La Serbie
Lundi 5 Mai 1919
pour défendre leur droit contre les violences d’un allié ». Cottecdécision ho est fort louable, certes, ininis nous aurions préféré que nos alliés prissent le sabre au lieu de la plume, qu'il était très aisé
de manier à Paris,
Eu même temps que M. Lalesco trouvait bon de nous donner quelques leçons, tn autre Roumain, de non moïndre importance, apportait sa contribution Ride ‘à notre différend, M, Draghices:o, ancienl a ‘naieur de Roumanie, CXPpofsie dans Le | «Temps» des vues qui sont un exemple classique du chauvinésmie aveugle, Où n'a qua examiner le jeu des chiffres qu'il donne de la Population rowinainge en dehors des frontières pour se convaincre de leur validité, C’est une véritable jongierice avec des centaines de mille. Les premiers contradicteurs roumains, dont M. Lahovarv, aulindsire à Rome, affirmaient qu'il y avait 250.000 Roulmiains dans la vallée du Timok: M. Mironesco renchérit en élevant leur nombre À 300,000, M. l'anc'en s‘mateur Dragbicesco en trouve, lui, 500.000! Avant Ia guerre, Ia Serbie tout entière aceuisa't mme population de 2700000 habitants; donc. Selon le vénérable anciem sénateur roumain un cinqu'ème environ de la popur lation de la Serbie serait roumaine. Que M. l’ancien sénateur mous permette de dire franchement (de peur qu'il ne nous accuse d'avoir des opin'ons «en cachette», comme le faisait M Murnu) que c’est très drôle,
Les dernières carlouches roumaines | |
Finalement, Llous ces. Messieurs: | |
Avant la fixation définitive des frontières srbo-rouinaines, dans le Banat, frontières qui ne sont pas conformes aux désirs de
_ nombre (de ïoumains avides de prendre _ ce qui ne leur appartient d’aueun droit. quelques publiücistes et un ancien sénateur roumains nous adminisirent quelques ‘der-niers coups de pied, en signe d'amitié et évidemment sous l'impulsion de la rage impuissante où ils sont de n'avoir pu réaliser complètement l'unité géographique de la Grande Roumanie aux dépenis de nos droits ” naïñôonaux les plus éclairs Nous devons - avouer que ces derniers saluls « amicaux » nous ont un peu éionnés. Nous avions cru. … d'aprés cerlains indices, que des ‘préoc__ cupalions e{ des intérêts de beaucoup plus à grancie portée amèneraient mois amis à baisser le ton et qu'.is chercheraient une juste . issue à une polémique aussi -infructueuse _ que nuisible, Il faul reconnaître cependant que de nombreux “autres: Roumains ont adopté celle ! nauère plus sage, ce dont _ nous les félicilons, Mais quelques intran_gigeants altardés, se chauffant au soleil _ bienfaisant de la latinità braquent _ plume vers nous, avec quelques menus insultes. Nous affronltons
leur
1 celle afiaque. non que _ nous trouvons plaisir À nous quereller, ._ maïs parce qu'il est bon de tout noter. _: Dans la « Roumanie », M. Lalesco nous _ reproche d’être cause d'avoir envenimé la | discussion ct en iniet toute la responsabilité . gur notre dos. Il présente en xêime temps les Roumains comme des agneaux ingénius. «jchines de notre fougucuse exclusiv
! | | | | { | | = ñ té. … Si M. Lalesco avait un plus grand amour | | | | l | | | | Î | | | | 1 | | | | | | |
clament la nécessité de, l'amitié des deux peuples, ce à quoi nous souscrivons €l ce que nous voulions en toute simrérité, Mais is posent une condition, Ts disent: « Nous serons vos ins, mais cédez-nous Le Banat tout ent'er ».
2 de la vérité, ü ne se hasarderail pas à
LE aroi bois 112%! ns Tes rs , ; aifirier pareiee caque. à veuile bien Notre réponse est netle el claire: nous parCeUT lous les écrits relatifs à notre lrouvons qu'à ce prix l'amitié est trop
différend et il ge convaincra que lt discussion: a été commencée juslement par le: - représentants les plus altitrés de la Roumanie à l'élranger. cela, d'une façon qui ne pouvait pas resler sans riposte, Qu'on … & souvienne seulemient dé ca que MN. Les . ministres Trandaphil Diuvara. accrédité oumain cn Belgique et Lahovary. à Rome, ont dit de nous! Ce fut ensuite notre confrère, la « Roumanie ». qui psuivil Pexem… ble de ces ministres. Les articles de MM
chère, et nous risquerons de nous passer delle plutôt que de sacrilier nos vaillants frères qui ne seront jamais un article d'échange ou le prix de la sollicilude Db'enveillante de nas voisins.
