Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma, str. 123

DEUXIÈME PARTIE

LA TERREUR

L'aimoble siècle, où l'homme dit à l'homme : « Soyons frères, ou je l’assomme. » LEBRUN.

Ils m'ont dit :« Choisis d'être oppressenr ou victime. » J'embrassai le malheur et leur laissai le crime.

Conporcer. Epitre à sa femme.

La première partie de cette étude documentaire s’est terminée au moment où, avec une force intensive se modelant sur la progression iucessante des idées et des événements politiques, se produisaient la scission et la disparate, chaque jour plus accentuées, entre les deux scènes rivales : l’ancien Théâtre-Français. du faubourg Saint-Germain, devenu théâtre de la Nation, et le nouveau ‘Théâtre-Français de la rue Richelieu. Ce dernier, après le 10 août, avait porté pendant quelque temps le titre de Théâtre de la Liberté et de l'Egalité, auquel succéda celui de Théâtre de la République (1).

Le milieu dans lequel se manifestaient ces divergences littéraires et artistiques est, assurément, plein d'intérêt et bien curieux à étudier.

{1j C'est le 15 août 1792, qu'il prit le tire de Z/cütre de la Liberté et de l'Egalité, et, le 30 sepiembre suivant, celui de Théâtre de la République.