Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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Et le patriotisme est le Dieu des talens.

Cinq lustres accomplis surchargés de deux ans, À peine de Lucain ombragèrent latète,

Que de l’âpre Hélicon il atteignit le faite,

Et dévorés du feu des cœurs républicains ;

Nos poëtes nouveaux seront Lous des Lucains Qui mourront ; s’il le faut, pour sauver la patrie , Vous l’aimés , on le sait , avec idolâtrie.

Même avant que Juillet eut vu crouler ces tours Où n'osait la colombe enfermer ses amours,

Où sous d’affreux verroux gémissait l'innocence , Vous avés des tyrans menacé la puissance !

Et des lois noble organe aux lois toujours soumis ; Pontife maintenant au temple de Thémis,

Aux divers tribunaux vous dictés ses oracles

Et rendés la justice en dépit des obstacles. Marchés ferme toujours dans le même sentier ; Vous serés un des saints de mon calendrier.