Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
4 VA +
(36) {À tel point aujourd'hui son mérite me frappe » Qu'il eut même, je crois, le talent d’être pape; N'a-t-il pas fait des Saints? le jeuñé Viala, Tout droit au Panthéon grace à lui s’envola ; Et digne de porter et les clefs et Fépée, Dira-t-on qu'il jouit d'une gloire usurpée? «+.
Le Français, de mes brefs en tout temps s'est moqué ; Par un faible Pygmée il se croit attaqué ;, Lorsque ma main sur lui décoche quelque bulle, Et c’est en ricanant qu'il vient baïser ma mule : Peu faite, je l'avoue , à ces indignités ; Mon âme jouissait de ses calamités , Quand , le 9 Thermidor , une maudite engeance ; ‘À détruit mes plaisirs fondés sur la vengeance ; De hardis sénateurs, fatigués des affronts ; Que mes chers triumvirs assemblaient sur leurs fronts ; Fonnent sur leurs exploits du haut de la tribune; Brisent le joug du peuple et changent sa fortune. Mon ami Robespierre, à l'échafaud traîné , Voit tomber sous le fer son front découronné. Couthon , le cul-de-jatte, et son hardi complice , Expire au même instant, par le même suplice ; Et Saint-Just, avec eux toujours prompt à s'armer ». Perd le titre de Saint que j'allais confirmer.
Ts étaient amoureux de la rouge coëffure , Æi la couleur du sang relevait leur parure : Que ne m’écrivaient-ils? au rang de cardinal J'eusse élevé Dumas, Henriot, Coflinal. Déjà pour me monirer à tous leurs vœux docile, Je portais 22 pebto monsieur Fouquier-Tinville. ls ne sont plus.. ... Enfans, apportez-moi des fleurs , Honorez avec moi ces grands inquisiteurs , . | Seuls dignes de l’encens qu'on prodigue àmilleautress 55%
Oh ! qui me les rendra ; ces ‘courageux apôtres