Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique

« On n'a pas ordonné de massacrer les prisonniers. Il n'a d'ailleurs été que à jours sur le front, et dans son secteur on n’a pas fait de prisonniers serbes. Il ne sait pas si ailleurs de pareils ordres ont été donnés. »

No 3, du 42° régiment d'infanterie prussienne : « Le témoin n’a jamais eu des instructions concernant les prisonniers. »

No %, du 42e régiment d'infanterie prussienne : «Le témoin n'a pas eu des instructions concernant les blessés et les prisonniers. »

No 5, du 42 régiment d'infanterie bulgare : « Les officiers leur recommandaient de bien traiter les blessés et les prisonniers et quelques soldats, qui ont voulu prendre quelque chose à ceux-ci, ont été punis de 25 coups de bâton. Le témoin n’a pas entendu parler d’un

ordre prescrivant de tuer les blessés elles prisonniers. »

N°6, du 46e régiment d'infanterie bulgare : « Leurs officiers ne leur ont pas donné l’ordre de tuer les prisonniers. »

N° 7, du 24° régiment d'infanterie bulgare : « Dans la première partie de la campagne les prisonniers étaient bien traités: maintenant il-ne sait pas ce qui se passe. »

N° 8, sous-lieutenant au A0° régiment d'infanterie bulgare : « Le témoin dit ne pas connaître FPordre de ne point faire de prisonniers. Mais il est possible qu'il ait été donné car, dans un village de la Tzerna, deux officiers bulgares, qui s'étaient rendus, auraient été tués par les Serbes. Pareil fait peut arriver aussi chez les Bulgares. »

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