Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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Où sont-ils ? , .. Ah ! bientôt l’ardeur républicaine Enflammant les esprits, courant de veine en veine, Va les ressusciter une seconde fois, Les efforts glorieux , les sublimes exploits 1 Des poëtes sur-Lout excitent les courages Des grandes actions naissent les grands ouvrages, ( 1); a () Les glorieuses campagnes de Jourdan, de Pichecru, de Buonaparte : quels admirables sujets pour Îles poëtes épiques 4 Que dis-je ? la révolution a’créé un monde nouveau > benreux qui saura le conquérir heureux ‘qui saura exploiter les: noùvelles mines qu’il renferme , et fouiller à d’assés grandes: pro= Fondeurs pour en arracher les précieux métaux qui n’attendent quune main habile, Prends ta plume , Ræderer, et donnenous des lecons d'économie politique , le temps du prefessorat est arrivé, mais du professorat sans charlatanisme , et tu les digne de l’exércer.. Mercier, retrace-nous le tableau de Paris, mais du Paris moderne , du Paris tel quil est. depuis sa régénération ; je brûle de le comparer avec le tableau de Paris esclave; j'aime les ombres aux tableaux. , .. que fais-tu, jeune Fontanes , avec ta Gréce sauvée, tu as de la chaleur , de l’imagination et de la verve ; tu as ascés de génie sans doute pour te sauver de l’oubli ; mais c'est la France sauvée qu’il faut peindre , c’est la France sortant des mains de ses bourreaux 3 @Ë excitant encore l’admiration ‘et l'envie. :-. ka terreur, l’abominable terreur à régné quinze mois en France. O mon cher Ducis , et tn vas puiser des sujets dans l’Ennius de PAngleterre, tu n’as donc pas vu luire le 10 Thermidor , tu n’as donc pas entendu éclater le. 10 Août!.,. Quels nouveaux parvenus frappent mes regards , quelle insolence dans leurs discours > €Ë quel oubli de ce qu'ils furent! Quel oubli sur-tout de leurscrimes qu’ils veulent en vain colorer avec l'or ; qui , dans leurs mains : est encore tout souillé de sang ; 6, dilapidateurs, tremblés/ .. .. C’est à Colin, à Cailhava , à Picard que je vous recommande, O mes chers collègues en littérature ! 6 mes amis, mes frères en Apollon , ne laissés pas dormir vos taleas , jamais le champne fut plus vaste pour les exercer; ce ne sont pas les couronnes qui manquent aux Yainqueurs, mais les vainqueurs qi manquent aux conronnes,