La Serbie

RAPPORT

de {2 Commission Interaliée sur les AlPDGIIES DUUQARES | ns mr ne

(Suile.)

Le massacre de la populalion civile à élé dirigé par les chefs des comitadiis, qui avaient das listes toutes , avant même l'entrée das troupes bulgares eu Macédoine, Parmi ces chefs de comiladjis. il Faut citer: Milan Tchourik dans la contrée de Prilep, Pierre Lessolf dans la contrée de Vélès, Simon dans/la con trée de Detchanïi, Dontché dans la conr irée d: Krahovo, Krsta et Tchaouleff dans la contrée de Krouchévo, Gavrilo Stoïloff el Isla Tchaouche dans le département de Toplitza. Des officiers de l'armée réguLère rivalisaient avec les chefs des comiladjis dans les nriassacres de 11 populalion civile, par exemple le sous-lieuténant Tchaïdarelf du 32e régiment, dans le départe.rent de Pojarévalz qui tuait lui-même 10 à {» personnes à la fois, le lieutenant Ivan Boyadijieff du 51e régiment, commandant la place de Pétrovatz, qui s'est vanté d'avoir tué plus de 300 personnes, Le commandant Ilkoïf, à Vrania. que le péfe! bulgare de Vrania «a accusé officiellement d'avoir commis des meurtres nombreux. le sous-lieutenant Petko:f, du 32e Pbaiaillon comp'émentaire, au sujet duque: le licu'enant Ingisoff a déciaré dans un rapport, que ces actes sont « intolérables » parce qu'il a pendu et brûlé vives de noimbreuses personnes. Le colonel J.koff., commandant le 20e régiment, le lieutenantco'onel Alexandre Boyadiieif dars la contrée de Prilep, le général Ribofi, le lieutenant-colonel Bochniakoff dans la contrée de Prizrend que les gens du pays aceursent d'avoir donné des ordres directs pour les meurtres el les massacres. A Skoplié, enfin. et dans les environs. l'opinion s’est accréditée que l'instigateur des assassinats des prêtres serbes est le métropolite bulgare de Skoplié. Neophilos en personne.

3. Tortures.

On peul dire, sans crainte d’un démenti, qu'il n’y a pas eu de meurre qui nait été précédé de tortures, Un comitadji bulgare, qui a particpé à un massacre aux environs de Vélès, a déclaré qu'il était rare de voir une viclime, tombe: au premier coûp de fusil où de couteau; bn prolonseail l'agonie des, victimes, qui mouraient dans des souffrances horribles. Il existe des victimes coupées en morceaux où aifreusemient mulilées; on arsa-hait les yeux, on coupail le nez, les oreiiles aux hoiumes, on coupail les seins aux femmes. Des iémoins oculaires racontent que certaines personnes, avant d'être tuées par les Buigares, ont été battues, pendues, puis brûlées vives; d'autres ont 6.6 enterrées ou jeiévs vivantes dans des puits où des fosses d'a'sance. Ces tortures s'expliquent. nou seulement par la haïne intense let férose des Bulgares envers les Serbes et leur justinct criminel, mais encore par leu: cupidilé, car les Buïgares ont cher“hé à extorquer à leurs victimes le plus d'argent possible, Pour y arriver, ils les faisaient souffrir cruellement.

On lorlurait même les gens qu’on We voulait pas assassiner, Des Serbe; ont été torturés, soft pour les punir de la façon la plus terrible, parce qu'ils osaient rester Serbes. soit pour les obliger à avouer qu'ils avaient caché des livres serbes où des armes. soit pour leur extorquer de l'arsent. soit fout simplement pour satisfaire un caprice. Les (ortures étaient devenules pour les Bulgares une sorte de plaisir sadique,

Dans la plupart des cas. les lortures étaient un châtiment pour avoir manifesté des sentiments serbes où un moyen G'exforquer de Fargent, ou les deux à la fois. Eu Macédoine, presque tous les notables serbes dont Ke sentiment national était accentué ont été torturés parce qu? Serbes el aussi pour obtenir de l'argent.

