La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES 299

était donc celle de culivateur; aussi peut-on dire que, dans le Lyonnais, le morcellement, quoique poussé moins activement que dans la Côte-d'Or, s’est effectué principalement au profit de la classe paysanne.

Ici, la question relative aux fermiers acquéreurs de biens-fonds cultivés par eux se résoud comme en Bourgogne et dans le Laonnaïs.

Dans le district de Villefranche notamment, les seuls biens ainsi cultivés, et que les fermiers ont acquis, consistent en :

Un lot de 6.600 livres, partie du domaine du Chatelard, vendu en 8 lotsmoyennant 40.400 livres;

Un lot de 30.800 livres, partie du domaine de Vayolette, vendu en 3 lotsmoyennant 44.60oo livres;

Un lot de 7.050 liv.,partie du domaine des Tourniers, vendu en 7 lots, moyennant 70.500;

Un lot de 4.500 liv.,partie du domaine de Combefort, vendu en 36 lots, moyennant 561.700;

Un lot de 4.825 liv. et un autre de 7.500, dépendant des deux domaines de Chassagne, vendus ensemble en 22 lots, moyennant 134.750 ;

Un lot de 25.500 liv., partie du domaine de Belleville, vendu en 26 lots, moyennant 794.500;

Et un lopin de terre et pré à Cublise, vendu 5.400 liv.

Du volumineux et consciencieux dépouillement fait par M. Charléty, il ne semble pas résulter