Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique
serbe pour que ses camarades le voient. »— Documents DU NG Q. G.“sEnBr.
12,7
« C'était affreux de voir la pendaison de 12 soldats serbes fails prisonniers sur le front macédonien. Les Bulgares leur ont lu la sentence : « Vous avez trahi votre drapeau et vos frères: vous ne pouvez être des citoyens bulgares loyaux! » Dis donc aux soldats qu'ils se tuent eux-mêmes s'ils se trouvent obligés de se rendre, car cela vaut mieux que de se faire martyriser
par ces Tcherkesses. Ils ont pendu et martyrisé tous-
ceux qu'ils ont faits prisonniers là-bas. » — Lettre de Sverozar Porovrrex, insütuteur, commandant d’un bataillon d’insurgés, à Tchedo Tomitch, capitaine à la division de la Morava, 40 mai 1947.
Il résulte ainsi de beaucoup de témoignages — de tous ceux qui parlent du traitement des prisonniers en Bulgarie — que les prisonniers de guerre y sont fort
maltraités. Une nourriture absolument insuffisante et mauvaise est combinée avec un travail extrèmement dur. Les punitions corporelles font rage. Les soldats bulgares tuaient les prisonniers serbes sous prétexte d'essai de fuite. Il faut rappeler à ce propos la déposition de Stephanovitch, qui raconte qu'un sergent bulgare a tué l’épileptique Dragoutine de Ristovatz et encore deux autres prisonniers el a reçu, comme récompense de ce haut fait, 15 jours de permission et la médaille muilitaire! Voici maintenant ce que dit du traitement des prisonniers serbes un soldat bulgare de nationalité grecque, fait prisonnier ei entré dans l’armée hellénique :
« Le témoin garda, à Sofia, pendant 14 mois, les pri-
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