses, la capturent.

La division pousse encore em avant, passe la nuit sur la crête de la Babuna et de gros s'est arrêté. nt

» régiment de la division du ‘Danu ient, neue, de ame la ligne Vorilov Vis-ouest de Nikodim et à quelques éléments sur la Krstac Des ‘fractions du Je rég'ment occupent Je Kosiak, en altendant que les ‘troupes cle Ja Lie D. à C., mise en marche dans celle direction, aient atteint ces lignes et soient arrivées à la nt#me hauteur. Le resle formant la réserve d'armée, est réparti entre Trojaci et Raklje. L'escadron divisionnaire opère en direction de Plep-Vélès. Les patrouilles, envoyées par lui informent à 11 h. 50 qu'elles sont entrées en contact avec les Français sur le Zitovrh. Une autre patrouiille arrive, à 13 h. 50, à Avdipasa, Sans renconéptr l'ennemi, qui, d'après les habitants, s'était reliré vers 10 h. sur Izvor. La division passe la nuit sur le terrain indiqué plus haut. |

L'aviation serbe siest moninée particulièrement activa devant le front de la première arméa serbe. Des ‘bombes ont élé lancées sur la route Prilep-Vélès et les convois ennemis devant Vélès, où 20 grandes bombes et 90 grenades on! été jetées. Quatre appareils

de chasse ont mitraillé ces convois d'une faible altitude. L'en-

poursuivant l'ennemi et Jlx Klepu où sou

avec deux

nemi est en pleine retraite sur Vélès et Sv. Nikola. Sa résisfonce du côté de Stip est également brisée. Dans sa retraite, ik a commis des acts «de sauvagarie: om les a consiatés sur Île corps de quelques soldats Serbes fails prisonniers au cour d'une reconnaissance, massacrés et mutilés ensuite.

Sur le front de la division de cavalerie, on a identifié un bataillon de Landsturm de Leipzig, celui de Sonderhausen #t une compagnie de convalescents. Une (où deux compagnies de chacune de ces unités et la compagnie de Convalescents, de garde au magasin de Gradsko, élhient chargées de la défense de Gradsko:

Les troupes alliées sont disposées par rapport aux troupes serbes comme suit:

La 1ime D.I. C. a atteint là ligne Pesterica-Zagrad-Konjari et a mis en mouvement un régiment d'infanterie et un groupe d'artillerie par la route Prilep-Babouna. La cavalerie s'avance au nord-ouest de Prilep en direclion de Skoplje, mais n'est pas encore arrivée à la hauteur des lignes serbes. Le massif d'Oblakovo et le Périsler sont toujours âprememt défendus par l'ennemi, qui, plus à l'ouest lient encore ses anciennes positions; à Lin, grand incendie.

À l'est des armées serbes, les thoupes occupent Hudovo d'où elles progressent sur les pentes sud de ‘Gradec et de Blagusu, passant la frontière bulgare à Kosturino.

25 septembre 1918.

Voilà la situation de la 2me armée à 13 h.:

1. — La division de cavalerie rend comp qu'elle a pris Stip et qu'elle continue La poursuite vers Kocani, Vélès et Radovista. Lo 4e régiment de cavalerie a occupé Bogolovac 1 marckra sur Sv. Nikola,

(A suivre).

Société Genevoise d'Editions et d'Impressions. — Genève