Nous publions aujourd'hui un extrait de l'erposé
… Miranesco, Murnu, ele, élaient propres à de M, Zolger, que voici:
» faire de nous des ennemis des Roumains, E Nous ne pouiv'ons naturellement rester in…— différents à cetle campagne.
“ Le ton de Particle de M. Lalesco est là pour attester la façon roumaine. Il nous
La frontière proposée avec les Allemands et les Hongrois est fixée de telle façon qu'elle renferme loutes les populations croates, serbes et slovènes Le long de la
- jette À. face. la violence commise par | s sl É Re Aa Re du Banat. lPourtun, M | Prave--Gette frontière ne’ concorde par … Lalegco ne doit pas oublier que nous avons exactemient avec les résultats du recena ; seuvent autrichien auquel, du reste. on
… occupé le Banat en faïsant Fa guerre. Dans » leur avance, les troupes serbes n° pou_vaient pas s'arrêter à la frontière hongo pour altendre que les Roumains ” voulussent bien déclarer la guerre lime st= conde lois, Nous avons poursuivi nos Opeà rations el ce n'est certainement pas notre te gi nous v sonines venus plis tôt “qu nos amis roumains, qui ont attends Marmistice pour se promener aprés les troupes de Mackensen en relra’le. Nous tomfrenons d'ailleurs fort bien la tristesse manilestée par M. Lalesco en voyant que les troupes roumiaines n'occupent pas … L& Banat. Ils auraient certainement tre » profit de la situation de « Beali posse. dentes, » au mépris du droit de notre peur le, comme leurs frères latins. les Italiens, Le font en Dalmhtie. | > M, Lalecco nous dit que «les publi cistes roumains se voient obligés de sortir ; de leur réserve et de prendre la plume :
Ce
ne peut accorder aucune contianrce. reécenisehinent se base, en lelfct, mon pas sur la nationalité, imais sur le langage parlé par la population, Des ouvriers tra vaillant chez des employeurs allemands, | et partant allemand avec eux, Sont recensées } come Allemands parle bureau statistique | autrichien, Les autorités allemandes elles- | mêmes admettent que celle mélhote fut | 4 | | | 1 Î | | | | |
employée de propos délibéré pour favoriser la germanisation du pays. La .délésation propose donc de ne pas tem, r coinpte du recevsement autrichien et de n'accorder confiance qu'à d'autres moyens «obtenir des informations sûres. Je citerai par exemple. les annuaires ecclésiastiques pur | bliés tous les ans et indiquant nettement | le langage qui «st employé dans la paroisse professionnel, IF ny a pas la langue qu'il faut ent Evangile peul être consi-
pour l'usage de douie que la ployer pour lire |
L'état
et à la | : fraîches introduites au combat n
Bien d'important à signaler à la division Choumadia 17e D: IL C!, ire armée. — Jusqu'A midi, en marche vers SV. Nikola. ] RONORMT » à 9h, 50, que l'ennemi se retire par colonnes de Vélès vei : - Sv. Nikola, En face de Bogoslevac, une compagnie ennemie délen [accès do Sv. Nikola de ce côlé Au cours de lajournée, lei À der régiment, accompagné ‘d'un groupe de mionlagne, Se du * de bonne heure sur la ligne Kaske-Suva-Reka-Novo Selo et ” ne Ddans sôn avance, près de ce dernier village, à une ie de lance. Ce village et les hauteurs environnanies étaient e de ee par des troupes allémantles, qui, ayant lancé Nos eme “alaques sans succès, se retirent avec des: RS aute 8 bles, Le 3e régiment refoulant Fennemi, a occupé as ne sud de Kocseler, élendant son iront à l'est du 2e ! ie