Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
13) Auprès de ce Lycée on vit l'intolérance Elever des autels où siégeait l'ignorance. I] les a mis en poudre et Le palais des arts, Grace à lui désormais ne court plus de hasards.
À cet aveu naïf, monsieur Caton s'irrite, Il veut par de grands mots nous prouver son mérite,
Ilcommence un discours tout rempli de Phébus, Pensés-vous nous tromper ? lui répondis-je, abus.
Sur le progrès des arts que tout Paris admire ,
Quand votre esprit malin ‘cherche à nous contredire. Vous manqués de sagesse, et du fameux Caton
Assés imprudemment vous avés pris le nom ;
Caton fut toujours vrai, vous préchés le mensonge , Un peu d’envie aussi dans vos erreurs vous plonge. Et s’il faut en ce jour ne vous rien désuiser
Vous ne tarderés pas à vous débaptiser ,
Jean pense mieux que vous : il ignore l'envie :
1 adore à-la-fois les arts et la patrie ;
11 l'a prouvé sur l'heure à son triste rival... .
Jean tu seras inscrit dans mon procès-verbal.