Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique

mandant. Le témoin n’a pas connaissance d’un ordre défendant de faire des prisonniers. »

No 47, du 40° régiment d'infanterie bulgare : « Le témoin ne sait rien d’un ordre défendant de faire des prisonniers. Il ne sait pas non plus si dans d’autres régiments on a mal parlé des Serbes. En tout cas, on ne l’a pas fait dans le sien. »

No 48, du 2° régiment d'infanterie bulgare : \ Le témoin a vu des prisonniers serbes travailler en Bulgarie. »

No 49, du 2 régiment d'infanterie bulgare : \ Le témoin a vu beaucoup de prisonniers serbes en Bulgarie. On les emploie aux routes, dans Îles fabriques, ele. Il à vu aussi beaucoup de prisonniers français et anglais. Les Francais et les Anglais sont employés aux méliers qu'ils connaissent. Les officiers peuvent circuler en ville accompagnés d’un soldat. Le témoin dit qu'on leur a recommandé de ne pas tuer les prisonniers. »

No 20, du 3 régiment d'infanterie bulgare : « Le témoin a vu des prisonniers serbes un peu partout, surtout dans les gares de chemins de fer. Les prisonniers serbes sont vêtus de leurs uniformes. »

No 24, du 2e régiment d'infanterie bulgare : € Le témoin a vu travailler aux chemins de fer des prisonniers serbes. Il n'a vu qu'une quinzaine de blessés français, qu'on a transportés en arrière. » |

No 22, du 30° régiment d'infanterie bulgare : « Le

témoin dit que, dans son régiment, on’na pas tué de prisonniers. »

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