A20 h. la division achève la conquête de Ia ligne Kose N é ë ) . “ # » 1" è Le ss de la Drina reprenict tôt dans Ja matinée ii contre. Vélès. L'ennemi, pris sous un feu eflicack, Ée e . Céder à 8h. Un bataillon et les colonnes qu? Dee bi notion do Vélès par la grande route, en PUIS DE Svatovt rer de noire arlillerie, se retirent désemparés sur Svi . ct Venola- ligne! ennemie est PER Lails droite, après une lutte Achamnée, occupe Je M Vardar. | TOUPES franco-helléniques de Golik, où elle reçoit des feux «ip la rive gauche du la nuit £de la Strumica ainsi qu'au noïk La colonne de droite, se rapprochaul, s'arrête Pre ue hole ® Sür la ligne Venole-Golik-Groho!HKTiva ne ie : no D compagnie sur le rive ORtE A Le encore évacué VERS
& ns | {lie A gart S ® la lutte continue aux abords mêmes ide la ville. LA | gar
; “a ( eu lieu en ville | ( en flammes. De fortes ‘explosions CRT PE ca is que La ' réserve d'armée, tandis =
$ le division de la Morava se trouve Ses patrouilles mionlées annoncent, Qu 2e régiment allemand combat du Dugi-Rid, a perd arrivé de Russie par Varna & la: 25 octobre, sur Buigare es! entré en. de In Drina, mais poussée dé nos ColonTier les renseignements relalifs aux en Higne sur noire front de ‘tous les efforts faits par avance, {toujours en décroissan. À POues des armées front plus large L avec la dre armée onb occupé Krusevo el l'ouest les EF P'ANÇAS ont pr cl largement dépassé cette ligne.
serbes
serbe, atteint
: ja. L'ennemi n* Verg 20 h!, da | front Kocilar Sv. Ilija. L'ennemi nt en division : \d ê ca le es È ee er je est el EU niet à la lisière de 0e 1e divison du Denubs et la 7e régiment de cette Hivis(on aient l'ancienne frontière entire ; “e are ens Ji akron a opéré en direction de Véès |* ES ou où ie est N Dour passer la nuit à la oo Ca & la vi ennemi s'est at r dj rive gauche ®€ rt re ont mi 6 détruit. su Je front
nements ‘importants.
renconircit soldats isolés en beaucoup de voifiures e
À 17 cils avantgardes de
ait l'accès du fleuve et du pont qui ? 6 & dre armée. La nuit se passe sans 6Y
#
+ 4 moral des soldats emnemis es lrès atteint. Les unités | fnfirent qu'une médiocre résistance. j € Ï S 4 abandonnés par les Bulgares ennami: se relirer du front de Kucice sur la bataïlle. Un des ‘bataillons {division a capluré dans la malinée environ 60. soldats ennemis avail pris part aufet 10 À 15 pièces, des caissons el ‘du matériel de toute sort. La division yougoslavo à 20 h. 30 pousse sa droite jusqu'à + Sofia el ik est entré em ligne {ja ligne Grlani-Visoka; sa cgauche s'est approchée du front Bezikovosudkouest de Vélès. Le 730 i Prescka-Gradoe-Jastremnik. Un bataillon et une balterie «le cam à la droite de la division | pagna tiennent les Rajcanski Rid.
Sur le front de la division Chaumadia el de la 17me D. EL C4 d'imporlant. nuil a élé passée sur de balaille allaient | Marava o$t accueillie dans son uvance en direction de lAzmak
pax le feu d'une batterie «de 105 idu côté de Djumhli. L'infanun llerie ennemie ouvre le feu des lisières sud de Krk-ljanovo el orfali ainsi que des hauteurs de la rive gauche de l'Azmak. “ennemi a fortifié ectte ligne el l'a pourvue d'une garnison assez Plus à | dense. Cependant sous la pression de notre feu d'artillerie très il finit vite par s'ébranler el se relire en désondre vers Talärli et SV. Nikola. Le terrain éfait parsemé de cadavres mâlitaires.
