Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3
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laisser indifférens des hommes qui savént que la morale, et la religion qui en est le plus solide appui, sont aussi nécessaires au maintien des sociétés qu’au bonheur des individus : elle détermina les familles des Théophilanthropes à se réunir pour exercer publiquement leur culte. La première société de ce genre s’onvrit dans le mois de Nivôse, an $, (Janvier 1797) rue St. Denis, n°. 34, au coin de celle des Lombards. : Les bases de cette institution furent posées par cinq pères de famille. On adopta le Manuel des Theanthrophiles, avec quelques modifications qui se trouveront au commencement de ce recueil, et sauf la dénomination que l'on changea en celle de 7Z'héophilauthropes, comme beaucoup plus douce et ayant la même signification, (qui aime Dieu et les bommes). On convint de tenir les assemblées générales les jours correspondans aux dimanches, sans que cette disposition empéchät d’autres sociétés de choisir tel autre jour qu'elles jugeraient convenable. Il fut en outre arrêté que le comité se réunirait une heure chaque semaine, à l'effet de préparer ou d’examiner les discours et lectures qui seraient proposés pour l'assemblée générale suivante ;