Ces tortures ont été exerrées. soil secrèlénent dans les prisons où dans les bureaux militaires. soit publiquement, en préseñve de tous les habitants, Elles étaient ordonnées aussi bien par les coniiadjis que jar les autorités civiles e! militaires ; il existe de nombreux cas où les chefs de Lolce et les commandants miitaires ont tocluré les gens de leurs propres mains

"où ont surveillé personnellement les exéLU IOnsS,

La bastonnade a élé Le plus usité de fous les soyens de tortures; les coups étaient infligés de ia façon la plus barbare, en se servant de grosses imafraques, appelées par les Bulgares « fusits blancs ». On FDA les victimes non seulement sur les fesses, mais aussi sur Ia tête, sur le dos et même sur le ventre, Le minimum des coups était de 25, le max'mum n'éta't pas déterminé, On frappait tant que la victinne n'avail pas perdu connaissance ; als on la rimiait ave: des aspersions d'eau froide. puis on recommençait à frap-

préparées, :

déchirail, des lambeaux de chair se détachaient. les corps devenaient noirs, boursouflés. Les victimes étaient oblisées de s'envelopper de peaux de mou:ons. Un grand nombre d'entre e:les son restées infirmes ou malades pour toute leur vie. pouvons ciler le cas d'un vieux paysan qui a été battu à tel point que ses côles se sont déplacées de la colonne vertébrale et ont crevé la poitrine, projetant le cœur et le foie au dehons. Naturelment il a succombé,.

On s'est servi de tous autres moyens de tortures. Des hommes ont Gt suspendus par les pieds. la tête en bas; pendus au” dessus d'un brasier. on ICur à mis dés poidstrès 1omls" atix pieds, on leur la arraché Ja chair avec des lenailles. enfoncé des clous sous les ong'es, etc. Dans le département de Toplitza, qui a tant souffert des Bulgares sous tous les rapports. las tortures ont dépassé toutes mesures,

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per, Sous le bâlon bulgare, la peu se

(A suwivre.)

Lettres inédites

I. Monsieur le Directeur du < Pelit Parisien», Monsieur le Directeur.

Dans le numéro d'aujourd'hui de votre eilimé jcurnal, voire collaborateur æt confrère iialien, M. Luig Campolonghi parlant du prob'ème a riaque, à cu l'idée de présenter des arguments nouveaux ct intéressants qu'il n'est pas inutile d'échanenr aussi du point de vue serbe. A. Campolonghi est un des rares Ilaliens qui respectent, ! au moins dans une certaine mesure, fe pacte le Rome, que la plupart de :es compalriotes, moins soucieux des engagements prs, voudraient écerler tout àtdait. J'ar eu le plaisit de travailler à plusieurs reprises avec d'éminen{s Ialiens uès proches du + Sccolo » et de M. Campolonghi. Je fus aussi un des promoleurs, du côlé serbe, du rapprochement ilalosudslave. En novembre 1917, à la suile de conversations antérieures, antérieures même à Caporello, une entrevue eut lieu à Berne entre Serbes el ltaliens, entrevue mémorable par les résullals qu'elle a produits. Avant les poursanters Torre-Troumbileh, nous €labcrâmes en. Suisse, avec les démocrates liens, une bise fouta lait mazzinienné pour uue omren SC£5ho. italienne el nous procédimes à la composition de deux comités, lun ilalien, présidé par ‘M. Caneva, el L'autre, scrbe-yougoslave, présidé par M. Sloyanoviteh, ancien ministre serbe, Pour des raisons que je ne veux pas exposer ici, le contité italien de Canéva dui passer Sa tâche à d'autres personnalités ci groupements ialieus. De mire côte, nous lîmes «is inême; nous laissimes, «Stur Sa demande, au comilé yeugoslave le soin ‘de

mo

faire ce travail d'enténie. Finalement, le Cengrès de Rome, qui vint après, adopla des prin-