Lis Allemands se plaignent d'être el de rester seuls sur le champ de de réserve, qui L lu ses milrailleuses. Ce régiment était;
les positions at ligne à Orkvina, a dû également battre en relraite devant ln lonnes. C'esi seulèment après l'examen de tous } Lan nités ennemies qui sont entrées que l'on pourra se l'ennemi en vue, d'arrêter
Mais ses régiments fondaient €
La 22me brigade coloniale ,: à la gauche de ceilenci; les le sommet de la pris Pribilci, Murgas, Entro les lacs À l'est progressen dans la L et À l'est de la
27 septembre 1918 -
kéuation sur le front de la
à la tombée du jour à engagé le arevo-Selo. Une da m06 palrouilles à
s ont lé aperçus quelques groupes de
retraite, passant la canc { d'autre matériel tombent en notre possession.
dérée comme la langue parlée de la population, Dans une centaine de villages indiqués par le recensement autrichien comme
_éfant allemands, il est prouvé, par les
annuaires ecclésiastiques des paroisses, que la langue parlée est le slovène, D'autres documents pourraient être également contsultés, Lel que le recensement de 18491851, Ce recensement n'a pas été fait-avec lé même esprit de partialité que Iles suivants,-car c'est depuis 1870 que Pidée du Pangermanisme est devenue la doctrine Officielle des Gouvernements centraux.
Le développement de cette doctrine à provoqué les efforts les plus sérieux des Empires Centraux pour établir mn contact allemand avec l'Adriatique. Pendant cetle tentative, les Slovènes ont peut-être souffert plus que touté autre partie de la nalton yougoslave, Cette tentative, du reste, a commencé au XVIe siècle déjà. Napoléon se rendit compte du danger, et, après la paix de Schæœnbrunn, il comislitua les Provinces Tllvriennes, qui comiprenhient
# tous les pays slovènes. afin de blo-
qüér le chemin .de l'Adrialque et de gar-
der la route de l'Orient.
Quant. à la frontière que nous propoSons en Carinthie, elle donnerait à la Yougoslavie. certains territoires dans Lesquels les Slovènes ne constituent pas la majorité de la population. La jus.itication de ceitle demande provient de La germanisation à outrance appliquée dans ce pays depuis 1850. J'appelle Pattent.on de l'AsSemblée sur un ouvrage appelé «Le Vilayet de Carinthie », qui fut publié avant la guerre, Dans cel. ouvrage, on montre elairement que Lous les moyens ont été employés pour détruire la nationalité s'ovène el la langue du pays. Tous les écrivains, ième les Allemands, admeitent, par exemple, que Celovais (Klagenfurt) était, en 1850, aux deux tiers stovère. Auwjourd'hui la race slovène est en minorité dans la ville. EE ce résuliat a été obtenu par la politique ssoiaire imjposée au pays. On n'apprend plus aux enfanis que lécriture gothique; les cent écoles stovènes qui exislaient jadis se réduisent aujourd'hui à rois : tous les Slovènes ont été expulsés des services publics de iout genre. Le dernier juge slovène est imori il y a environ. dix ans, el le dern'er notaire de race slovène a dû quitler le pays peadant la guerre, On ne permet pas aux avocats de plaider en slovène devant les tribunaux. Un seul député slovène a été envoyé au Ræichral. alors que d'après le chiffre de lä.populalion il aurait dû ÿ en avoir trois.
langue; un homme a éié jelé en pr'son pour avoir demandé en slovène um b'llet dé chemin de fer, La guerre a permis de porter le coup imiortel à la vie slovène en Carinthie, On peut donc dire que la réduelion de l'élément slovène my e:t pas lé résultat d'une évolut‘on naturelle mais celui d'une politique bien définie el délibérément appliquée, au mépr's de toute
“es gens craignent de parler Leur propre
: moralité et de toute loi, En fixant cette
dernière frontière, il ne faul pas perpétuer le résultat de cette politique et je révendique pour le nouvel Etat la possession de tous les terriloires qui. il y à cinquante ans, étaient slovènes; ce sera là une compensaiion pour les pertes €midurées pendant la longue lutte contre 1e germanisme. Dans le eours des siècles. nous avons perdu aussi le Tyrol oriental et la basse Autr'che, Partout où il ‘est possible de faire valoir ure revendication ethnique, je pense que cette dernière devrait être admise.
