Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
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On cesse de tromper le crédule vulgaire ; L'abomination est dans le sanctuaire.
Pour mes Saints plus de fêté, et surtout plus d’encens, Mon œil les cherche en vain, de mon église absens ls ne s'y montrent plus aux regards des fidèles, , Dont ils furent toujours les plus parfaits modèles. . . . «
Sénateurs, ennemis de mon trône et de moi, Qui faites succéder la justice à l’effroi, Orateurs insensés, qu'aucun péril ne touche, Je vous excommunie , et vous ferme la bouche. (1)
Et vous, qui n'êtes plus , vous, dont le zèle ami Sur ce trône ébranlé m’eüût sans doute affermi ; Robespierre , Couthon, sages dont je raffole, Pour vous canoniser je monte au Capitole.
RER
VERS SUR LES PREMIÈRES VICTOIRES
DE BUONAPARTÉ.
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tu oRTER en trois jours une triple victoire, Quels exploits ! quels succès ! à Muse de l'histoire ; Prépare tes pinceaux ; et toi, Postérité,
Comble de tes honneurs l'heureux Buonaparté. Mais ne fut-il qu'heureux ? est-ce toi, Destinée, Par qui, de verds lauriers, sa tête est couronnée ? Toi, qui l'as mis au rang d'illustres généraux ,
Que la gloire a placés au nombre des héros?
oo oo
(1) On sait que le Pape a seul le droît d'ouvrir ou de fermer la bouche aux cardinaux lorsqu'ils viennent d'être élus.
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