cipes que M. Campolonghi semble me pas Connaître suffisamment. En vellet, M. .Campolonghi dit que le pacie de Rome aurait établi, que <da n5

on nn a mt

Les pays où il wesl pas poss ible te partager Les naliomalités nefte ment,» les Italiens devaïent conseniir à des

groupements yougoslaves enclavés en lTialie, et vice-versa, à loules les garanties possibles ce respeet el de développement de leur conscience nationale, Et M. Campolonghi estime que Fiume est 1lalranissima, &! que, par conséquenli,

il ne reste que.la Dalinaiie, dont égalenrent, d'après Lui, la côle serait italienne ei l'hinterland slave. AE

M. Campolonghz a évidemmrent mal compiis le

pacte de Rome. A l'article 3, ce paéle stipuie que la délimitalion italoserbe se fera d'après

le principe de la libre disposi'ion des peuples, dé sorte que partout où habitent des masses compactes d'un peuple, fe terrilore respeciif doii appartenir à €: peuple. On. lit au même. article 5 que les noyaux de chaque peuple, qui restcrajent inclus dans les frontières de l'un où de l'autre Etat, recevront des garanties pour ja con sorvation de leur natfonahñié Ce ne fon nas les pays, mais les moyaux qui recevront des garanties pour leur mationalité. M. Campotonghi conviendra que c& n'est pas la même chose, Or, en Dalmalie, il n'y à que ‘le neñts itots ethniques italiens, ilois Lelternent insiSni. fiants qu'ils ne méritent même pa: le nomède noyaux. D'après le pacte de Rome, où devrai

garantu à ces flols le respect «de leur langue et de leur culture. Quant à Fiume, elle forine

un autre flot dans la mer slave, el le pacte de Rome, justemien! appliqué, «tewrail artr.buer Fire aux Serho-Croates, La seule délimilalon"qui rostail à farce concernait l'Isirie. \

Telle a été la pensée de ceux qui proclumaient il y a juste un an, du haul du Campidoglio, Je respec! du principe ‘les nationalités ei du droit c'es peuples de disposer de leur sort, Si M. Camjo: longhi estime que la solution, “de li. question adriatique doit se faire dans l'esprit «du pacte de Rome, éf conviendra que sente Ia délimitation: que nous venons de mentionner, réponidrail ax dispositions du, dil pacte. Si, au comiraire, M, Caïnpolonghi -désire une aulre xélimilation, comine if l'a bien souligné-dans son _artiele, qu'il he parle alors, à lappui de ses dés'rs, que du traité de Londres el du droit du plus fort. Ce sent les sculs arguments qui, à molre avis, peuvent justifier les prétentions italiennes. Ee pacs” de

ome n'a rien à y faire. {

Veuillez agréer, M. le Directeur, remerc'ements anticipés, l'assurance de timents les plus distingués.

Paris, 14 avril 1919.

\

avec mes 7 mes sen-

Dr EL MARCOVITCH.

‘leur nom la plus horrible des intrigues

: «Es ist nicht wahri reçoñvent aujour-

I. ! : ; ES ? . | | Lee d'hui un nouveau et formel dénrenti d'un Monsieur le Directeur de L'e Edair :, ! fonclionnaire autrichien envoyé à Sarajévo

. à - Paris. ! par le ministère des allaires Ctrangères Monsieur le Directeur, austro-hongroïs pour trouver li preuve de

| M . ré \ Ja culpabilité de la Serbie, Le «Times» je Le TPE Een noble | publ'e le rapport télégraphique de M, de

la mission des Elals méditerranéens COMPORE | WMiesner, ainsi CONÇU: des charges, et, s'appuyant sur «es Dr | « Sarajévo. 13 ju'Ilei 1914 {1 h. 19 aprispareils, réclame pour fl'alie non seulement les | ai à | côtes dalmates, maïs aussi leur arrière-pays (hin- mi Be auenne proites Mir Mme terland). C'est au nom de le « civilisation mé- «Il n'y à el aucune preuve, dr none diterranéenne » qu'il revendique pour l'Halie les | «aucun SOupÇon de la participalon du

«gouvernement serbe dans le comiplol d'as«sassinal. Ce gouvernement m'a pas par«ticipé à la préparation du complot et n'a «pas livré d'armies. IL y a des raisons de «croire que tout esci est hors de « question ».

