La terreur à Paris

PRÉFACE XIX

pression franche qu’il m'a laissée ce quis’en dégage pour moi.

Dans ce court travail, j'ai constamment imposé, silence à mes révoltes, pour ne voir, dans ce nouveau chapitre de l’histoire de la Terreur que l’afirmation de l'esprit et du courage français dans les jours les plus effroyables qu'il avait eu à traverser.

Et maintenant, mon cher Bournand, permettezmoi de retourner à mes chères études, lesquelles ne ressemblent en rien à celles de M. Thiers. Car je continue à m'intéresser infiniment plus aux héros d'Homère qu'à ceux de la Révolution française et, de toutes les républiques, la seule que j'aimerai vraiment est celle où l’on empoisonnerait quelquefois les philosophes avec de la ciguë, mais où l’Art et la Beauté, ces deux gloires de l'âme humaine, étaient constamment déifiés.

ARMAND SILVESTRE,