Le serment de liberté et d'égalité en Maine-et-Loire
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et le curé Lointier, conformiste, souffre singulièrement de ne pouvoir en arrêter les progrès. J'ai voulu faire valoir vos arrêtés des 1° février, 1* mars et 30 août 1792. : Les partisans du prêtre n’entendent point y avoir égard, notamment deux officiers de la garde nationale, qui emploient l'impossible pour séduire la bonne foi et l’inexpérience de mes braves collègues, qui malheureusement ne savent ni lire ni écrire et n'ont pas le courage de résister aux perfides sollicitations qu’on leur fait. Pour la première messe que ce prêtre dit fêtes et dimanches, la majeure partie de nos habitants ne s'occupent point du reste ; si nous avions un vicaire, je crois bien qu'ils laisseraient bien vite notre homme de côté, Il y a l'abbé Renier qui va être prêtre à la Saint-Maurice. Cet ecclésiastique s’est engagé à venir être notre vicaire après l'ordination sous votre bon plaisir. La paroisse ne peut s'en passer, par la raison que notre curé Lointier a la vue très courte et ne peut aller la nuit secourir les malades. Notre territoire est grand et les chemins sont irès mauvais l'hiver. Réponse, je vous prie, par le porteur, »
L'administration départementale répondit, le 21 septembre, que le prêtre en question n'avait qu'un parti à prendre, celui de se rendre à la prison du Séminaire, à Angers. (L 371.) Ë
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Aucun des jeunes prêtres ordonnés par les évêques constitutionnels, après le 10 août 1792, ne fit le serment à la constitution civile du clergé, mais bien celui de . liberté et d'égalité.
Nous allons maintenant donner trois exemples par lesquels on verra que le seul serment de liberté et d’égalié détachaït les ecclésiastiques du nombre des prêtres fidèles pour les introduire dans le schisme constitu-
tionnel. |