I fallait qu'un empire lombât en poussière pour que da vérité apparaisse À la grande lumière.

erres yougoslaves. Les publicistes yougoslaves regrelleni de pouvoir pas êfre d'accomt sur ce point avec

ne M.

Jisation méditerranéenne «où les aïeux italiens essaimèrent de rayonnanies colonies », mais celie civilisation a vécu comme celle d'Egyptla el de l'ancienne Grèce, el personne aujourd'hui, à moins qu'i ne veuille se rendre ridicule, ne pourrail se réclamer d'elles pour justifier des revendicalions ou mieux des visées de conquêle. Aujourd'hui, il n’existc guère: d'autre civiisalion: que celle que les peuples alliés défendirent en commun durant Les qualre dernières années el qu'is.s;agil 4e -déferi earusse evene Mis pour que cela soit possble, il faudrait avant tout quo, parmi les nalions vicloricuses, il ne s'en {rouvit aucune ayant l'ambition de se substitue!

Albin. , ur ls : fl se peut bien qu'il ail existé jadis une CEvi| nt

Ljoubljana

L'incident de

TRE — Un fiasco italien Dans l'incident de Ljoubljans, Ii presse de

à L'Allemagne dans [a mission d'exploiter des’ | Belgrade, Zagreb et Ljoubljana s'esi montre toui peurles libres et de dominer sur eux. Pour | à fait calme. Malgré une campagiie acharnée, me. ses amis ilaliens, M. Albin réciame derrière | pée par la presse ifalenne dans le bul d: faire ? = ne par 4 pres Das Le ee les côtes dalmales, les terrilo rs susceptibles d'un ineïden! d'ordre administratif une af'aire

cités nées de toui en res

intérnalionale, les journaux yougoïlaves n'ont pas voulu préjuger la décision ce a cominissian interalliée. Aussi comprem ton la satifacion qu'Es ont maintenant à änsister sur [Le résultat auquel a abouli l'enquêic.

Citons seulement à ce propo, l'opinioër de eux journaux de Belgrade :

La Samouplr'ava cerit le 5 avril:

de garantir Ja sécurité des grandes leur expansion bienfaisante », el, $ suscitant les théories impérialisies allemandes, il s'élonne qu'on puisse flaceuser d'impénalisme ! IL est surpris qu'on empêche l'Tal'e de restau rer sa puissance adr'a'ique, dont l'influence selon lui, fut bienfaisante.

SL l'on examinait la nature de la dominalioi. vénitienne en Dalmalie, on n'aurait pas de peine à se convaincre que Venise ne traila jamais ce

, organe du pari rafcal,

pays en ferre italienne, mais bien en simple Le fiasco complet de lobe dans les af colonie qu'il s'agissait d'exploiler au mieux. Nous | faires de Zalog ei de Ljoubljana caractérise fes recommandons à noïre confrère qui vient de po- procédés dans son désir de rfaliser Ses ambilions.

L'italie à recours, en ce moment au plus pus mach'avélisme. Getie expérience démontie Jinalement que nos revendications sont justes et fondées. Des procédés semblables à ceux de VTtalio ne peuvent avoir comme conséquence que d'ivriter fortement noire opinion publique, ce qui

clamer trop haul l'honneur el les avaniages que la domination ilalienne aurait preeurés aux Dal mates et à la Dalmatie, de consulier à ce suj:t l'ouvrage de M. Ch. Diehl {« Une Républ'que patricienne, Venise », pages 266-2657), dont nou; extrayons ces quelques lignes :

«Mais si durant les longs sièeics { rendra diflcile la tâche de ceux qui cherchent qu'elle posséda la Dalmatie, Venise | à calmer les esprits el à mainlenir l'ordre.

