La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

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d’autres exemples dans le district de Villefranchef. Dans la Sarthe, les Bourgeois, en ce qui concerne les biens ecclésiastiques, auraient, comme en Bourgogne, et ailleurs encore, en acquérant de grandes contenances, pris, à l'opération des ventes, une part plus grande que les paysans; pourtant il faut reconnaître que ceux-ci ont acheté un certain nombre de petits lots, variant de 50 à 300 liv. Quant aux biens des émigrés, la vente en a été plus morcelée.Ainsi le domaine de la Guyonnière, en l’an II, aété divisé en 3 lots qui ont été vendus 10.190 liv:,— 10.100liv.et 10.700 liv. à des marchands ou cultivateurs; un autre, divisé également en 3 lots, a produit, 9.000, — 5.850, et 8.950 liv., etc.,etc. À Fresnay-sur-Sarthe, en l'an III, d’un pré de 94r perches, on a formé 36 articles d’environ 26 perches, et dont les prix sont peu importants, comme 280 liv.,— 460,—"485, —505,— 525, — 640, etc. Ce sont des marchands et artisans de village qui ont acheté. Le domaine du Pont est morcelé en 10 petits lots,vendus 4oo,—335,— 50 liv.,etc.; les acquéreurs sont 7 cultivateurs ou artisans contre 3 bourgeois ?. Bien que,sur quelques autres points du

1. La Vente des biens nationaux dans le Rhône, pp. 396, 397,400, 4o4 et 41.

2. Legeay, Documents historiques sur la vente des biens nalionauz dans la Sarthe.

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