La terreur à Paris

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LES MAITRES DE PARIS

Marat,” qui avait un faible pour le poignard, l'arme des femmes', mourut d'un coup de poignard donné par une femme.

On sait à quelles orgies d’oraisons funèbres et de fêtes funéraires, on se livra sur son tombeau *. La province eut à cœur d’imiter Paris. A Bourgrégénéré (Bourg dans l'Ain) le 20 brumaire an IT de la République une, indivisible et démocratique » (c'est le texte même du procès-verbal), on célébra ainsi une fête en l'honneur de Marat sous le patronage de la Société des sans-culottes. Un notable, le citoyen C... (quel dommage que les registres de

: Il avait fait fabriquer un millier de poignards par son ami l'armurier Gémard, député girondin. Ces poignards étaient destinés aux femmes qui venaient à la Convention, aux clubistes femelles, aux poissardes de la Halle.

# Le Æureteur a publié, d'après un mémoire retrouvé dans les archives, la liste des frais occasionnés par les obsèques de la victime de Charlotte Corday. Voici le relevé de ces Mémoires relalifs aux frais qu'ont occasionnés les funérailles de Marat, tels qu'on les trouve dans une lettre adressée en vendémiaire, an I, par le maire de Paris au ministre de l’intérieur Paré :

Paris, le 30 août 1793, l'an II de la République.

NOMS DES ENTREPRENEURS ET FOURNISSEURS

LIV. S.D.

Martin, sculpteur. Pour la construction du tombeau. 2.400 » »

Blin, plombier. Pour la fourniture du cercueil. . . 315 » » Moginot, macon. Pour la fouille de la fosse et la cons-

truction des murs du pourtour . . . . . . . . . 108 12 »

Legrand, treillageur. Pour le treillage en quatre sens. 2926, »» Haret, macon. Pour transport de matériaux et autres

HSE, LMNEIMENN SEE STEEL ee 58 »8

À reporter, , 3107 428