Les puissances alliées on! À présent une ex cellente occasion de connaître les machinations de leur allié. Elles doivent lenir eomple désor mais de la pénible siluation dans laquelle xe trouve nolre tal.

Le seul moyen d'éviler À Faven“r le retour de pareils iveñden's, c'est de recounaîlre le plus lôt possible notre Royaume.

Le journal + Pravda », organe iles irogressistes, écrit aussi, le 5 avril: |

l'a façconnée à son image elle l'a durant Le mêmeiemps, il faut le dire aussi, gouvernéc de Ia façon Ia plus & go ïste. Toute sa politique s'est limitfe à occuper fortement le pays pour empêcher les autre: die s'y tnslaller ct à entretenir des divisions parmn lès populalions pour les maintenir plus sûre: ment dans l'obéissance. Gens pratiques, les Vé nitiens ont songé en Dalmatie bien plus à leurs intérêts propres qu'au bien de leurs sujets. Ja -

mais ils n'ont rien fait pour déve- : : io pass

lopper la prospérité du pays; rit Que feront maïntenant les Alliés? Croira--om pour lecommerce,rien pour les rau- les Italiens, qui disenl que nous sommes ‘ls es. Sur les montagnes, ils ont coupé les forêts PPOVSUREENTS, AO THEN NOUS Cros on ps Os

tôt, uous qui assurons que l'Ialie nous mallra f:?

pour lourmar les pilo‘is à Icuïs palais et les bois 2, ; : ' . : P p AM. Orlando s'opposcra-t-il désormais au dé-

pour la construction de leurs arsenaux; sur La a RCE RNA LS : : côte. ils se sonl appliqués à ruiner toute cité pari des lroupes ilaliennes que nous dema sdions qui aurai pu leur faire concurrence. Lue la dépuis si longtemps ? ?

province fût tranquille, que l'impôt renirät lement, Venise n'en demandait pas dava Fe Elle gouvernait la Dalmalie pour ‘lon avantage pro pre ets, à fa fn du XVIFLe siècle, au inroignage d'un juge compétent, peu de pays étaient pius délaissées et plus misérables, [4 République n'en premail pas souci. »

Ajoutons qu'à la même époque, Raguse, elé yougoslave, fleurissait à proximilé immédiate de cette terre de misère que fut la Dalmati® sous la

Notons encore qu'à propos de l'aflaire dé Ljon bljana, créée et arrangée lout exprès, le souvernement local de la Vénétie Julienne est all si loin qu'il n'a pas hésité à porter aficinte à l'hosneur du peuple yougoslave. Dans la lelhie q1": adresse au représentant slovène à Ljoublianx:, 71 {erit :

prouvant uné éérlaine dintrliuMe, eau ce par les procédés brulaux el barbares de te::x ‘qu

COHAEIOU de Venise. ie dre dans les pays vougoslaves, je poile ce ace : En vrais héritiers de «la Sérénisshne » les | à {a connaissance de votre Excellence à tire aliens modernes réclament aujourd'hui Ja vitle d'exemple die celte cvilisation que la naïonaité

de Fiume pour ruiner la concurren'e que pourrait avoir en celle Trieste. Mais celte politique «st elle adimiss'ble au temps où nous s9mmces ?

M. Albin écrit encore: « Les Elats modernes ont hérité sur les ‘côtes de la mer gosoleillée où naquit la civilisation occidentale des charges el «les droits des puissances civilisatrices G& l'antiquité: lonie, Athènes, Rome. »

Selon celle lhéorie, la Grèce moderne n'auraileilé pas le droit de réclimer ‘aujourd'hui Marseille comme une de ses plus anciennes Colonies ? De Lels arguments ne tiennent pas kleboul. Aucun droit antiquité ne pourrait prévaloir aujourd'hui contre le principe de Ia libre diposion des peuples, — argument suprêtne lorsqu'il s'agit de décider du sort des peuples.

yougoslave en lormalion proclame lièrement 6m me sa caractéristique.

om oo

La déc.sien de la Comunission, mleralliée conslilue un démenti lormel à toutes ces calomnits. Kui donnera maintenani salis'acilon aux Youooslaves pour les injures que les autorités et la presse jlaliennes leur ont lancées à la face?