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Les arguments de fl. Barzi
Le Morning Post du 5 avril publie une interview accordée à son correspondant particulier à Paris par M. Barzilai, ie délégué italien à la Conférence de Ja Paix. Cette interview ne contient que des arguments usés dont se servent tous Îles Italiens pour couvrir leur politique impérialiste dans l’Adriatique et les Balkans. Il s’y trouve cependant une chose qu'il n'est pas inutile de souligner et qui montre l'usage qu'en faveur de leur thèse, les Italiens font des arguments politiques et historiques. Le correspondant du journal anglais ayant demandé si le traité de Londres avait été conclu dans la suppesition -que l’Autriche-Hongrie existerait encore après la guerre, M. Barziloi a répondu que le traité de Londres avait stipulé, les légitimes revendications ilaliennes sans se soucier de l'existence ou linexistence de l'Autriche. L'existence de l'Autriche n'y aurait joué aucun rôle. Cependant lorsque la conversation tourne sur la question de Fiume, M. Barzilai oubliant son affirmation précédente et invité par le correspondant britannique à expliquer l’absence de Fiumc dans la liste des revendications italiennes dressées par le traité de Londres, déclara que le traité de Londres supposait l'existence de lAutriche et que l'Italie ne voulait pas enlever à un grand empire son débouche naturel. Une : fois l'Autriche-Hongrie disparue, le port de Fiume devait revenir à l'Italie. Quant à la Yougoslavie, elle peut se chercher d’autres ports sur la côte dalmate. Où voit que M. Barzilai, comme tous ses collègues, «, suivant les besoins de la cause toujours deux poids ou deux mesures |
Incohérences roumaines
Dans son éditorial du 10 avril, notre confrère,
La Roumanie », plaide en faveur d'une nllarce d'Orient el cite, entre autres, les paroles de Take Jonescu, prononcées le 22 janv'er dermer, ainsi qu'une déclaration loute récente de S. M. la reïive de. Roumanie, faite devant ‘le rédacteur de la Chicago Tribune » (édition sde Paris, dn 4avri!). Rompant avec l'él'quelte, la gracieuse souveraine a tenu à souligner l'importance d'une entente “rbo-roumaine : 1
"A mon opinion, il faut qu'il existe une allance de la Pologne, dé la Roumanie; ke la Sarbie et de [a Tchéco-Slovaquie; celte alliance serail conime une forteresse en Orient. Mais il faut que nous connaissons tout d'abord nos frontières et ‘nous attendons que la conférence de la paix les fixe pour réaliser une entente, Chacun doit êlro prêt à faire un sacrifice, La Roumanie esi prête à en consentir sa part. »
Nous pensions déjà que fe danger bulgare et la menace bolchéviste avaient assagi nos voisins réumanis en leur rappelant celle vériié é'émenlaïre que la forces d'un Etat né consiste pas dans le nombre de ses kilomètres carrés. Noire espoir ax €t6, hélas! de courte durée. Dans Te même huméro de «+ La Roumanie +, un certain M. La-
lesco en revient, en effet, au traité de Bucarest et expose longuement la thèse roumaine, cella qui est la base du dil traité el qui exclut toute entente
avec la Serbie.
La
rondre - compia e Sur
notre f t leurs effectifs
ont avancé sur est en liaison directe TL Italiens ! L
Alliés
les
Cesoa. Gopes et Resna; toute Ja première armée serbe, les ok
V£IOUTEUX,
d'effets
de la Pme
ville de ce
. La nuit du
D] a! be il . . 2me armée €fi itualion.
la Serbie et Ja Bulgarie sans frontière. (Quatre canons, mis eur fuite. la division «du. Timok élaïant
re mg
le front
vallée supéricuri|pièca de 105 aveo l SP : ( nom. et un commandant chef de bataillon ont 616 fais prisonniers. En poussant plus en avanl, l'avant-garde de la division a occup Îla ligne Grniliste-Pesivoro-Hambabegc vo. Le gros sl À Sari-Hamzæahi. 27
sur la Buka, avançant vers la ligne cole 1100-cote 1040, à l'ouest le la Pljackav'ca. Quant aux iroupes adverses on a vu un bataillon
cote 1 100. Cette
les lignes ci-dessus,
de la ire armée la division de la
Près de Djumali nous avons trouvé una un caisson el! des munitions. Plusieurs soldats
au 28 n'a pas apporté de changemient à ‘a
La division ie fa Drina commence à franchir Le Vardar ax points guéables près de Basino Selo, le pont de Velkes ayant été détruit, les éléments de sa droite occupent à 1 h, Sv. flija (coto 550) et la crète à l'est. Sur le front d'action de la gauche quelques défachements ennemis, en train de prendre position sur quelques mhmidons 1e long de la route Veles-Stip sont vite
lisporsés cf
(A suivre).
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