0 ne on M D

Un démenti tchéco-siovaque

Le Bureau de ‘presse de Belgrade nous commuaique :

Cerlans journaux de Zagreb ayani prétendu.

” ‘ ne que te Dr Kramarz avait déclaré que la vie MD. MARINCOVITCH. politique tail gmormale en Bohème, ma que,

par coutre, dans le royaume des Serbes, Croales et Slovènes, les «Ksordres allaient grandissant, M. Émile Simek, chargé d'affaires tChéc-slovas que a déclaré que où M. Kramaïz, n: aucun membre «le Ja délégalion tehéco sisvaque À Ja Conférence n'a tenu des propos semblables. Au contraire, de peuple tcécosfovaque enr tst révolté du projet de solution de la question sud M slave à la Conférence et croit. que Ja «écsion la Conférence: ne sera pas délinitive. Le poupe tchéco-slovaque ne perd pas l'espoir que le royti me serbo-cronte-slovène saura fase valoir 6€ drocts, grâce à sa puissante vilaliié, vi à attenid avec calme la solution du problème: sudslave

Le + Narodni L'sty », l'organe de M. Krimarfÿ écrik:

« Nous qui avons embras$é lidé: que slave el dont les Éens qui nous ra it .chent aux porties menacées de la Yougos'avi” soul Si Jorts, nous ne pouvons pas croire que là You

(A. suivre }

| | Lé mensonge de Sarajévo dévoilé | |

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Lorsqu'elle cherchail à supprimer la race el l'Elat serbes, la diplomat.e rapace de l'Austro-Allemagne aval cru trouver un excellent moyen d'exécuter ce plan infernal dans l'afiirmatlion mensongère que la gouvernement serbe était directement uêlé au meurire de Sarajévo e: que l’assassin Princiy avail été euvoyé de Belgrade. Ce inensonge permit à l'impudente Autriche, dont la disparätion est un des plus grands résultats de la guerre

Le FAdria

mondiale. _- _d'exciler la haie de son ! gcslivie, nolre Sœur, sera ampulée ci nous Par peuple dynastomane allemand et magyar { lageons sincèrement sa douleur. Par: non plus

ne pourra res'er indifiérent dévant ‘e:; 6% énemrens du sud. C'est au comité ces Dix, qui tient re destinées du monde, à dire aujourd'hui <i 89

contre tout ce qui était serbe, en même temps que de présenter au monde le peuple serbe comme un peuple d'assassins. On

Ù s per . ‘UC î ef à TÉ r “ LÉ sait queis te Han Pia . à devoir est de préparer de nouveaux amiagont mÈ = 5 Es RES és se AEGPAE Pour ÿ qui provoquerafent do nouvelles gucers -EniPe appu) e preuves son impnsonge. | coux qui on! combaltu jusqu'à present Côté à.

Toule une lilléralure fut écrite à ce sujet el les plus éminents juristes autrichiens et allemands se sont hâtés de cigner de

côté el qur, comme voisins, doivent vivre “D N amis. Le comilé des Dix n'a pas encore dil 59% dernier mot sur le différemil ilalosuds:ave, DEN on Jonnait suile à toutes les revendications itaLennes, on aboutirail à Ge résultai que fe royaume sudslave refuserail d'apposen sa signaiu € au du trailé de parc et de reconniire le nouvéi |

qui ajent été d'un peuple.

Ces savants sans scrupules. dignes frères |

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À

trames contre l'existence

< éta! ko choses. Les hostililés avec les des auteurs de la fameuse protestation ! suwvratent. en

voudraïent être considérés comme l'élément d'or. É